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Articles

Affichage des articles du janvier, 2012

Captain America : The first avenger (2011) - Joe Johnston

A l'instar de Superman  chez DC , Captain America est le héros patriote des Etats-Unis de l'écurie Marvel . Affublé d'un costume aux couleurs de la bannière étoilée, le personnage est créé par Jack Kirby  et Joe Simon  dans les années 40 dont le premier ennemi sera Red Skull , nazi proche de Hitler. En ces temps d'adaptations de comics au cinéma, il fallait bien que ce super-héros passe sur grand écran, d'autant plus qu'on prépare le public à la sortie de The avengers  qui réunit, entre autres, Hulk , Iron Man , Thor  et ce Captain America . Les films des autres personnages cités étant sortis, c'était donc au tour de celui racontant l'histoire de Steve Rogers (interprété ici par Chris Evans  qui avait déjà joué un autre super-héros, la torche humaine  dans les deux récentes adaptations des Fantastic Four ), petit gringalet américain qui se voit systématiquement refuser toutes ses demandes d'engagement dans l'armée américaine et qui va donc dev

Six mois de blog, les statistiques

La maison de Gaspard a aujourd'hui 6 mois. Le blog commence à ressembler à quelque chose. Je ne savais pas du tout ce que je voulais en faire exactement ni sur l'étendue des sujets qui allaient y être abordés. Ça parle culture essentiellement, culture populaire principalement, ça me va très bien comme ça pour le moment. Quant à la mise en forme de l'ensemble, j'en suis satisfait mais je me connais, je vais m'en lasser et j'aurai tôt ou tard l'envie de changer quelque chose.  Pour ce mois écoulé, après une légère baisse de fréquentation en décembre, les pages vues ont à nouveau progressé à la hausse. C'est tout simplement le meilleur score avec 1632 pages vues, ce qui représente plus du quart de la fréquentation totale qui s'élève à 6070 depuis l'ouverture fin juillet 2011. Ça peut paraître un score modeste mais ce n'est pas bien grave, les retours que j'ai sont positifs. Je m'occuperai de certains moyens pour augmenter la fréquen

Climax ! Casino Royale (1954) - William H. Brown

On considère communément Sean Connery  comme étant le premier interprète de James Bond 007 avec Dr No  sorti en 1962 sur les écrans. Le rôle l'a rendu célèbre et a fait de lui une star. Ont ensuite pris la relève avec plus ou moins de bonheur George Lazenby , Roger Moore , Timothy Dalton , Pierce Brosnan  et enfin, à ce jour, Daniel Craig . Mais en réalité Sean Connery n'est pas le premier acteur à avoir joué le rôle du célèbre espion britannique. Pendant longtemps, a été mis de côté pour être finalement oublié Barry Nelson  qui a pourtant incarné James Bond dans l'épisode 3 de la saison 1 de la série Climax! et qui consistait en une adaptation de Casino Royale , le premier roman de Ian Fleming . Cette série a connu 4 saisons de 1954 à 1958 et chaque épisode était indépendant des autres. L'intrigue du roman a été simplifiée à l'extrême certainement du fait que c'était tourné en direct, ce qui donne d'ailleurs quelques erreurs et approximations amusantes

The diamond smugglers (1957) - Ian Fleming

James Bond 007  a été créé par Ian Fleming  qui a consacré la plupart de ses livres à son héros fétiche, double fantasmé de lui même. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il est l'auteur d'autres récits ne mettant pas en scène l'espion anglais. Bien sûr ceux-ci font figure d'exception. Pour 14 titres consacrés à James Bond, les lecteurs en ont 3 qui ne le sont pas. The diamond smugglers  est le premier. Paru en 1957, il ne s'agit nullement d'une fiction mais d'une sorte de reportage consacré au trafic de diamants constituant principalement en un témoignage d'un certain John Blaize, membre de l'Organisation Internationale de Sécurité de l'Industrie du Diamant (O.I.S.D). A en croire Fleming, John Blaize est un agent des services de renseignements de l'Armée anglaise à qui on a demandé d'intégrer une équipe chargée de lutter contre ce trafic de diamants entre les anciennes colonies africaines britanniques ( Sierra Leone , Afriqu

Malevil (1981) - Christian de Chalonge

Dans mon enfance, il y a quelques films qui m'ont marqué mais pour chacun d'entre eux ne me restait qu'une image : un être amphibie nageant au fond d'un lac ( The creature from the black lagoon ), une femme habillée en cow-boy face à des hommes menaçants ( Johnny Guitar ), un homme qui retire un masque pour révéler un visage de femme qui rit en regardant des voitures s'éloigner de son manoir ( Murder by death ), une communauté vivant dans les catacombes de Paris ( Les gaspards )  et enfin un décor apocalyptique où tentent de survivre une poignée de personnes ( Malevil ). Ces long-métrages étant loin de bénéficier d'une diffusion télé annuelle, les occasions de les revoir furent nulles et leur souvenir se perdit dans les tréfonds de ma mémoire pour se résumer à ces quelques images. Pourquoi ceux-là ? Leur originalité propre a dû marquer mon imaginaire. Avec l'apparition du dvd et constatant la sortie de titres rares et oubliés, ces films remontèrent à la

Friday the 13th (1980) - Sean S. Cunningham

Attention, si vous ne connaissez rien de ce film et souhaitez un jour vivre peurs et sursauts au pays de Crystal Lake, n'allez pas plus loin dans votre lecture. Mais si vous vous fichez de savoir la fin avant même de l'avoir vu parce que finalement, vous n'avez aucune envie de le voir, vous pouvez continuer... ou pas. On m'a fait remarquer que cette année il allait y avoir trois Vendredi 13, jour associé à certaines superstitions faisant de lui un jour de malheur. Le premier, c'est demain. Ou aujourd'hui si vous lisez cet article demain. Ou hier si vous le lisez dans deux jours. Ou il y a (complétez par le nombre de jours suivants le vendredi 13 janvier) jours. Combien sommes-nous à être atteints de paraskevidékatriaphobie ? Pour d'autres, c'est un jour de chance et ils s'en vont débourser leur argent aux cartes à gratter et autres loteries poussés qu'ils sont par les publicités de la française des jeux qui les invitent à conjurer le sort

Diamonds are forever (1956) - Ian Fleming

" Les deux pinces projetées en avant comme les bras d'un catcheur, le scorpion surgit, avec un bruissement sec, d'un minuscule trou de rocher. Vingt centimètres plus loin, au bas d'un monticule de sable, un petit scarabée se hâtait de quitter l'ombre d'un buisson épineux dans l'espoir de dénicher quelque meilleure provende. La brusque attaque du scorpion ne lui laissa pas le temps d'ouvrir les ailes. Le scarabée agita faiblement les pattes quand la pince acérée s'abattit sur son corps ; puis le dard jaillit, par-dessus la tête du scorpion, et frappa le coléoptère qui mourut instantanément ". Après trois romans de très bonne tenue ( Casino Royale , Live and let die  et Moonraker ), Diamonds are forever est un peu décevant du point de vue de l'intrigue. Chargé d'enquêter sur un trafic de diamants, James Bond prend la place de Peter Franks, un contrebandier qui doit passer des diamants d'origine africaine entre la Grande-Bretagne