Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du 2011

Moonraker (1955) - Ian Fleming

" Les deux "calibre 38" grondèrent simultanément. Le bruit des détonations se répercuta plusieurs fois entre les murs de la pièce souterraine, puis tout retomba dans le silence. James Bond regarda la fumée provenant des deux extrémités de la salle se faire aspirer par le ventilateur installé au centre. Il fit basculer le barillet de son Colt Detective Special et attendit, le canon pointé en terre, tandis que l'instructeur franchissait les vingt pas qui les séparaient, dans la pénombre du stand. L'inspecteur avait un large sourire. - Je ne peux pas y croire, fit Bond, mais j'ai bien l'impression que je vous ai eu, cette fois. L'instructeur arriva près de lui. - Vous m'avez en effet envoyé à l'hôpital, mais vous, vous êtes mort, commandant, dit-il. " Dès 1953, Ian Fleming  a méthodiquement livré chaque année à son éditeur un nouvel ouvrage mettant en scène James Bond 007 , le personnage qu'il a créé. Dans sa vie, l'

Cinq mois de blog, les statistiques

Depuis le début, je fais chaque mois le point sur les statistiques du blog tous les 25 du mois. Cette fois, c'est avec un jour de retard à cause évidemment des fêtes de Noël. En Enfer et Damnation ! Que peut-on constater ? Un baisse de fréquentation pour la première fois ! Pour ce mois, le total de pages vues est de 1139 alors que le mois dernier, il atteignait 1190. Les trois premiers pays visiteurs restent les mêmes : France, Etats-Unis et Belgique. D'ailleurs, les 10 premiers pays visiteurs restent les mêmes sauf que l'Allemagne passe devant le Canada dans le classement. www.google.fr , www.google.com  et www.jamesbond-fr.com  sont toujours les trois premiers sites d'origine. Concernant le top 3 des articles les plus lus, il s'agit toujours de Mon 11 septembre 2001 , Nevermind - Nirvana - 20 ans plus tard  et Le Touquet - British week : week-end James Bond des 8 octobre 2011 . Ces articles semblent bien partis pour encore rester à ces pla

The Polar express (2004) - Robert Zemeckis

Il y a certains films, je freine pour les voir. Pourtant, ce ne sont pas les occasions qui manquent. Parmi eux, il y a ce Polar express  de Robert Zemeckis  sorti en 2004 et adapté d'un livre de Chris Van Allsburg . Pourtant, Zemeckis est loin d'être un nain en matière de cinéma. On lui doit notamment la célèbre trilogie Back to the future ,  Who framed Roger Rabbit  et encore Forrest Gump . Pendant toute sa carrière, il n'a cessé de chercher à repousser les limites techniques du cinéma, en témoignent les réussites qu'ont été, de ce point de vue, les films cités ; et qui sont d'ailleurs de vraies réussites cinématographiques devenues aujourd'hui des références. Avec  The Polar express , son ambition était de repousser les limites de l'animation en utilisant les tous nouveaux procédés de la motion capture , technique qui permet de capter les mouvements d'un objet ou d'une personne réelle pour le transposer dans un environnement virtuel. En matière

The beguiled (1971) - Don Siegel

Généralement, quand on évoque Clint Eastwood , on a tout de suite à l'esprit l'image du cow-boy solitaire qui tire plus vite que son ombre dans les westerns de Sergio Leone  ou celle du flic à la Dirty Harry  qui flingue d'abord et pose ensuite les questions. C'est oublier qu'il a eu une carrière nettement plus riche et intéressante qui va au delà de ces deux figures iconiques néanmoins très fortes. Clint Eastwood est certainement l'un des rares monuments du cinéma (car il s'agit bien d'un monument) à s'être mis autant en danger tout au long de sa carrière, qu'il se mette lui-même en images ou par un autre, et celà assez tôt dans sa carrière. Il fallait déjà un certain courage à l'époque pour aller tourner un western fauché en 1964 par un réalisateur italien inconnu alors qu'il aurait très bien pu se contenter de continuer la série Rawhide  de manière confortable. Il fallait aussi un certain courage, trois ans après son retour aux Etats-

Small soldiers (1998) - Joe Dante

Noël approche et très certainement les enfants ont pour la plupart fait part de leurs exigences en matière de jouets et autres gadgets inutiles au Père-Noël. Parmi ces jouets, combien ont demandé leur mannequin-guerrier au faciès haineux, muscles démesurés avec mitrailleuses et armes blanches disproportionnées en plastique ? Combien d'adultes ont accepté d'offrir à leurs enfants, neveux et autres petits enfants un beauf de combat préparant ainsi psychologiquement les futures générations à la prochaine guerre mondiale ? Il faut bien que les gamins s'amusent répondraient certains et ce ne sont que des joujoux inoffensifs qui n'engagent à rien. Le pensez-vous vraiment ? Si oui, je ne saurai trop vous conseiller de regarder le film méconnu de Joe Dante , Small soldiers . Joe Dante est surtout connu pour Gremlins , vous savez ce film de 1984 mettant en scène des bestioles qui saccagent une petite ville américaine une nuit de décembre à l'approche des fêtes de fin

Driver : San Francisco - Ubisoft (2011)

Je ne suis pas un gros joueur de jeux vidéos. C'est pour cette raison que je n'ai pas encore mis en ligne de sujets à ce propos. Les seuls jeux auxquels j'ai réellement joué ces dernières années sont Sim City (le 3000 et le 4 ) et Tropico ( Tropico , Tropico : Paradise Island et Tropico 3 : Absolute power ). Des jeux de gestion donc, dans le premier cas, on gère une ville et dans le second, on dirige une île de type Cuba. Mais depuis quelques jours, il y a un nouveau jeu qui m'amuse beaucoup, c'est Driver : San Francisco . Ici, le joueur incarne John Tanner, un flic qui se retrouve dans un profond coma après avoir eu un accident alors qu'il poursuivait Jericho, un dangereux criminel qui s'est échappé au cours d'un transfert. Dès lors, on entre dans l'esprit du héros qui se créé sa propre réalité  au milieu des rues de San Francisco au volant d'une Challenger 1970. Ce qui est amusant avec ce type de jeu vidéo, c'est qu'on n'e

On ne lit que deux fois Ian Fleming (2008) - Jacques Layani

Les 8 et 9 octobre 2011 était organisé un week-end James Bond par la mairie du Touquet en partenariat avec le Club James Bond France dans le cadre de la 2ème édition de la british week lancée par la commune. A cette occasion, était prévue une conférence sur Ian Fleming animée par Jacques Layani , auteur de On ne lit que deux fois Ian Fleming . Intéressant à écouter, je n'ai pourtant pas appris grand chose pendant sa conférence comme je l'ai expliqué dans un article que j'ai rédigé à propos de ce week-end. Ca ne m'empêchait cependant pas d'avoir envie de lire son livre (qui me fût offert par mon amie pour mon anniversaire quelques semaines plus tard) ; et quelle ne fût pas ma surprise de voir Jacques Layani rédiger un commentaire à la suite de l'article à propos de ce week-end. Une conversation s'est engagée entre nous, qui a continué par mail et qui ensuite s'est prolongé après mes critiques de Casino Royale et enfin Live and let die . Encore merci J

Quatre mois de blog, les statistiques

Nous sommes le 25, c'est le moment de faire le point sur le mois passé et sur les 4 premiers mois du blog. Le nombre total de pages vues est de 3227 et pour ce dernier mois, il y en a eu 1190. Record à nouveau battu ! Les trois premiers pays visiteurs sont les mêmes : France, États-Unis et Belgique. www.google.fr, www.jamesbond-fr.com et www.google.com sont encore les trois premiers sites d'origine. Il y a eu du changement dans le top 3 des articles les plus vus. Pour la première place, pas de surprise. L'article Mon 11 septembre 2001 reste en tête du classement avec 941 pages vues. L'article Nevermind - Nirvana - 20 ans plus tard est deuxième alors que le mois dernier, je pensais que c'était un bide. Il s'est mis soudainement à grimper dans le classement de façon étonnante et a atteint aujourd'hui les 432 pages vues. Le troisième est Le Touquet - British week : week-end James Bond des 8 et 9 octobre 2011 . Ainsi, le sujet concernant le we

Live and let die (1954) - Ian Fleming

" Il y a de bons moments dans la vie d'un agent secret. Des moments de vrai luxe, par exemple quand on lui demande de jouer le rôle d'un homme très riche. Il y a aussi des occasions où il se réfugie dans la belle vie pour effacer le souvenir du danger et l'ombre de la mort. Et des fois où, comme c'était le cas présent, il est reçu en invité sur le territoire d'un service secret allié ". Les premières phrases du second roman de Ian Fleming mettant en scène James Bond posent tout de suite l'ambiance qui va régner au fil des pages. Cette mission sera certainement l'une des plus dangereuses de l'espion, la mort planant constamment au-dessus de sa tête et de celle de Felix Leiter , le représentant de la CIA qui l'accueille à New-York et avec qui il a fait connaissance dans Casino Royale . Les deux agents sont chargés d'enquêter sur un certain Mister Big, mystérieux mafieux qui a la main mise sur Harlem grâce aux superstitions vaudou qu

127 hours (2010) - Danny Boyle

S'il y a bien une caractéristique du cinéma de Danny Boyle , c'est celle de l'expérience extrême. Chacun de ses films met en scène une situation, un événement, une histoire hors du commun. Des personnages de Shallow grave ( Petits meurtres entre amis ) dont l'amitié est fortement mise à mal à cause de la valise pleine d'argent de leur colocataire mort peu de temps après son emménagement à Aron Ralston dans 127 hours ( 127 heures ) coincé au fond d'un canyon à cause de son bras prisonnier entre un rocher et la paroi rocailleuse en passant par les londoniens de 28 days later ( 28 jours plus tard) qui tentent de survivre suite à la propagation d'un virus tranformant les infestés en monstres sanguinaires, le metteur en scène leur fait vivre des cauchemars bien réels, des traumatismes psychologiques et physiques indéniables. Alors rien d'étonnant à ce qu'il ait mis en scène l'histoire vraie de Aron Ralston , ce jeune américain adepte de randonnées

Intouchables (2011) - Eric Toledano et Olivier Nakache

L'un est blanc, riche aristocrate et handicapé, l'autre est noir, pauvre banlieusard et solide. Le premier, par défi, l'engage à son service comme aide à domicile. L'histoire est inspirée d'une situation réelle. Ainsi, tous les éléments sont présents pour nous servir une comédie dramatique bien pensante, à l'humour facile, remplie de clichés et de bons sentiments jusqu'aux procédés tire-larmes les plus éculés. Pourtant rien de tout cela à l'écran. Quand le générique de fin défile, on s'aperçoit qu'on n'a pas vu le temps passer à l'intérieur d'un film qui a su éviter le pathos pendant ses presque deux heures. Intouchables commence par la course-poursuite en plein Paris entre une Maserati et un véhicule de police. Driss ( Omar Sy ) est au volant et Philippe ( François Cluzet ) est assis sur le siège passager. La police les arrête. Driss explique qu'ils vont aux urgences pour son passager handicapé qui est pris d'une atta

Coldplay, l'héritier de U2 ?

S'il y a bien un groupe rock emblématique de mes années d'adolescence et de jeune homme, c'est U2 . Ils avaient un son nouveau dans leurs instruments et notes de musique, quelque chose qui les distinguait de tous les autres. Le symbole de cette nouveauté, pour moi, résidait principalement dans leur titre Sunday Bloody Sunday que j'ai pourtant découvert presque 10 ans après sa sortie. L'album War dont est issu le titre était toujours écouté par le jeunes au début des années 90. Le point culminant de la réussite artistique de U2 est sans conteste l'album The Joshua Tree de 1987 où aucun titre n'inspire de lassitude chez celui qui l'écoute. Il n'y a qu'à se laisser transporter et aujourd'hui encore cet album est une référence. Après un Achtung Baby plus tendu (même s'il contient One l'une des plus belles chansons d'amour du rock) que leurs disques précédents mais tout aussi génial que The Joshua Tree , la fin de U2 à me

Les aventures de Tintin - Le secret de La Licorne (2011) - Steven Spielberg

Avant même de savoir lire, mon père m'avait mis des albums de Tintin entre les mains et me les lisait le soir au bord du lit avant de m'endormir. Je crois que la première chose que j'ai voulu lire par moi-même fût un album d' Hergé . Lequel était-ce ? Je n'en ai aucun souvenir mais les aventures de Tintin, je les ai dévoré plus d'une fois. En grandissant, j'ai voulu en savoir plus sur cet univers. Après les albums couleurs, je découvrais ceux qui avaient été réalisés dans un premier temps en noir et blanc. Il y avait aussi  Tintin au pays des Soviets jamais refait en couleurs ainsi que  Totor CP des Hannetons une sorte de brouillon du reporter. Gamin, j'ai vu la série animée de Belvision qui prenait de grandes libertés avec les récits d'Hergé et dans les années 90, celle de Ellipse, plus fidèle. Il y a aussi les films Tintin et le mystère de la Toison d'or et Tintin et les oranges bleues sans oublier les long-métrages d'animation co

Trois mois de blog, les statistiques

Ça va devenir une tradition, le 25 de chaque mois est le jour du bilan mensuel concernant les statistiques. Depuis son ouverture, le blog totalise 1986 pages vues et pour ce dernier mois 1053 ! Nouveau record ! Par pays, les trois premiers pays visiteurs restent les mêmes : la France est première avec 1471 pages vues, les Etats-Unis deuxième avec 162 et la Belgique troisième avec 71. Le Maroc est entré dans la liste des 10 premiers avec 13 visiteurs ainsi que l'Algérie avec 15 et la Russie. Sont sortis le Japon, la Tunisie et l'Espagne. www.google.fr  est le premier site d'origine, suivi de www.jamesbond-fr.com et www.google.com . www.facebook.fr a été relégué à la cinquième place. Le top 3 des articles les plus lus sont : Première place : Mon 11 septembre 2001  avec 765 pages vues. Le score est exceptionnel, le plaçant loin devant les autres. Mais depuis quelques jours, sa moyenne quotidienne a baissé. Deuxième place : Le Touquet - British w