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Articles

Affichage des articles du septembre, 2013

You only live twice par Mark Lanegan

J'avais rédigé précédemment quelques articles sur des reprises de chansons, en m'amusant à descendre ces versions, à juste titre. Ma liberté  par Chimène Badi à la sauce Gospel ou ce ringard de Didier Barbelivien entonnant  Que serais-je sans toi  avec Natasha St-Pier, c'est quand même se foutre de la gueule du monde. Je viens de découvrir une reprise d'un de mes thèmes préférés des films de James Bond, You only live twice par Mark Lanegan . You only live twice , initialement interprété par Nancy Sinatra , est certainement l'une des chansons bondiennes les plus reprises et donc, la concernant, on trouve à boire et à manger. Cette fois, c'est une très bonne surprise. Mark Lanegan, pionnier de la musique grunge au début des années 90 sans pour autant connaître le même succès que Kurt Cobain , offre sa voix rauque accompagnée principalement d'une guitare pour une ambiance presque désenchantée assez éloignée de la balade qui a servi de chanson au film épon

Il était une fois en France - Tome 2 : Le vol noir des corbeaux

L'histoire de Joseph Joanovici  se poursuit dans ce 2ème tome et même si les auteurs ont reconnu en introduction du 1er volet avoir mêlé aux événements réels des faits imaginés, il est évident qu'ils se fondent sur un travail de recherche plutôt conséquent. Pour appuyer leur travail, le lecteur a droit à une préface de Grégory Auda, ancien archiviste de la Préfecture de Police de Paris, doctorant en histoire et auteur de l'ouvrage Les belles années du "milieu" 1940 - 1944 . Ce "milieu", Joseph Joanovici va en devenir l'une des figures les plus emblématiques pendant l'occupation allemande. Le tome 2 commence le 14 juin 1940. Alors que Joseph Joanovici a l'opportunité de s'enfuir aux Etats-Unis, il décide au dernier moment de ne pas embarquer. Le récit laisse entendre que cette occasion lui est possible grâce au versement de bakchichs venant de sa fortune. Alors qu'on peut penser qu'il a quelques scrupules à fuir grâce à son a

Vingt-six mois de blog - Les statistiques

Après le creux de la période estivale, le nombre des visites remontent. Ce dernier mois enregistre 1837 pages vues. Un peu décevant car j'avais réussi à dépasser les 2000 mensuels mais je reconnais que j'écris moins régulièrement dans le blog, non par manque d'envie mais par manque de temps. Le total des pages vues est maintenant de 44308. Les 10 articles les plus lus : Les 10 premiers pays visiteurs :

You only live twice (1967) - Lewis Gilbert

You only live twice  est le premier James Bond cinématographique décevant. Si le film enchaîne les scènes d'action en tous genres, on ne peut pas dire que l'ensemble soit franchement intense, la faute principalement à des personnages ayant très peu de consistance. James Bond  lui même est atteint par cette faiblesse de caractérisation et l'interprétation de Sean Connery  n'aide pas à rendre son personnage intéressant. L'acteur traverse le film un peu absent, se contentant parfois d'observer ce qui se déroule autour de lui entre les fusillades, les poursuites en voitures et les combats au corps à corps. La scène la plus significative de son manque d'implication est celle de l'assassinat d'Aki où James Bond ne semble pas ressentir une quelconque émotion. Il faut dire aussi que le scénario n'aide pas non plus à s'investir plus que ça. Il contient des choses que j'ai toujours trouvées absurdes à commencer par la fausse mort de James Bon

24 - Saison 3

Il y a quelques mois a été annoncée le lancement d'une 9ème saison à la série 24 . Quelle coïncidence alors que j'ai commencé il y a quelque temps à revoir les précédentes. C'est ainsi que profitant du temps offert pendant mes congés estivaux que quelques soirées furent consacrées à la saison 3. Après la menace d'assassinat du candidat démocrate à la Maison Blanche ( saison 1 ) et celle de l'attentat à la bombe nucléaire ( saison 2 ), c'est le risque de la propagation d'un virus mortel qui pèse sur Los Angeles au cœur de ces 24 nouveaux épisodes. Cette fois, c'est à la lumière de Il superuomo di massa  de Umberto Eco que j'ai revu cette 3e saison. J'avais déjà entendu je ne sais plus quel "spécialiste" des séries (le journaliste  Alain Carrazé  ? Le médecin Martin Winckler  ? Un autre ?) affirmer que toutes ces séries qui venaient des Etats-Unis ne faisaient finalement que réinventer et moderniser le feuilleton avec ses héros, ses

Il superuomo di massa (1976 - Edition française 1993) - Umberto Eco

" Les essais de ce volume, écrits en diverses occasions, sont dominés par une seule idée fixe, qui d'ailleurs n'est pas de moi mais de Gramsci. Cette idée fixe, qui justifie le titre, est la suivante : "Quoi qu'il en soit, on peut affirmer que beaucoup de la prétendue "surhumanité" nietzschéenne a comme origine et modèle doctrinal non pas Zarathoustra mais le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas." (Antonio Gramsci, Letteratua e vita nazionale, III, "Letteratua popolare".) ". Jusqu'à l'été dernier, je n'avais lu qu'un seul livre de Umberto Eco ,  Il nome della rosa  ( Le nom de la rose ). C'est le cinéma qui m'avait amené à sa lecture. J'avais vu auparavant l'adaptation de Jean-Jacques Annaud  que j'aime beaucoup mais je voulais connaitre l'origine. Chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre, le roman est infiniment plus riche et je m'étais promis de m'intéresser plu