Accéder au contenu principal

Durango - Tome 16 : Le crépuscule du vautour

Durango poursuit sa croisade vengeresse initiée dans Un pas vers l'enfer c'est-à-dire depuis que sa femme a été assassinée. Cette fois, il est très proche d'atteindre le haut responsable de sa mort. Sur sa route, il sauve la vie d'une indienne, une Washo, un peuple indien décrit comme pacifique.

Les thèmes abordés restent fidèles à ceux abordés dans beaucoup de westerns italiens ou aux westerns américains qui en reprendront l'esprit. Les indiens sont vus comme les victimes de l'homme blanc et de la conquête de l'Ouest (c'est le sens du propos d'un film tel que Soldier blue) qui n'est pas dépeinte sous son meilleur angle. Ainsi, Steiner, l'entrepreneur installé confortablement dans un wagon de son train particulier, n'a aucun scrupule à organiser pour son profit, la corruption d'élus locaux et le meurtre de ceux qui s'opposent à lui. Il m'a rappelé le personnage de Morton joué par Gabriele Ferzetti dans C'era una volta il west qui, depuis l'intérieur d'un train similaire agit de même pour étendre son influence sur le territoire américain.

Le crépuscule du vautour, paru en 2012, est actuellement le dernier tome d'une série commencée en 1981 et si elle devait en rester là, il lui offre une conclusion satisfaisante. En tout cas, vu comment se termine cet album, cela semble être la volonté de Yves Swolfs, le dessinateur qui l'a lancée voilà maintenant trente cinq ans avec Les chiens meurent en hiver.

De mon point de vue, Durango est l'une des meilleures BD du genre.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

Licence to kill (1989) - John Glen

Licence to kill est le premier James Bond que j'ai vu au cinéma. A l'époque, j'avais été un peu déçu, le canevas scénaristique étant similaire à de nombreuses productions cinématographiques des années quatre-vingts, à savoir une histoire de vengeance sur fond de trafic de drogue. Depuis, je l'ai revu à la hausse. En effet, bien qu'il s'agisse pour la première fois d'un titre non issu des écrits de Ian Fleming, il me semble plutôt fidèle à l'esprit du créateur de James Bond. Il s'inspire d'ailleurs d'éléments qui avaient été ignorés dans les précédentes adaptations, en premier lieu la mutilation de Felix Leiter ( David Hedison ), jeté dans la mâchoire d'un requin, événement dramatique qui intervient dans le roman Live and let die mais entièrement ignoré dans sa pitoyable adaptation de 1973 . Dans Licence to kill , Leiter est jeté au requin alors qu'il vient tout juste de se marier. Parallèlement, Della, son épouse, sera t

Casino Royale (1953) - Ian Fleming

Avant propos : la quasi intégralité de cet article a été rédigée avant le week-end James Bond au Touquet . C'est l'organisation de ce week-end qui m'a motivé pour me plonger à nouveau dans les origines de 007 plus de 20 ans après les avoir lu. Il y a quelques similitudes avec les propos de Jacques Layani lors de sa conférence du 8 octobre dernier mais en aucune façon, je n'ai copié ou récupéré ce qu'il a pu dire sur Ian Fleming et James Bond. Je tenais à le préciser afin d'éviter tout malentendu avec celles et ceux qui ont assisté à la conférence ainsi qu'avec Jacques Layani lui même. " L'odeur d'un casino, mélange de fumée et de sueur, devient nauséabonde à trois heures du matin. L'usure nerveuse causée par le jeu - complexe de rapacité, de peur et de tension - devient insupportable ; les sens se réveillent et se révoltent. " C'est par ces mots que commence en 1953 la toute première intrigue de James Bond 007 imaginée par