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Articles

Affichage des articles du janvier, 2016

Quantum of solace (2008) - Marc Forster

SPECTRE établissant un lien entre tous les Bond de Daniel Craig, j'espérais revoir à la hausse Quantum of solace , ce dernier étant désormais intégré au sein d'une intrigue plus large. En effet, après la réussite Casino Royale , le deuxième Craig fut une grosse déception ; et l'est malheureusement resté après un récent nouveau visionnage en Blu-ray. Le fond de l'histoire, d'une simplicité enfantine, repose en fait sur un scénario mal fichu qu'un montage à la hache n'aide pas le spectateur à se sentir émotionnellement impliqué. Pourtant, nous sommes face à un 007 perturbé par la mort de Vesper Lynd et dont il entend venger la mort en remontant jusqu'aux véritables responsables. De la poursuite qui ouvre le film au combat de 007 contre Dominic Greene (un Mathieu Amalric qui pousse de ridicules cris stridents en tentant de tuer l'espion britannique avec une hache) à la fin du film, rien ne fonctionne véritablement sauf peut-être le passage

The stranger (2015) - Harlan Coben

" Non, sa vie ne bascula pas dès les premières paroles de l'inconnu. C'est ce qu'Adam Price se dit par la suite, mais il se mentait. Il avait su tout de suite, dès la première phrase, que c'en était fini de sa paisible existence d'homme marié et de père de famille. C'était une phrase toute simple pourtant, mais le ton entendu, empreint de sollicitude presque, lui fit comprendre que rien ne serait plus comme avant. - Vous n'étiez pas obligé de rester avec elle, lui dit l'inconnu. "   La situation personnelle et professionnelle de Adam est plutôt confortable. Avocat, il est marié à Corinne qui lui a donné deux garçons. La seule préoccupation du couple est d'espérer que l'un de leurs fils sera pris dans l'équipe de foot du collège. Un soir, dans un bar, un inconnu l'aborde pour lui affirmer que sa femme a simulé sa dernière grossesse, celle où elle avait fait une fausse couche. Puis, il quitte les lieux rapidement. Apr

Walking dead - 12. Un monde parfait

Eugene, le scientifique qui prétendait connaître ce qui avait causé le phénomène des morts vivants et que la réponse pour y mettre fin se trouvait à Washington, mentait. En réalité, il avait tout inventé pour se rendre intéressant et il s'était enfermé dans son mensonge. Et il n'est même pas scientifique. Les survivants font ensuite la découverte d'une communauté qui, derrière la protection de murs élevés ont réussi à retrouver une vie à peu près normale en créant un quartier entièrement sécurisé où un quotidien à peu près normal semble avoir repris. Passé l'étonnement d'assister à cette vie presque banale alors que depuis douze numéros, c'est un combat pour la survie qui domine les relations et les agissements des personnages, un malaise commence à imprégner le lecteur avant même qu'il n'attrape Rick et les siens. Cette communauté est trop belle pour être honnête... trop parfaite. A en croire la dernière image de ce volume, Rick, à qui a été

Gravé dans le sable (2014) - Michel Bussi

" 6 juin 1944, Omaha Beach, la Pointe-Guillaume La péniche ouvrit son ventre. Les cent quatre-vingt-huit rangers plongèrent dans l'eau froide puis se dispersèrent rapidement. Vus du haut de la Pointe-Guillaume, ils n'étaient guère plus grands que des fourmis sur une nappe froissée. Difficiles à viser. Lucky Marry parvint le premier sur la plage, à peine essoufflé. Il s'allongea dans le sable humide, protégé par un petit bloc de granit et la lourde caisse d'explosifs qu'il posa devant lui. Il entendit des bruits de pas rapides dans son dos et un souffle court. Ralph Finn se jeta lui aussi derrière l'abri de fortune. Vivant ! Il regarda un instant la Pointe-Guillaume, tout en haut dans la brume, puis le mur de béton, cinquante mètres devant eux. Il sourit à Lucky, un sourire de brave type pris dans la tourmente du monde, et pourtant prêt à se comporter en héros anonyme. Une explosion retentit à moins de dix mètres d'eux. Sans un cri. Des nuages

Star wars episode VII : The force awakens (2015) - J. J. Abrams

Bien que j'apprécie assez les premiers films des années soixante-dix et quatre-vingts, je n'avais pas l'intention d'aller voir ce nouveau Star wars, la faute à la deuxième trilogie que je trouve très faible et à l'attitude de George Lucas et ses multiples volte-face concernant  sa façon de gérer l'univers qu'il a lui même créé. Mais à plusieurs reprises, j'ai été invité à aller voir celui-ci et je n'ai pas été déçu, même si plusieurs fois, j'ai eu l'impression de voir un remake déguisé du premier film tant les ressorts scénaristiques sont similaires. J. J. Abrams a donc réussi là où George Lucas lui-même avait échoué, c'est-à-dire à donner une suite enthousiasmante aux films d'origine. On voyage à travers l'espace, d'une planète à une autre, le scénario est vivant, rebondissant, la caméra virevolte au sein d'une sympathique 3D et Harrison Ford ne cache pas le plaisir qu'il a à reprendre son rôle de Han Solo .

Casino Royale (2006) - Martin Campbell

A l'annonce de l'arrivée de Daniel Craig dans le rôle de James Bond, je dois bien reconnaitre que j'étais dubitatif, l'acteur étant physiquement très éloigné de son prédécesseur, Pierce Brosnan. Je n'ai pas voulu préjuger avant de voir Casino Royale et à la fin du film, un constat s'imposait : Daniel Craig est James Bond ; et aujourd'hui, après quatre films, je peux affirmer qu'il en est même le meilleur interprète. Je me souviens des commentaires désobligeants, parfois violents et agressifs, dont il a fait l'objet au moment de la sortie de ce film. C'était parfaitement injuste. D'ailleurs aujourd'hui, où sont passés les auteurs de cette diatribe ? Ils ont commencé à se calmer après la sortie de Casino Royale , ont tenté de revenir à la charge au moment de Quantum of solace (car il est vrai que c'est une déception pour beaucoup de monde) et se sont définitivement tus face à la réussite, tant artistique que commerciale, que rep

Durango - Tome 15 : El Cobra

El Cobra fait directement suite à Un pas vers l'enfer . Durango continue son escapade vengeresse. Dans le précédent album, il n'avait éliminé que les petites mains. Cette fois il entend bien remonter jusqu'au responsable du meurtre de sa femme, le commanditaire. Il s'agit d'un certain Steiner, un entrepreneur qui a confié à un tueur à gage le soin de liquider son intermédiaire parce que celui-ci s'est permis de le doubler. Bien sûr, les chemins de Durango et de ce El Cobra se croiseront. La narration est construite vers ce duel que l'on espère à la hauteur du suspense qu'elle met en place, d'autant plus que El Cobra est décrit comme étant une belle ordure. L'ambiance générale reste toujours assez proche des westerns italiens même si le style graphique s'est "lissé" depuis maintenant plusieurs albums, et même de façon un peu plus prononcée depuis que les crayons ont été confiés à Thierry Girod avec l'album précédent. Il s