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Articles

Affichage des articles du février, 2017

The enforcer (1976) - James Fargo

Les affiches des deux premiers Harry Callahan, Dirty Harry et Magnum force , sont des dessins en perspective avec un Clint Eastwood pointant son magnum 44 vers le public. Celle de The enforcer est plate... à l'image du film. En effet, la mise en scène de James Fargo n'a rien d'exceptionnel tout comme le scénario qui réduit le rôle principal à sa plus simple expression, gommant les ambiguïtés qui existaient précédemment. Harry Callahan est considéré comme étant un flic expéditif ? Très bien, mettons-le en scène dans diverses situations où il pourra sortir son gros flingue et taper du poing sur divers voyous.  Harry Callahan est jugé comme étant un flic misogyne ?  Très bien, collons-lui un partenaire féminin envers qui il pourra sortir quelques répliques sexistes dont elle s'offusquera (l'inspectrice Kate Moore interprétée par Tyne Daly). Harry Callahan ne supporte pas la bureaucratie ? Très bien là encore, mettons-le dans une situation où il sera e

Le barracuda (1961) - André Caroff

" La pénombre était tombée et la pâle lueur d'une lune naissante argentait les choses. Une piste étroite longeait la grève et descendait entre les palmiers géants aux formes élancées. L'eau du golfe luisait sous la brise légère qui retroussait les vagues et, sur le rivage, le sable fin gardait la trace de leur passage humide et caressant. Assis dans un rayon de lune, Juanito, indifférent au féérique paysage qui l'entourait, contemplait fixement le passage que l'eau avait creusé entre les rochers rouges. Ce passage, Juanito l'avait nommé "le passage des requins" et il l'avait considéré comme tel jusqu'au jour où le barracuda l'avait emprunté ". Le barracuda a toujours été dans la famille. Enfant, sa couverture m'impressionnait. Cet énorme requin la traversant la m'effrayait. Il était le danger. Le visage féminin aux lèvres entrouvertes évoquait un érotisme dont je n'ai eu conscience qu'aux premiers émois adolesc

James Bond is forever

Ian Fleming is forever fut mon billet de conclusion de la lecture des Fleming, de tous les Fleming puisqu'en dehors des James Bond, nous lui devons The diamond smugglers , Thrilling cities et Chitty chitty bang bang the magical car . Maintenant que j'ai revu, pour la énième fois, tous les James Bond dans les conditions optimales des Blu-ray, voici une conclusion sur ce personnage qui me passionne depuis 1988 ; une conclusion non définitive, j'en ai bien conscience, parce que " James Bond will return ". Que me plait-il tant dans le fait de voir et revoir depuis bientôt trente ans, ces films forcément inégaux et aux styles si différents ? Car même devant les plus mauvais ( Live and let die , Moonraker ), même devant l'interprète le plus éloigné du personnage qu'avait créé Ian Fleming (Roger Moore), je prends plaisir. A chaque fois que je me suis interrogé sur le sens profond de cette fascination, je n'ai pas trouvé de réponse satisfaisante. Peu

Ian Fleming's James Bond : Annotations and chronologies for Ian Fleming's Bond stories (2006) - John Griswold

J'ai chroniqué tous les livres de Ian Fleming comme l'intégralité des films les adaptant, à l'exception de la version parodique de Casino Royale de 1967 (j'ai le DVD mais ce film n'est qu'une ennuyeuse comédie). Je peux affirmer aujourd'hui que le James Bond qui m'intéresse principalement est celui des romans et des nouvelles de Fleming. Il est dommage que l’œuvre qu'il a laissée soit trop peu connue. Elle se distingue pourtant des romans d'espionnage de l'époque, par sa qualité d'écriture et par l'originalité de l'univers créé. Loin de se réduire à de strictes intrigues d'espions jouant au chat et à la souris sur le grand échiquier international, l'univers de Ian Fleming est étonnamment romanesque. Pour rédiger son Ian Fleming's James Bond : Annotations and chronologies for Ian Fleming's Bond stories , John Griswold a réalisé un important travail d'analyse des récits originaux (romans et nouvelles), no