Accéder au contenu principal

Driver : San Francisco - Ubisoft (2011)


Je ne suis pas un gros joueur de jeux vidéos. C'est pour cette raison que je n'ai pas encore mis en ligne de sujets à ce propos. Les seuls jeux auxquels j'ai réellement joué ces dernières années sont Sim City (le 3000 et le 4) et Tropico (Tropico, Tropico : Paradise Island et Tropico 3 : Absolute power). Des jeux de gestion donc, dans le premier cas, on gère une ville et dans le second, on dirige une île de type Cuba. Mais depuis quelques jours, il y a un nouveau jeu qui m'amuse beaucoup, c'est Driver : San Francisco.

Ici, le joueur incarne John Tanner, un flic qui se retrouve dans un profond coma après avoir eu un accident alors qu'il poursuivait Jericho, un dangereux criminel qui s'est échappé au cours d'un transfert. Dès lors, on entre dans l'esprit du héros qui se créé sa propre réalité  au milieu des rues de San Francisco au volant d'une Challenger 1970. Ce qui est amusant avec ce type de jeu vidéo, c'est qu'on n'est pas vraiment contraint à rester bloqué dans un niveau ou un plateau dans le jeu si on ne parvient pas à franchir l'étape suivante. Si on se lasse de jouer ou si certaines missions sont difficiles à passer, on peut aller se détendre en conduisant à travers San Francisco de façon normale en admirant les alentours ou alors en explosant les décors et les records de vitesse en défonçant les véhicules qui circulent... fantasme irréalisable dans le vrai monde.

On contrôle donc l'esprit de John Tanner qui peut prendre celui de n'importe quel conducteur. AInsi, on peut d'un simple appui sur un bouton passer d'une voiture de sport rapide à une berline pépère, d'un bus à un semi-remorque, d'une voiture de police à un taxi. Pour agrémenter la conduite, on a un choix musical assez important à l'ambiance années 70 pour la plupart. D'ailleurs, la bande-originale a un côté Lalo Schifrin, compositeur entre autres des musiques de Bullit, Dirty Harry, Enter the dragon pour le cinéma et Mission : Impossible, Mannix et Starsky & Hutch pour la TV. Il y a quelque chose d'assez réjouissant de piloter des véhicules dans cette ambiance.

La limite du jeu est que les missions et défis ont parfois un côté répétitif qui peut ennuyer au bout de 2 heures de jeu. Dans ce cas, il faut éteindre la console et reprendre quelques jours plus tard pour retrouver le plaisir et le fantasme de conduire comme un dingue en se moquant des radars et des flics qui se mettent à votre poursuite.



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P...

Quantum of solace (2008) - Marc Forster

SPECTRE établissant un lien entre tous les Bond de Daniel Craig, j'espérais revoir à la hausse Quantum of solace , ce dernier étant désormais intégré au sein d'une intrigue plus large. En effet, après la réussite Casino Royale , le deuxième Craig fut une grosse déception ; et l'est malheureusement resté après un récent nouveau visionnage en Blu-ray. Le fond de l'histoire, d'une simplicité enfantine, repose en fait sur un scénario mal fichu qu'un montage à la hache n'aide pas le spectateur à se sentir émotionnellement impliqué. Pourtant, nous sommes face à un 007 perturbé par la mort de Vesper Lynd et dont il entend venger la mort en remontant jusqu'aux véritables responsables. De la poursuite qui ouvre le film au combat de 007 contre Dominic Greene (un Mathieu Amalric qui pousse de ridicules cris stridents en tentant de tuer l'espion britannique avec une hache) à la fin du film, rien ne fonctionne véritablement sauf peut-être le passage...

Malevil (1981) - Christian de Chalonge

Dans mon enfance, il y a quelques films qui m'ont marqué mais pour chacun d'entre eux ne me restait qu'une image : un être amphibie nageant au fond d'un lac ( The creature from the black lagoon ), une femme habillée en cow-boy face à des hommes menaçants ( Johnny Guitar ), un homme qui retire un masque pour révéler un visage de femme qui rit en regardant des voitures s'éloigner de son manoir ( Murder by death ), une communauté vivant dans les catacombes de Paris ( Les gaspards )  et enfin un décor apocalyptique où tentent de survivre une poignée de personnes ( Malevil ). Ces long-métrages étant loin de bénéficier d'une diffusion télé annuelle, les occasions de les revoir furent nulles et leur souvenir se perdit dans les tréfonds de ma mémoire pour se résumer à ces quelques images. Pourquoi ceux-là ? Leur originalité propre a dû marquer mon imaginaire. Avec l'apparition du dvd et constatant la sortie de titres rares et oubliés, ces films remontèrent à la...