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Articles

Affichage des articles du février, 2016

Creed (2015) - Ryan Coogler

Mon grand-père, dans sa jeunesse, a été boxeur amateur. Dans les dernières années de sa vie, il entrainait des petits gars dans une salle de sport. Quand il regardait un match de boxe à la télévision, il était capable de compter les points pour chaque adversaire et son comptage était toujours conforme à ceux des juges officiels du match. Ainsi mon grand-père, c'est un peu Mickey ( Burgess Meredith ), le vieil entraineur de Rocky dans les trois premiers films, toutes proportions gardées bien sûr. Et maintenant, toujours toutes proportions gardées, c'est un peu Rocky. En effet, Creed est le septième film où le personnage fétiche de Sylvester Stallone apparait. S'il n'est pas titré Rocky VII, c'est parce que, cette fois, Rocky est maintenant entraineur et c'est le propre fils de son premier adversaire qu'il coache. Rocky Balboa , le sixième long métrage, était sensé être le dernier mais j'imagine que Stallone éprouve des difficultés à quitte

Skyfall (2012) - Sam Mendes (second billet)

Skyfall est pour le moment le seul James Bond pour lequel je consacre un second article (voir la première chronique ICI ). En effet, il était sorti au cinéma avant même que j'entame un nouveau marathon complet des films, cette fois avec les Blu-ray du coffret sorti pour les cinquante années cinématographiques du personnage de Ian Fleming ; et que ma famille m'avait offert. Seconde chronique mais c'est déjà la cinquième fois que je vois Skyfall . Pour certains Bond, je dois bien comptabiliser une vingtaine de visionnages, si je ne les ai pas déjà dépassé ; et j'envisage déjà de revoir toute la série, cette fois en conversion 3D. Puisque c'est possible désormais avec la télévision 3D, pourquoi pas ? Cela peut être amusant de revoir de cette façon tous ces films vus et revus au delà du raisonnable, même si convertir une vidéo de cette manière ne donne pas un résultat aussi satisfaisant qu'un Blu-ray déjà en 3D.   Ces considérations mises à part, qu'e

Age of heroes (2011) - Adrian Vitoria

La seule raison pour laquelle je me suis intéressé à ce Age of heroes est qu'un des acteurs (James D'Arcy ) interprète Ian Fleming , c'est-à-dire celui à qui nous devons l'espion britannique, James Bond 007 . L'action prend place pendant la seconde guerre mondiale à la création du 30 Assault Unit. L'histoire veut que ce soit Ian Fleming qui en soit à l'origine. Le personnage de Ian Fleming, ici, est en réalité secondaire puisque le film s'attache surtout à suivre l'unité militaire qu'il a initié au cours d'une mission en Norvège. Que cette mission ait réellement existé ou pas, je n'en ai aucune idée mais il est clair que le film ne dispose pas des moyens de ses ambitions. La photographie est pauvre, la mise en scène plutôt plate et le scénario n'offre aucun suspense ou de rebondissements palpitants. Décidément, lorsque Ian Fleming est utilisé dans une œuvre, c'est une déception. J'avais ainsi soigneusement évité de

Walking dead - 13. Point de non-retour

Les productions américaines, quel que soit le support, ne sont pas connues pour être des productions engagées ou à message ; et pourtant, il arrive qu'elles abordent des thèmes sociaux et sociétaux même quand elles n'apparaissent au premier abord qu'en tant que divertissement. Dans ce treizième volume de Walking dead , alors que nous sommes en présence d'un groupe qui tente un début de reconstruction de société, il est intéressant de constater que le premier thème abordé dans ce cadre est celui de la violence conjugale et la façon de rendre la justice face à ce problème. Ce n'est pas anodin, loin de là, et cela renvoie à l'une de nos principales questions au sein des nôtres. Je préfère toujours voir une œuvre qui, sous un enrobage de divertissement, dit des choses sur nous et notre monde, plutôt qu'une autre qui passe son temps à nous marteler un message qui finira par nous assommer. Je pense surtout au cinéma, puisque c'est depuis plusieurs déce

Durango - Tome 16 : Le crépuscule du vautour

Durango poursuit s a croisade vengeresse initiée dans Un pas vers l'enfer c'est-à-dire depuis que sa femme a été assassinée. Cette fois, il est très proche d'atteindre le haut responsable de sa mort. Sur sa route, il sauve la vie d'une indienne, une Washo, un peuple indien décrit comme pacifique. Les thèmes abordés restent fidèles à ceux abordés dans beaucoup de westerns italiens ou aux westerns américains qui en reprendront l'esprit. Les indiens sont vus comme les victimes de l'homme blanc et de la conquête de l'Ouest (c'est le sens du propos d'un film tel que Soldier blue ) qui n'est pas dépeinte sous son meilleur angle. Ainsi, Steiner, l'entrepreneur installé confortablement dans un wagon de son train particulier, n'a aucun scrupule à organiser pour son profit, la corruption d'élus locaux et le meurtre de ceux qui s'opposent à lui. Il m'a rappelé le personnage de Morton joué par Gabriele Ferzetti dans C'era una

24 - saison 5

L'avantage de revoir les saisons de 24 quelques années après leur diffusion télévisuelle, est qu'elles peuvent être appréhendées en dehors de toute approche passionnelle et de tout commentaire mis sur les forums internet où sont systématiquement pointées du doigt les énormités et autres incohérences. 24 a eu son lot de critiques plus ou moins justifiées en son temps, et parfois elles ont pu biaiser mon point de vue. Il s'agit cependant de la seule série qui m'a donné entière satisfaction jusqu'à son excellente et récente neuvième saison. Le sujet de l'antiterrorisme, le personnage principal Jack Bauer (Kiefer Sutherland dont c'est LE rôle de sa carrière), l'action en temps réel, le suspense omniprésent, tout cet ensemble me plait beaucoup et continue à me plaire. C'est avec le recul nécessaire que j'ai enchainé cette fois les vingt-quatre épisodes de cette cinquième saison, pour m'apercevoir que mis à part les postulats de départ, j&#