Durango poursuit sa croisade vengeresse initiée dans Un pas vers l'enfer c'est-à-dire depuis que sa femme a été assassinée. Cette fois, il est très proche d'atteindre le haut responsable de sa mort. Sur sa route, il sauve la vie d'une indienne, une Washo, un peuple indien décrit comme pacifique.
Les thèmes abordés restent fidèles à ceux abordés dans beaucoup de westerns italiens ou aux westerns américains qui en reprendront l'esprit. Les indiens sont vus comme les victimes de l'homme blanc et de la conquête de l'Ouest (c'est le sens du propos d'un film tel que Soldier blue) qui n'est pas dépeinte sous son meilleur angle. Ainsi, Steiner, l'entrepreneur installé confortablement dans un wagon de son train particulier, n'a aucun scrupule à organiser pour son profit, la corruption d'élus locaux et le meurtre de ceux qui s'opposent à lui. Il m'a rappelé le personnage de Morton joué par Gabriele Ferzetti dans C'era una volta il west qui, depuis l'intérieur d'un train similaire agit de même pour étendre son influence sur le territoire américain.
Le crépuscule du vautour, paru en 2012, est actuellement le dernier tome d'une série commencée en 1981 et si elle devait en rester là, il lui offre une conclusion satisfaisante. En tout cas, vu comment se termine cet album, cela semble être la volonté de Yves Swolfs, le dessinateur qui l'a lancée voilà maintenant trente cinq ans avec Les chiens meurent en hiver.
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