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Articles

Affichage des articles du décembre, 2015

Dans les coulisses de SPECTRE (2015)

Au cinéma, je crois en réalité être passé un peu à côté de SPECTRE . L'avis que j'ai publié rapidement après l'avoir vu n'est d'ailleurs pas des plus convaincants. Malgré ses scènes d'action, je ne m'attendais pas à ce travail d'ambiance quasi permanent. Skyfall avait amorcé la tendance, SPECTRE la confirme et la prolonge. Ainsi, j'attends la sortie en vidéo pour revoir mes impressions. Il est loin le 007 rigolard de Roger Moore. Et heureusement ! Le cinéma de divertissement se veut de plus en plus sérieux et grave. C'est une tendance qui se généralise et l'univers de James Bond ne pouvait pas échapper à cette inflexion ; et d'une certaine manière, il rejoint ce qu'avait créé Ian Fleming dans les années cinquante. Le livre dont il est question ici regroupe un ensemble de photos qui couvre les mois de tournage du second Bond de Sam Mendes, Mexique, Italie, Autriche, etc. Bien sûr, il y a un côté promotionnel dans l'

Walking dead - 11. Les chasseurs

Sur la route vers Washington, Rick et ses compagnons croisent le chemin du pasteur Gabriel qui leur assure qu'il vit depuis tout ce temps seul dans son église. Parallèlement, l'un des survivants, Dale est enlevé. Ils sont visiblement suivis mais impossible tout de suite de savoir par qui et combien de personnes. Les chasseurs est un onzième volume  assez intense en suspense et mystères. Il n'est pas très étonnant de voir apparaitre un personnage de pasteur. Nous sommes dans une œuvre américaine, ne l'oublions pas, et très souvent, la question religieuse est soulevée quel que soit le support culturel utilisé ; et bien sûr, face aux morts qui se sont mis à marcher, la foi de l'homme d'église est mise à rude épreuve, et le comic le fait comprendre. Un classique américain en quelque sorte. Plus surprenant est le thème du cannibalisme qui est ici mis en scène. En effet, les gens qui rodent autour de Rick et ses compagnons d'infortune en veulent à leur

Trigger mortis (2015) - Anthony Horowitz

" C'était ce moment de la journée où le monde commence à fatiguer. Le soleil se posait sur l'horizon. Un faisceau rougeoyant rampait à la surface des vagues et, sur le ciel vide, un vol d'oiseaux dessinait des motifs aléatoires. Le vent était tombé et la chaleur de l'après-midi était devenue oppressante, emprisonnée dans une brume de poussière et de vapeurs d'essence. Au milieu de cette brume, le break Crosley bleu sombre se retrouva soudain seul sur la route 13, en direction de l'intérieur des terres. La Crosley était une vilaine voiture avec un nez proéminent et une cabine rectangulaire, sa carrosserie déjà attaquée par la rouille. Le conducteur, penché sur le volant  et les yeux fixés sur la route, l'avait achetée trois cent dollars à un marchand d'occasions qui avait juré qu'elle consommait six litres au cent et montait jusqu'à quatre-vingt kilomètres-heure. Bien entendu il mentait, avec le sourire chaleureux et la denture parfaite d

James Bond : L'encyclopédie 007 - Guillaume Evin

Dès que j'ai ouvert  James Bond : L'encyclopédie 007 de Guillaume Evin paru il y a peu, j'ai tout de suite senti que ce livre allait me plaire. La mise en pages est agréable, un bon nombre de photos sont rares, en tout cas je n'avais jamais vu beaucoup d'entre elles. Mais surtout, ce qui me motive, ce sont les informations qu'il peut contenir. Alors, le texte est-il intéressant ? La rédaction est de bonne tenue. Outre le fait que l'auteur rapporte des informations et des anecdotes connues de longue date pour certaines, il en donne aussi un certain nombre que j'ignorais ; et avec aujourd'hui près de trente ans de passion bondienne, il devient difficile de me surprendre sur le sujet. Je ne savais pas par exemple que Lambert Wilson était de ceux qui avaient été approchés pour succéder à Roger Moore. Je n'ose même pas imaginer ce qu'aurait donné The living daylights avec lui, je ne l'ai jamais trouvé très crédible dans les films où

Durango - Tome 14 : Un pas vers l'enfer

De 1981 ( Les chiens meurent en hiver ) à 1998 ( Sans pitié ), Yves Swolfs s'est chargé des dessins et des scénarios de Durango, série de bandes dessinées qu'il a lui même créée. J'ignore les raisons qui l'ont conduit à confier, à partir de ce quatorzième numéro, les dessins à Thierry Girod dont le style est assez proche de celui de Swolfs qui reste maître de l'histoire. Durango est sur la trace d'hommes de main qui exercent menaces et pressions sur des petits propriétaires de mines afin qu'ils signent sous la contrainte la vente de leur exploitation. C'est assez étonnant de le voir prendre la défense de ces petits exploitants. Ce n'est pas très "western italien", constante source d'inspiration de cette série dessinée et ce n'est pas non plus dans l'esprit auquel elle nous avait habitué. Cependant, le scénario est assez malin pour mettre en scène les tourments de la veuve d'un de ces propriétaires, rongée par le dég