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Articles

Affichage des articles du 2013

Il était une fois en France - Tome 3 : Honneur et police

Fabien Nury et Sylvain Vallée  poursuivent la narration de l'histoire de Joseph Joanovici sous l'occupation allemande avec ce troisième tome de leur série Il était une fois en France . Le ferrailleur se doute bien que les allemands partiront un jour ou l'autre et que tôt ou tard viendra l'heure des règlements de compte. Il sait que ses activités avec les nazis risquent de lui causer quelques ennuis. Il s'intéresse alors à la résistance et entreprend de se rapprocher du réseau Honneur et police. Entreprendre est le mot juste. A sa maîtresse, il parle " d'investir dans la résistance " grâce à l'argent qu'il a accumulé en collaborant avec l'occupant. Il n'est en rien épris de valeurs le poussant à lutter contre les nazis, il s'agit surtout pour lui de blanchir son argent et de sauver sa peau lorsque le vent aura tourné. A nouveau, les auteurs parviennent à illustrer les ambivalences de Joseph Joanovici qui, plus que jamais, se m

Vingt-neuf mois de blog - Les statistiques

Les statistiques mensuelles sont en baisse. 1725 pages vues, ce qui fait un total de 50416 depuis le début. Les 10 articles en tête : Les 10 pays visiteurs en tête :

Diamonds are forever (1971) - Guy Hamilton

Diamonds are forever  commence par un prégénérique plutôt prometteur. En quelques scènes mouvementées, on assiste à un James Bond déterminé à trouver Ernst Stavro Blofeld , le chef du SPECTRE qui a assassiné Teresa di Vincenzo alors qu'ils venaient de se marier. L'agent finit par mettre la main sur son ennemi juré et à le tuer. Avec le retour de Sean Connery , cette entrée en matière est efficace ; mais les choses se gâtent après le générique chanté par Shirley Bassey , l'un des meilleurs. Sean Connery a perdu de sa prestance. Il a pris quelques kilos disgracieux et quelques bourrelets qu'il peine à cacher. S'il se montre plus impliqué que dans You only live twice , son interprétation de James Bond est aussi plus lègère, plus décontractée, prémices de ce que deviendra le héros avec Roger Moore . Le traitement réservé à d'autres personnages s'avère aussi décevant. De la contrebandière de diamants à la personnalité assurée au début du film, Tiffany

Chaud beffroi (2007) - Emmanuel Sys

"- Vous, les policiers, vous êtes quand même spéciaux ! Le lieutenant de police Frédéric Preux, allongé sur le lit, tourna la tête vers celle qui avait prononcé cette phrase. Ils venaient de faire l'amour et il crut que la remarque avait trait à sa façon de procéder. Pourtant, il avait eu l'impression qu'elle ne boudait pas son plaisir ". J'aurais bien aimé rédiger un article positif sur ce Chaud beffroi , l'auteur Emmanuel Sys m'ayant semblé sympathique lorsque je l'ai rencontré au salon du livre de La Bassée . Il m'avait dit qu'il était reconnu pour ses intrigues difficiles à résoudre et dans sa dédicace, il m'invitait à trouver le coupable avant ses enquêteurs. Hélas, à peine au tiers du roman, je m'ennuyais déjà et me contentais de suivre l'histoire passivement au lieu de me creuser les méninges, de chercher les indices entre les lignes. Yves Frémaux, le candidat UMP à la mairie de Lille aux prochaines élection

Ian Fleming is forever

Combien de fois ai-je vu les films de James Bond depuis ce jour de 1988 où la découverte de Dr No  à la télévision m'avait fortement impressionné ? Je l'ignore, j'ai cessé de compter. D'ailleurs, depuis que m'a été offert l'année dernière le coffret blu-ray Bond 50, je les revois à nouveau un à un dans une qualité d'image et de son inédite. On peut percevoir des détails jamais observés auparavant. C'est une redécouverte ; un vrai plaisir. Après une énième rétrospective de toute la série cinématographique en 2009 et 2010, je ne me voyais pas enchaîner à nouveau rapidement sur le premier film avant au moins... deux ans... maximum. En réalité, pour la première fois, je craignais de me lasser. Je n'avais cependant pas non plus très envie d'ignorer complètement l'univers bondien pendant une aussi longue période. Il fallait que mon addiction à ce personnage soit un tant soit peu nourrie. Mon regard s'est alors tourné vers les livres de Ia

Vingt-huit mois de blog - Les statistiques

Après quatre mois où le nombre de pages vues était en dessous des 2000 mensuelles, le mois de novembre marque une hausse puisque le nombre de pages vues est de 2325. Le total depuis l'ouverture du blog est de 48615. Les 10 articles les plus vus sont les mêmes... ... comme les 10 premiers pays visiteurs :

The Hobbit - An unexpected journey (2012) - Peter Jackson

Je n'ai pas lu The Hobbit , le livre de J. R. R. Tolkien d'où est issu le présent film, premier opus d'une trilogie dont le deuxième sort dans quelques semaines et le troisième l'année prochaine. J'avais tenté la lecture de The Lord of the rings mais j'avais abandonné assez rapidement tant l'ensemble me semblait long et assez ennuyeux. En revanche, j'avais adoré les adaptations que Peter Jackson en avait tiré, impressionnante trilogie de fantasy . J'avais prévu de voir The Hobbit au cinéma mais j'ai trop attendu, un peu freiné par les critiques mitigées voire mauvaises dont il a fait l'objet ; et le film a été retiré de l'affiche. J'ai acheté le Blu-ray 3D à sa sortie mais son visionnage fut à plusieurs reprises retardé. Là aussi, le souvenir des avis loin d'être dithyrambiques a du me conduire à ne pas me précipiter pour mettre le disque dans le lecteur ; mais interpellé par la campagne de promotion qui a commencé pour

Octopussy and The living daylights (1966) - Ian Fleming

Ne nous trompons pas, The man with the golden gun est le dernier livre écrit par Ian Fleming et il s'agit donc bien de la dernière aventure de James Bond qu'il ait imaginée. Octopussy and The living daylights  est un recueil de nouvelles paru deux ans après la mort de l'écrivain et qui regroupe en fait des textes publiés précédemment dans différentes publications. Ainsi, ce dernier livre sorti à titre posthume ne suit pas la progression que Ian Fleming s'est attaché à élaborer d'un ouvrage à l'autre. Le recueil For your eyes only  marquait une pause dans cette progression. C'est après celui-ci qu'apparaît le SPECTRE alors que jusque là, l'agent du MI6 avait systématiquement combattu de façon directe ou indirecte SMERSH et l'URSS. Le recueil Octopussy and The living daylights  peut se voir non pas comme une pause mais comme des archives exhumées pour évoquer quelques missions passées de James Bond  qui ont été rapportées par son créateur

On her Majesty's secret service (1969) - Peter Hunt

Sean Connery ne souhaitant plus interpréter James Bond , il a fallu le remplacer et c'est sur George Lazenby que s'est arrêté le choix des producteurs. Dommage. S'il est bon dans les scènes physiques, s'il n'est pas aussi mauvais acteur qu'on a bien pu l'affirmer, il ne parvient jamais à convaincre entièrement malgré l'humanité qu'il donne à son personnage, ce que Sean Connery n'avait pas eu l'occasion de mettre en avant. En ce qui me concerne, le principal problème de George Lazenby est son visage. Le nez tordu vers la gauche et le menton vers la droite, oreilles décollées et gros grain de beauté sur la joue, il affiche une tronche qui va de travers. C'est assez gênant pour jouer les espions romantiques tombant amoureux de la formidable Teresa Di Vincenzo , un amour réciproque qui se conclura par un mariage... et la mort. C'est bien là le seul défaut majeur de On her Majesty's secret service  qui est peut-être l'uniqu

9 mois ferme (2013) - Albert Dupontel

J'aime bien Albert Dupontel . Je l'ai déjà dit dans mon article sur Le convoyeur , je le considère comme l'un des meilleurs acteurs-réalisateurs français actuels. Ainsi, je ne pouvais pas passer à côté de 9 mois ferme dont il a écrit le scénario, où il assure la mise en scène et dans laquelle il partage la tête d'affiche avec Sandrine Kiberlain . Ariane Felder (Sandrine Kiberlain) est juge d'instruction. Célibataire endurcie, elle ne vit que par et pour son travail et est promise aux plus hautes fonctions de la magistrature. Lors du réveillon de fin d'année, elle est encore dans son bureau au milieu de ses dossiers alors que ses collègues font la fête dans l'enceinte du tribunal. Ceux-ci viennent la chercher et parviennent tant bien que mal à la convaincre de les rejoindre. Elle finit par se lâcher et se prend une cuite phénoménale dont elle n'aura aucun souvenir le lendemain. Six mois plus tard, elle apprend qu'elle est enceinte de six moi

Vingt-sept mois de blog - Les statistiques

On reste dans un nombre de pages vues similaires par rapport au mois dernier. 1896 pages vues ce mois-ci, ce qui amène l'historique global des pages vues à 46217. Un petit changement dans le top 10 des articles les plus vus depuis l'ouverture. Le sujet consacré au roman Goldfinger  quitte la 10 ème place et est remplacé par celui qui concerne Les bronzés font du ski . Pages vues par pays

Paris Match - Historia - Hors-série - James Bond, des films, du rêve et la réalité - 17 octobre 2013

En cette période plutôt calme en actualités bondiennes, il est assez surprenant de découvrir dans les rayons des maisons de la presse une revue entièrement consacrée à James Bond , d'autant plus qu'elle ne se contente pas d'une énième rétrospective des films depuis Dr No . Il s'agit d'un hors-série concocté par les magazines Paris Match et Historia dont l'ambition est annoncée en première de couverture : " Depuis 1953, les grands événements historiques qui ont inspiré l'oeuvre de Ian Fleming ". Effectivement, on débute avec Ian Fleming mais de façon trop courte à mon avis. Après un chapitre "Ian Fleming et James Bond tel père tel fils", plutôt pas mal d'ailleurs et rédigé par Victor Battaggion présenté comme " passionné par l'itinéraire de Ian Fleming ", on passe aux films alors qu'il y avait un peu plus de choses à dire sur ce qui a inspiré le créateur de James Bond dans l'écriture de ses aventures ; mais bo

Alex (2011) - Pierre Lemaître

" Alex adore ça. Il y a déjà près d'une heure qu'elle essaye, qu'elle hésite, qu'elle ressort, revient sur ses pas, essaye de nouveau. Perruques et postiches. Elle pourrait y passer des après-midi entiers. Il y a trois ou quatre ans, par hasard, elle a découvert cette boutique, boulevard de Strasbourg. Elle n'a pas vraiment regardé, elle est entrée par curiosité. Elle a reçu un tel choc de se voir ainsi en rousse, tout en elle était transformé à un tel point qu'elle l'a aussitôt achetée, cette perruque. Alex peut presque tout porter parce qu'elle est vraiment jolie. Ça n'a pas toujours été le cas, c'est venu à l'adolescence. Avant, elle a été une petite fille assez laide et terriblement maigre. Mais quand ça s'est déclenché, ç'a été comme une lame de fond, le corps a mué presque d'un coup, on aurait dit du morphing en accéléré, en quelques mois, Alex était ravissante. Du coup, comme personne ne s'y attendait plus, ce

The invisible man (1933) - James Whale

Je poursuis le visionnage des films regroupés dans le coffret blu-ray des classic monsters du studio Universal. Cette fois, il s'agit de The invisible man , libre adaptation du roman de Herbert George Wells réalisée par James Whale qui avait déjà mis en scène Frankenstein (inclus dans le même coffret et que j'ai chroniqué ICI ). Je n'avais jamais eu l'occasion de voir ce classique de l'épouvante même si j'avais vu d'autres productions dont le personnage principal est un personnage invisible. Il y a Memoirs of an invisible man (l'un des rares John Carpenter m'ayant un peu déçu), Hollow man (un Paul Verhoeven mal aimé mais que je trouve intéressant) et quelques épisodes des séries The invisible man avec David McCallum dans le rôle titre et Gemini man où le héros contrôle son invisibilité grâce à une montre spéciale. C'est pas une soirée d'hiver, sous la neige, que débute The invisble man . Les clients d'une auberge d'un

You only live twice par Mark Lanegan

J'avais rédigé précédemment quelques articles sur des reprises de chansons, en m'amusant à descendre ces versions, à juste titre. Ma liberté  par Chimène Badi à la sauce Gospel ou ce ringard de Didier Barbelivien entonnant  Que serais-je sans toi  avec Natasha St-Pier, c'est quand même se foutre de la gueule du monde. Je viens de découvrir une reprise d'un de mes thèmes préférés des films de James Bond, You only live twice par Mark Lanegan . You only live twice , initialement interprété par Nancy Sinatra , est certainement l'une des chansons bondiennes les plus reprises et donc, la concernant, on trouve à boire et à manger. Cette fois, c'est une très bonne surprise. Mark Lanegan, pionnier de la musique grunge au début des années 90 sans pour autant connaître le même succès que Kurt Cobain , offre sa voix rauque accompagnée principalement d'une guitare pour une ambiance presque désenchantée assez éloignée de la balade qui a servi de chanson au film épon

Il était une fois en France - Tome 2 : Le vol noir des corbeaux

L'histoire de Joseph Joanovici  se poursuit dans ce 2ème tome et même si les auteurs ont reconnu en introduction du 1er volet avoir mêlé aux événements réels des faits imaginés, il est évident qu'ils se fondent sur un travail de recherche plutôt conséquent. Pour appuyer leur travail, le lecteur a droit à une préface de Grégory Auda, ancien archiviste de la Préfecture de Police de Paris, doctorant en histoire et auteur de l'ouvrage Les belles années du "milieu" 1940 - 1944 . Ce "milieu", Joseph Joanovici va en devenir l'une des figures les plus emblématiques pendant l'occupation allemande. Le tome 2 commence le 14 juin 1940. Alors que Joseph Joanovici a l'opportunité de s'enfuir aux Etats-Unis, il décide au dernier moment de ne pas embarquer. Le récit laisse entendre que cette occasion lui est possible grâce au versement de bakchichs venant de sa fortune. Alors qu'on peut penser qu'il a quelques scrupules à fuir grâce à son a

Vingt-six mois de blog - Les statistiques

Après le creux de la période estivale, le nombre des visites remontent. Ce dernier mois enregistre 1837 pages vues. Un peu décevant car j'avais réussi à dépasser les 2000 mensuels mais je reconnais que j'écris moins régulièrement dans le blog, non par manque d'envie mais par manque de temps. Le total des pages vues est maintenant de 44308. Les 10 articles les plus lus : Les 10 premiers pays visiteurs :

You only live twice (1967) - Lewis Gilbert

You only live twice  est le premier James Bond cinématographique décevant. Si le film enchaîne les scènes d'action en tous genres, on ne peut pas dire que l'ensemble soit franchement intense, la faute principalement à des personnages ayant très peu de consistance. James Bond  lui même est atteint par cette faiblesse de caractérisation et l'interprétation de Sean Connery  n'aide pas à rendre son personnage intéressant. L'acteur traverse le film un peu absent, se contentant parfois d'observer ce qui se déroule autour de lui entre les fusillades, les poursuites en voitures et les combats au corps à corps. La scène la plus significative de son manque d'implication est celle de l'assassinat d'Aki où James Bond ne semble pas ressentir une quelconque émotion. Il faut dire aussi que le scénario n'aide pas non plus à s'investir plus que ça. Il contient des choses que j'ai toujours trouvées absurdes à commencer par la fausse mort de James Bon