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Articles

Affichage des articles du mars, 2015

Durango - Tome 9 : L'or de Duncan

L'or de Duncan fait directement suite à Une raison pour mourir . Duncan est le père de Lucy avec qui l'on fait connaissance dans le numéro précédent où Durango avait pour charge sa protection ainsi que celle de son mari au cours d'un week-end de chasse. Rongé par le remord d'avoir laissé sa fille à des maquereaux, Duncan a fait en sorte de la mettre en dehors du besoin en lui laissant avant sa mort une carte indiquant l'emplacement où il a caché un important magot. Durango se charge de l'escorter jusque là. Évidemment, cette chasse au trésor ne se résumera pas à une simple ballade, d'autres sont sur la même piste. Parfois, je me demande si certaines références que j'ai pu déceler dans les albums précédents sont bien intentionnelles. Par exemple, je doute de celle à The long riders dans Les forces de la colère . Avec L'or de Duncan , il n'y a aucun mystère. En effet, à la page 15, on aperçoit un cowboy chapeau blanc sur la tête, foulard

Il était une fois en France - Tome 5 : Le petit juge de Melun

Suite de la série de BD Il était une fois en France : tome 5 et avant dernier opus : Le petit juge de Melun . Articles concernant les tomes précédents : Tome 1 : L'empire de monsieur Joseph ; Tome 2 : Le vol noir des corbeaux ; Tome 3 : Honneur et police ; Tome 4 : Aux armes, citoyens ! Nous sommes au lendemain de la fin de la seconde guerre mondiale. La guerre et l'occupation allemande sont finies. La France, comme toute l'Europe, est libre ; mais c'est aussi l'heure des règlements des comptes et du jugement des collaborateurs. La mère du jeune résistant Robert Scaffa apporte des photos de son fils assassiné au juge d'instruction Jacques Legentil avec qui nous faisions brièvement connaissance dans le premier tome. Bouleversé, celui-ci se donne pour mission de trouver les coupables. Il s'agit de Joseph Joanovici et de ses complices (cf. les tomes précédents). Le problème est que Joanovici ayant joué sur les deux tableaux, résistance et collaborat

Walking dead - 4. Amour et mort

Les survivants ont trouvé refuge dans un pénitencier dont les murs et les grilles semblent constituer un barrage efficace contre les hordes de zombies. Il reste cependant quelques anciens taulards qui ont aussi choisi de rester du fait aussi de la protection idéale qu'offre la prison. Tout ce petit monde va devoir apprendre à cohabiter ensemble. La situation est plutôt ironique : s'enfermer dans un pénitencier pour se protéger du monde extérieur. C'est pourtant au sein de cet endroit que les survivants débutent la reconstruction d'une société avec ses fondements, ses règles et... ses histoires d'amour et d'amitié. Rick, le personnage principal avec qui le lecteur a fait connaissance depuis le premier volume, en devient naturellement le guide ; mais tout guide rencontre contestataires et contestations. Se dessinent également les prémices d'une société démocratique mais évidemment, le chemin dans cette voie est long et son apprentissage fastidieux. Les

Never say never again (1983) - Irvin Kershner

Parce que non produit par EON , souvent, trop souvent, je lis que Never say never again est un James Bond non officiel. Je ne reviendrai pas ici sur les raisons juridiques qui ont permis la mise en chantier d'une nouvelle adaptation de Thunderball , il y a suffisamment de sites qui en causent, mais le qualifier de non officiel est absurde. Kevin McClory avait parfaitement les droits pour produire une nouvelle version du neuvième livre de Ian Fleming narrant les aventures de son héros. Le film n'a pas été réalisé sous le manteau, il est sorti en toute légalité à travers le monde et Sean Connery interprète bien James Bond, plus de dix ans après avoir quitté le rôle avec Diamonds are forever . Les seuls éléments manquants sont ceux déposés par EON pour ses films, comme le gun logo par exemple. Cela dit, Never say never again est-il bon ? Est-ce un bon James Bond ? Le problème est que le film n'évite pas la comparaison avec Thunderball sorti en 1965 et qui fait p

Creature from the black lagoon (1954) - Jack Arnold

Creature from the black lagoon est la cerise sur le gâteau du coffret Blu-ray Universal classic monsters. Pour la première fois, j'ai enfin pu voir dans des conditions optimales ce classique de l'épouvante depuis que je l'ai découvert au moment de sa diffusion le 19 octobre 1982 dans le cadre de La dernière séance , la célèbre émission d' Eddy Mitchell (ne voyez pas ici la manifestation d'une mémoire prodigieuse, il faut juste remercier Wikipedia, l'information est donnée sur la page concernant le film ICI ). Hélas, la télévision familiale étant en noir et blanc à l'époque, je n'ai pas pu bénéficier du relief de la version anaglyphe diffusée ce soir là. Beaucoup plus tard, j'ai redécouvert le film mais en me contentant de la version plate du DVD sorti il y a quelques années. Et enfin, la version 3D est devenue disponible grâce au coffret précité (le film est bien sûr aussi visible en 2D sur le même disque).  Dans une version évidemment r