Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du septembre, 2016

Le déjeuner de Sousceyrac (1931) - Pierre Benoit

" C'est un sauvage et dur pays que le Ségala, l'un des plus écartés, des plus ignorés de France. A la lisière du Cantal et du Lot, il n'est plus le Quercy, sans être tout à fait l'Auvergne. Abrupt plateau de roches schisteuses, de granits, de grès, il s'élève, par étages, sous les nuées, avec ses noires châtaigneraies, les maigres champs de seigle auxquels il doit son nom, ses landes qu'au crépuscule les troupeaux désertent, et dont les bruyères agitées sans fin par le triste vent de la nuit demeurent seules sous les étoiles. " Après des vacances dans le Lot cet été, j'ai souhaité poursuivre le plaisir de la découverte des lieux et c'est sur les conseils de Jacques Layani que j'ai lu Le déjeuner de Sousceyrac . Philippe et Jean, deux amis qui rentrent en voiture à Paris, se voient dans l'obligation de faire une halte à Sousceyrac, un petit village du Haut-Quercy à cause d'un ennui mécanique. La famille de Philippe est or

Return of the seven (1966) - Burt Kennedy

Que The magnificent seven soit adapté d'un long métrage japonais est un fait assez connu. Ce qui l'est moins est que le film de John Sturges a fait l'objet de trois suites. En ce qui me concerne, j'ai découvert leur existence lors de leur diffusion en après-midi en période de Noël, il y a bien vingt-cinq ans. De quoi meubler les vacances de fin d'années à bon prix. Parler du retour des sept mercenaires est exagéré tant plusieurs des personnages en question sont morts dans le film original et seul Yul Brynner a accepté de reprendre son rôle, celui de Chris, le chef de la bande. Steve McQueen a laissé la place à Robert Fuller pour jouer Vin et Chico n'a plus les traits de Horst Buchholz mais d'un certain Juliàn Mateos ; et bien sûr, John Sturges n'est plus aux commandes. Les hommes du village où Chico est resté à la fin du précédent film sont enlevés par des bandits pour les obliger à reconstruire un pueblo en ruines. Pour voler à leur se

Walking dead - 22. Une autre vie

Ce volume prend place quelque temps après le précédent. Il me semble que c'est la première fois dans cette série, qu'est faite une ellipse. Est marqué ainsi la fin du conflit contre Negan, une fin peut-être pas durable puisqu'il est retenu prisonnier dans les geôles d'Alexandria où il reçoit les visites régulières de Carl, le fils de Rick Grimes. Quelques indices supposent que le détenu lui manipule l'esprit. Dans la communauté, chacun espère retrouver une vie à peu près normale malgré les murs qui les entourent et les séparent des zombies qui grouillent encore dans le monde extérieur. L'inquiétude se fait également sentir à propos des réserves de nourriture. Quelques rescapés font leur apparition et après les mésaventures auxquelles a du faire face la communauté, la méfiance à leur égard est grande. Les nouveaux venus semblent aussi se méfier et tentent d'en savoir plus sur le fonctionnement d'Alexandria en se rendant secrètement dans des endroit

Dawn of the dead (2004) - Zack Snyder

En 2004, quand j'ai entendu parler de l'arrivée d'un remake de Zombie , le célèbre film d'horreur de George A Romero, ma réaction fut d'abord d'être sceptique. Curieux malgré tout, je m'étais rendu au cinéma pour le voir et étonnamment, la version de Zack Snyder m'avait semblé assez bonne. Comme je m'y attendais, exit la critique de la société de consommation sous-entendu dans le film original mais le remake ne lésinant pas sur les effets sanglants et les scènes de tension et d'angoisse, je pouvais très bien m'en satisfaire. J'avais vu ce que j'étais venu chercher : des individus luttant pour leur survie dans un monde soudainement rempli de morts vivants. Sans pouvoir en expliquer les raisons, j'adore ce thème. J'ai eu récemment envie de regarder à nouveau le DVD (peut-être est ce dû à ma lecture des comics Walking dead ), en version intégrale du film bien évidemment, c'est-à-dire avec plus de gore et de zombies

The magnificent seven (1960) - John Sturges

Le classique des classiques du western américain, The magnificent seven , se voit greffé d'un remake qui sort prochainement. C'est une fois de plus l'occasion de mettre le DVD dans le lecteur et vivre à nouveau cette histoire de cowboys venant en aide à des paysans mexicains qui subissent le pillage régulier d'une bande de bandits dirigés par le terrible Calvera ( Eli Wallach ). Il y avait bien une dizaine d'années que je n'avais pas revu le film de John Sturges et cette séance fut un vrai plaisir. Nous sommes avant la vague des westerns italiens et du cynisme qui caractérise la plupart de ses productions. Dans The magnificent seven , les héros sont valeureux et surtout motivés par la défense des plus faibles. Les mercenaires acceptent d'aider les fermiers pendant plusieurs semaines contre vingt malheureux dollars. De plus, sur place, ils se montreront toujours bienveillants envers eux et leurs familles. Ce western est la manifestation éclatante de

Walking dead - 21. Guerre totale

Voilà encore un volume de Walking dead encore fort mouvementé ! Comme indiqué par son titre, c'est effectivement la guerre, entre la bande à Negan et les autres groupes. Il est encore amusant de constater qu'à l'intérieur d'un univers dont les codes semblaient immuables - j'en ai déjà fait la remarque mais je la répète, il s'agit des bases posées par les films de George A. Romero , qui restent de mon point de vue, toujours et encore, la référence en matière de films de morts vivants (il faudra que je les chronique un de ces jours) - les responsables de Walking dead , tout en prolongeant une certaine tradition, parviennent à apporter quelque innovation, notamment dans ce vingt et unième, avec l'idée de Negan d'infester ses ennemis par des carreaux trempés du sang des zombies, dans le but de les "zombifier". L'idée est amusante ; de mémoire, je n'ai pas souvenir de l'avoir vu dans un de ces nombreux films d'horreur dont j