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Articles

Affichage des articles du septembre, 2015

Le Chat - Tome 19 : Le chat passe à table

Depuis ces années d'existence, d'apparitions dans la presse, de déclinaisons sur de nombreux supports et d'occupations de son auteur de fauteuils de plusieurs émissions télévisuelles, je ne m'étais pas aperçu qu'en réalité je n'avais aucun album du Chat de Philippe Geluck . La surmédiatisation de ce qui marche au point d'en devenir "transparent" est un vrai problème. Mes connaissances dans le domaine de la publicité et du marketing étant des plus limitées, il doit quand même bien y avoir une justification à agir de la sorte. Pourtant, souvent, les dessins de Geluck me font plutôt rire. Provocateur ou consensuel, plutôt intelligent et souvent drôle, fin mais parfois grossier, judicieux ou absurde, le Chat, c'est tout cela à la fois. Voici bientôt un an que m'a été offert le nouvel album sorti, Le Chat passe à table . Déjà le dix-neuvième ! Je me suis trouvconfronté à un problème inédit pour en rédiger une chronique. En effet, pas de

James Bond 007 "Licence de tuer" (1987) - Jean-Marc Paland & Jean-Marc Pinson

Ce n'est rien de dire que l'univers de James Bond a fait l'objet d'un nombre important de livres le traitant sous divers angles d'approches. A moins d'être constamment à l'affût, il est difficile de tous les lire ; et tous n'en valent pas la peine. Mes parents connaissant évidemment ma passion pour le personnage et arpentant régulièrement les brocantes et autres marchés aux puces reviennent parfois avec une trouvaille à mon intention, au cas où je ne l'aurais pas. D'ailleurs, bon nombre de livres et d'objets liés à James Bond ont été acquis de cette façon, livres de Fleming inclus. C'est ainsi que j'ai récemment pu lire ce James Bond 007 "Licence de tuer" qui date déjà de 1987. Bien qu'un peu vieillot dans sa conception, c'est plutôt un bel ouvrage et assez intéressant dans certains de ses propos. La place donnée au film avec George Lazenby, On her Majesty's secret service , est assez remarquable et l

Blacksad - Tome 5 : Amarillo

C'est avec un sujet sur le premier tome de cette bande dessinée, Quelque part entre les ombres , que j'ai ouvert La maison de Gaspard. Il me semblait être une bonne entrée en matière pour ce que je voulais faire avec ce blog. Les trois albums suivants ont également été chroniqués et l'heure est venue de passer au cinquième. L'ambiance polar n'est plus de mise. C'est le genre du road movie qui est développé avec Amarillo , ce qui peut surprendre. Comme n'importe quelle série, qu'elle soit littéraire, filmographique, télévisuelle ou comme ici dessinée, arrive toujours le moment où il convient de se renouveler pour éviter la routine et donc l'ennui du public mais s'écarter du domaine qui a "accroché" les intéressés peut aussi entrainer sa désaffection. Je n'ai rien contre le fait que Blacksad se fasse moins polar car c'est avant tout pour ses qualités graphiques que j'ai lu les albums précédents mais ici, les dessins m&#

The book of souls (2015) - Iron Maiden

En 1992, parce que la pochette me plaisait, parce qu'une connaissance m'avait prêté quelques mois auparavant Killers , leur deuxième album et que j'avais bien apprécié, j'ai acheté Fear of the dark , le neuvième album du célèbre groupe de heavy metal, Iron Maiden qui venait de sortir. Et depuis, leur musique m'accompagne au gré des solos de guitare de Dave Murray et de la puissante voix de Bruce Dickinson . Je l'attendais plutôt impatiemment The book of souls , d'autant plus que malgré les obstacles de l'année dernière (mes proches savent ce dont il s'agit), j'ai pu les voir pour la première fois le 3 juillet au Main Square Festival d'Arras, ce qui a ravivé ma ferveur pour ce groupe. Alors, comment est-il le Iron Maiden 2015 ? Eh bien, il est plutôt bon, il est même très bon. J'avais un peu peur de la déception car depuis le retour de Bruce Dickinson après la triste période Blaze Bayley (comment un groupe aussi mythique

De cœur inconnu (2011) - Charlotte Valandrey

" Paris, novembre 2005 J'ai fait un rêve tenace, obsédant, qui m'aveuglait encore au milieu de la nuit quand je me suis réveillée en hurlant. J'étais morte. Enfin. Une dernière réplique sismique, deux ans après ma greffe, avait été fatale à mon cœur d'adoption. Un troisième infarctus et le bon, le big one. On ne peut pas survivre à tout. Au début de mon rêve, tout semblait plus vrai que vrai. La douleur paralysante dans le torse qui gagne tout le bras jusqu'aux doigts raidis, ce glaive enfoncé brutalement en moi, puis l'affaissement, comme si mon corps fondait, et le trou noir, les sirènes lancinantes qui font frissonner ma peau, comme une succession de crissements de craie. Puis l'agitation dans le centre de soins intensifs de cardiologie et ces tubes d'un coup plantés partout en moi, ces banderilles translucides piquées dans mon corps encore mouvant. Autour de moi un mur d'écrans, des moniteurs de contrôle de vie. Ça ressemble à une ré