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Articles

Affichage des articles du juillet, 2011

A Ciel Ouvert dans la cité des électriciens à Bruay-la-Buissière

Béthune est cette année la capitale régionale de la culture du Nord-Pas-de-Calais. Pour cet été, la Communauté d'Agglomération d'Artois Comm a initié "A Ciel Ouvert", un parcours artistique sur six villes pour mettre en valeur des sites remarquables du territoire. Parmi eux, le plus étonnant est certainement la cité des électriciens, cité minière de Bruay-la-Buissière. Pour l'occasion,des artistes de la région aidés par le collectif marseillais "Les Pas Perdus" ont transformé une partie de la cité en "Promenade du Jardin des Souhaits bricolés". En quoi cela consiste cette promenade ? Accueilli par un "Quand la plaisanterie devient forme" à l'entrée de la ruelle, le visiteur est invité à traverser des jardins et intérieurs de maisons transformés en une réalité alternative où le loufoque partage l'absurde. Passé l'étonnement, on peut commencer à apprécier l'endroit jusqu'à pouvoir se dire que ça pourrait

Blacksad - Tome 2 : Artic Nation

"Quelque part entre les ombres" installait le personnage de John Blacksad, un chat détective privé, archétype du héros solitaire des années 50 et le plongeait dans l'histoire du meurtre de son ancienne maîtresse par un homme d'affaires (ou plutôt un crapaud d'affaires car tous les protagonistes sont des animaux) limite mafieux. L'intrigue était classique mais d'une grande efficacité grâce aux dessins et au découpage d'une qualité exceptionnelle. Ici, le détective est chargé de retrouver Kayleigh, une fillette d'un quartier pauvre appelé "The line" où une guerre des gangs sévit entre les Black Claws et les Artics. On distingue très bien à quels groupes font référence ces deux clans. Le premier fait nettement penser aux black panthers (car composé uniquement d'animaux noirs) tandis que le second est une référence au Ku Klux Klan (les animaux membres sont tous blancs). Element central de l'histoire, la description des Artics est plu

Faute de preuves - Harlan Coben

"Le nouveau thriller du grand maître du suspense: rythme haletant et frissons garantis ! (...) Secrets du passé, disparitions, complots machiavéliques, manipulations sur le Net: Wendy n'aurait jamais pu imaginer tout ce qu'elle s'apprête à découvrir. Mais elle est allée trop loin. Bientôt, le danger rôde et se rapproche, inexorablement..." Voilà ce qu'on peut lire sur le quatrième de couverture (éditions France Loisirs) de "Faute de preuves", le dernier livre en date de Harlan Coben. C'est alléchant et ça suppose un bon divertissement pour l'été, étendu dans son transat ou allongé sur le sable au bord de la mer. Sauf qu'il pleut... Mais surtout, ce n’est pas terrible. La réputation de Harlan Coben a bénéficié de l’adaptation cinématographique de son roman « Ne le dis à personne » par Guillaume Canet. On voit souvent affirmer que le film est moins bon que le roman mais pour le coup, j’ai trouvé le film meilleur. Je trouvais que le roman

Blacksad - Tome 1: Quelque part entre les ombres

Il y a quelques mois, je croisais un regard qui m'a interpellé. Les yeux verts, insistant, pénétrant, inquisiteurs. Dans le noir. Ils ressortaient de l'obscurité tout comme la cigarette que le personnage tenait dans sa gueule, juste en dessous du museau. Un chat. Apparemment, il s'appelle Blacksad et sort de l'imagination de Juan Diaz Canales et Juanjo Guardino, le premier au scénario et le second au dessin. John Blacksad est détective privé dans l’Amérique des années 50 et enquête sur la mort de Natalia Wilford, une star de cinéma dont il fut l'amant quelques années auparavant. La mafia n'est pas très loin... On pourra trouver que le scénario en lui-même est plutôt simple ; Mais les dessins sont magnifiques et la mise en images admirable, au service d'une narration où la voix off du héros captive toute l'attention du lecteur plongé dans une atmosphère de polar plutôt sombre. On est bien dans cette ambiance des films policiers d'après guerre où les