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Articles

Affichage des articles du août, 2015

Walking dead - 8. Une vie de souffrance

Le volume 8 de Walking dead débute un peu avant la fin du précédent. Est mis en images le gouverneur échafaudant son plan pour attaquer le pénitencier où sont réfugiés Rick et ses amis. Le gouverneur excite sa population pour les convaincre de participer à l'assaut. Celui-ci est donc finalement donné mais le gouverneur et ses hommes sont contraints de reculer... dans un premier temps. Après la relative accalmie qui régnait dans le volume 7 , Une vie de souffrance fait la part belle à l'action... et à la violence. Le conflit entre ceux du pénitencier et ceux de Woodsburry est en réalité une guerre à mort. La folie semble même avoir atteint plusieurs individus. Dans ce déchaînement barbare, les scénaristes n'hésiteront pas à sacrifier des personnages que l'ont suit depuis le début ou presque. Un tel jusqu'au-boutisme est plutôt surprenant. On regrettera peut-être qu'en prenant une telle direction, les zombies passent au second plan mais vu comment se te

Cats on trees - premier album (2013)

Les Cats on trees, ils sont deux. Nina Goern au chant et au piano, Yohan Hennequin à la batterie. La formation n'est pas courante. En parcourant le livret inclus dans l'album, on constate néanmoins que d'autres musiciens viennent en soutien sur plusieurs titres ; c'est normal, n'importe quel chanteur n'assume pas seul tous les instruments de musique. Venant de Toulouse, leurs textes sont écrits en anglais. Pourquoi pas s'ils sont à l'aise dans cette langue ? Ils ne sont cependant pas opposés au français puisqu'une nouvelle version de leur titre Jimmy enregistré avec Calogero est récemment sortie avec des couplets dans notre langue. Les titres que je préfère sont Sirens call et Jimmy avec une préférence pour celle-ci pour l'enregistrement avec Calogero ; mais de mon point de vue, il n'y a rien à jeter de leur album. Très agréable. Pourquoi je parle d'eux ? Parce que voici maintenant plusieurs mois que souvent, le soir, le

Licence renewed (1981) - John Gardner

" L'homme qui entra dans les toilettes de l'aéroport avait une chevelure claire, tombant droit sur son col. Il était trapu, mesurait environ un mètre soixante, portait un jean délavé, un tee-shirt et des tennis. Un observateur attentif aurait été frappé par ses yeux perçants d'un bleu intense, au dessus desquels de minces sourcils s'incurvaient en de longues courbes se rejoignant presque à la racine d'un nez pointu. Par rapport à son corps, le visage de l'homme paraissait maigre et contrastant avec la couleur de ses cheveux, son teint avait l'air sombre. Il portait une petite mallette brune et, une fois dans les toilettes, il alla droit dans une cabine, en évitant soigneusement un employé en salopette, lequel passait sans enthousiasme une serpillère sur le carrelage.  L'homme baissa le loquet et posa la mallette sur le siège du cabinet. Il ouvrit son bagage pour en sortir un miroir qu'il suspendit au crochet de la porte. Puis il entreprit d

GoldenEye (1995) - Martin Campbell

1988 : Dr No est diffusé à la télévision. C'est un coup de foudre. 1989 : Je vais voir Licence to kill qui vient de sortir. Puis... plus rien. Enfin, pas exactement. Je découvre rapidement les uns après les autres les précédents James Bond mais jusqu'en 1995, pour des questions juridiques, aucun nouveau ne sort au cinéma alors que leur moyenne de sortie était d'un film tous les deux ans. Je me souviens d'une interview de Desmond Llewelyn dans laquelle il déplorait la situation. En 1995, GoldenEye sort enfin. Évidemment, je vais le voir ; et bien sûr, en sortant du cinéma, je suis ravi. Je suis même allé le voir trois fois. C'est toujours avec plaisir que je regarde le premier Bond avec Pierce Brosnan . Le scénario, qui dans sa structure emprunte à Thunderball (le vol d'une arme de destruction massive par une organisation terroriste sans que James Bond ne soit dans un premier temps impliqué dans une enquête à son sujet), offre un bon suspense

Durango - Tome 12 : L'héritière

L'héritière fait directement suite à Colorado , le précédent tome de Durango qui se concluait sur une interrogation quant à la vie du pistolero tombé dans une rivière du haut d'une falaise. Évidemment, Durango est vivant mais créer ce genre de suspense fait partie d'un jeu où tout le monde est complice, les auteurs comme les lecteurs. Ici, le pistolero fait évader Célia Norton, enfermée dans un asile à l'initiative de son père. Ils entendent bien reprendre le dessus sur ce dernier et Maxwell, le shérif qui sème la terreur sur la ville avec ses adjoints. Parallèlement, les mineurs organisent leur révolte. Le douzième volet adopte donc un fond politique en mettant en scène le début de conflits sociaux aux États-Unis. Je n'ai cette fois pas remarqué de références à un western en particulier. Peut-être est-ce du au fait que je n'ai pas une connaissance encyclopédique en la matière mais il est aussi possible qu'Yves Swolfs s'émancipe de ses influenc

24 - Saison 4

24 est, je pense, à l'origine de l'engouement pour les séries américaines qui a débuté au début des années 2000. Les annonces faites à l'arrivée de la saison 1 promettaient une production novatrice : 24 épisodes en temps réel où l'agent de la cellule antiterroriste de Los Angeles Jack Bauer doit faire face à une menace d'attentat sur le candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis. Parallèlement, sa fille était enlevée par des individus qui s'avèreront être liés à l'affaire. J'étais sceptique. J'imaginais la montagne accouchant d'une souris mais, curieux, je m'y suis intéressé et j'ai immédiatement adhéré au concept pour ne plus lâcher jusqu'à l'épisode final.  Les années suivantes, les saisons se sont enchaînées et une neuvième, très bonne, est récemment apparue. Le risque, avec toutes ces séries qui perdurent d'années en années, est que les concepteurs ne sachent pas les arrêter à temps. Combien sont elles à avoi

Pandemia (2015) - Franck Thilliez

" Le premier son qu'entendit Gabriel fut le cliquetis de la chaîne menottée à sa cheville gauche. La douleur sous son crâne était abominable. Recroquevillé sur le flanc, il fit glisser ses doigts sur la surface métallique qui lui entaillait la joue droite. Il devait s'agir d'une grille de ventilation en acier, l'un de ces trucs qui soulèvent les robes des filles lorsqu'elles marchent dessus. Gabriel aimait bien ces grilles-là, d'ordinaire. Il devina que de l'eau circulait dessous. Où l'avait-on emmené ? Et pourquoi ? Il cuvait encore son mauvais vin, mais il se souvenait avec exactitude de cette silhouette noire, jaillie de nulle part, sous le pont. Gabriel avait pensé à un oiseau géant, avec son bec, ses griffes démesurées qui brillaient sous la lune, avant qu'il sente une douleur dans sa nuque et ferme les yeux pour se réveiller ici, dans un lieu plus noir qu'une nuit sans étoiles." Angor n'était sorti que depuis quelques