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Articles

Affichage des articles du novembre, 2015

Walking dead - 10. Vers quel avenir ?

Après les événements du neuvième volume , un petit groupe motivé par les révélations d'un scientifique est en route vers Washington dans l'espoir d'y trouver la solution qui mettra fin au chaos généralisé sur terre. Abraham qui est la forte tête des nouveaux venus se révèlera plus fragile qu'il veut bien le laisser paraitre. Dans un moment de pause Il livre des confessions à Rick et sous ses allures de militaire du dimanche un peu beauf; il devient plus humain aux yeux du lecteur. Plutôt que de rejoindre l'ancienne capitale des États-Unis directement, ils font un détour pour se rendre au poste de police où travaillait Rick. Il a les clefs, ils pourront donc entrer pour se ravitailler en munitions. Ce point de l'avancée m'a plutôt fait sourire. Depuis combien de temps la terre est en plein chaos et que des humains se battent pour survivre face aux zombies ? Personne n'a eu l'idée de piller ce commissariat ? Les personnages devront faire fac

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SPECTRE (2015) - Sam Mendes

Attention, quelques spoilers !   C'est avec une curiosité et une excitation à leur paroxysme que j'ai vu SPECTRE hier soir en avant première. En effet, le titre évoque des choses extrêmement intéressantes de l'univers bondien, que celles-ci proviennent des écrits de Ian Fleming ou des premiers films qui en sont issus. Il s'agit surtout de cette histoire d'amour entre James Bond et Teresa di Vicenzo qui se conclut tragiquement, faisant de Ernst Stavro Blofeld l'ennemi ultime de l'agent secret (cf. les romans On her Majesty's seret service et You only live twice ). La première image du film renvoyait également à On her Majesty's secret service , le film. Cependant, je ne voyais pas les producteurs se lancer dans un remake du seul film où joue George Lazenby ni Sam Mendes en réaliser un. Aussi, j'étais très pressé de découvrir comment le SPECTRE avait été ressuscité. Ce qui attisait également ma curiosité était l'annonce de Christ

Kaïken (2012) - Jean-Christophe Grangé

" La pluie. Le mois de juin le plus merdique de tous les temps. Depuis plusieurs semaines, la même rengaine, grise, trempée, glaciale. Et c'était encore pire la nuit. Le commandant Olivier Passan fit claquer la culasse de son Px4 Storm SD et le posa sur ses genoux, cran de sûreté levé. Il reprit le volant de la main gauche et sait de l'autre son Iphone. Le programme GPS tournait sur l'écran tactile, éclairant son visage par en dessous, façon vampire.  - On est où ? grogna Fifi. Putain, on est où, là ? Passan ne répondit pas. Ils roulaient lentement, phares éteints, distinguant à peine le décor. Un labyrinthe circulaire, à la Borges. Des murs courbes tapissés de briques et d'enduit rosâtre, multipliant les entrées, les allées, les détours, mais repoussant toujours l'intrus vers l'extérieur, à la manière d'une muraille de Chine qui tournerait sur elle-même, protégeant un centre mystérieux. Le labyrinthe n'était qu'une cité classée ZFU : zo

Die another day (2002) - Lee Tamahori

Die another day est à Pierce Brosnan ce que Moonraker était à Roger Moore ; et, c'est généralement oublié, ce que You only live twice était à Sean Connery, c'est-à-dire un James Bond s'engageant sans retenue dans un délire science-fictionnel que j'apprécie peu. Cela n'a rien à faire dans un James Bond. J'ai encore en tête les premiers mots entendus au cinéma lorsque le générique de fin a débuté : "On dirait une parodie !" prononcés par mon ami Julien qui était avec moi. Avec Die another day , les producteurs entendaient célébrer les quarante ans de vie sur grand écran du personnage de Ian Fleming et ils l'ont fait de la pire façon qu'il soit. Multiplier les références et autres clins d’œil à tous les précédents films ne donne pas nécessairement un bon James Bond. Non, 007 ne peut pas conduire une Aston-Martin invisible ni échapper à un rayon laser tiré d'un satellite en orbite autour de la terre, tout comme ses ennemis ne cha