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Articles

Affichage des articles du octobre, 2016

En baie de Somme - 29 et 30 octobre 2016

Photographies - Stéphanie : http://justmefanny.blogspot.fr/

Magnum Force (1973) - Ted Post

Malgré les foudres qui se sont abattues sur Dirty Harry en 1971, Clint Eastwood récidive deux ans plus tard avec ce Magnum Force où il enfile à nouveau le costume de l'inspecteur Harry Callahan. Je pourrais, comme beaucoup (trop) d'autres expliquer que cette suite est une réponse au supposé fascisme du personnage et du film précédent parce que l'inspecteur se trouve confronté à des flics qui n'hésitent pas à assassiner toutes sortes de délinquants, mafieux, proxénètes et autres individus responsables de tous les maux de la société et que Harry est loin d'approuver leurs méthodes. Mais je ne ferais que répéter un discours qui m'inscrirait dans une chaîne moutonnière sans faire preuve du moindre esprit critique. Alors non. Quand on s'apprête à regarder un film dont les affiches mettent en évidence un Clint Eastwood brandissant un énorme revolver vers le public en exagérant délibérément la perspective, il ne faut pas s'attendre à un spectacle des

The magnificent seven ride! (1972) - George McCowan

Avec The magnificent seven ride! , on touche le fond. Scénario, mise en scène, personnages, rien n'est intéressant ni divertissant.  Adieu le format 2,35:1 pour le 1,85:1 moins impressionnant ; et la mise en scène de George McGowan est tellement plate qu'elle ne masque pas l'aspect téléfilm de son long métrage, un sentiment renforcé par des décors médiocres et des acteurs inexpressifs. Même Lee Van Cleef , à qui est cette fois confié le rôle de Chris, n'exprime pas grand chose. Pour le scénario, c'est le même bouillon : le manque d'imagination est flagrant. C'est d'un tel ennui que j'ai failli m'endormir. Le contraste entre les qualités de The magnificent seven et la pauvreté de ce dernier opus est saisissant. The magnificent seven aurait du rester un unique film.

Durango - Tome 17 : Jessie

Je n'imaginais pas apercevoir un nouveau tome de la bande dessinée Durango en parcourant les rayons d'une enseigne culturelle bien connue. En effet,  Le crépuscule du vautour semblait vouloir conclure les aventures du pistolero créé par Yves Swolfs en 1981. De plus, le temps entre chaque nouvel album s'allongeait et Swolfs, bien que gardant la maîtrise du scénario, avait délégué le dessin à un autre dessinateur, Thierry Girod. Il me semblait aussi qu'il préférait se consacrer à d'autres séries de sa création ( Le prince de la nuit , Légende ). Désormais, c'est à un certain Iko qu'est confié la mise en images. Bien qu'un peu trop chargé à mon goût, le graphisme m'a néanmoins rappelé celui des premiers albums dessinés par Swolfs lui-même, avant qu'il ne le "lisse". C'est plutôt plaisant car c'est principalement pour le style du dessin que je me suis attaché à ces westerns dès le milieu des années quatre-vingt. Les nombre

Radin! (2016) - Fred Cavayé

Il était très loin de mes pensées cet ami... ce copain... cette connaissance... enfin, ce gars qui s'était greffé à notre bande de potes pendant quelques années et qui avait d'énormes oursins dans le porte-monnaie. Son souvenir s'est rappelé à moi dès les premières minutes de Radin! .  Qu'est devenu Sam, lui qui demandait très régulièrement, pour économiser de l'essence, qu'on vienne le chercher chez lui pour aller au bar de nuit où l'on avait pris l'habitude de passer nos samedis soir autour d'une bière entre deux parties de billard ou de baby-foot ? Pourtant, c'était lui qui avait le moins de route à faire ! Je crois que c'est Guillaume qui a endossé le plus souvent du rôle de taxi ; et moi, le plus rarement, parce que je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule. Pour tout remerciement, Guillaume a eu droit à une Amstel... la bière la moins onéreuse... "pour le chauffeur !" lui avait lancé Sam, généreusement.

Guns of the magnificent seven (1969) - Paul Wendkos

Il ne reste rien du casting original et c'est cette vieille baderne de George Kennedy qui remplace Yul Brynner pour jouer Chris. Guns of the magnificent seven est pourtant plus convaincant que la précédente suite au célèbre film de John Sturges . Des efforts ont été faits pour que le scénario soit un peu plus intéressant que celui de Return of the seven (ce n'était pas difficile) et la mise en scène de Paul Wendkos est meilleure que celle de Burt Kennedy . Elle n'atteint cependant pas la classe du premier film, bien sûr. On sent quand même que les moyens ont été alloués afin d'obtenir un spectacle honnête. Un village mexicain subit, non pas le harcèlement d'une bande de bandits comme c'était le cas dans les deux précédents films, mais celui de l'armée officielle du pays. N'ayant aucune aide des révolutionnaires dont le chef ne pense qu'à se distraire avec l'alcool et les femmes, les villageois n'ont pas d'autre choix que de