Mon grand-père, dans sa jeunesse, a été boxeur amateur. Dans les dernières années de sa vie, il entrainait des petits gars dans une salle de sport. Quand il regardait un match de boxe à la télévision, il était capable de compter les points pour chaque adversaire et son comptage était toujours conforme à ceux des juges officiels du match.
Ainsi mon grand-père, c'est un peu Mickey (Burgess Meredith), le vieil entraineur de Rocky dans les trois premiers films, toutes proportions gardées bien sûr. Et maintenant, toujours toutes proportions gardées, c'est un peu Rocky. En effet, Creed est le septième film où le personnage fétiche de Sylvester Stallone apparait. S'il n'est pas titré Rocky VII, c'est parce que, cette fois, Rocky est maintenant entraineur et c'est le propre fils de son premier adversaire qu'il coache.
Rocky Balboa, le sixième long métrage, était sensé être le dernier mais j'imagine que Stallone éprouve des difficultés à quitter le personnage qui a fait sa gloire. Les Rocky sont d'ailleurs une parabole de la carrière de Stallone, c'est une évidence.
Mais ce nouveau Rocky vaut-il le coup d'être vu ?
J'aurais souhaité une mise en scène un peu moins impersonnelle. Sylvester Stallone qui s'était chargé de la mise en scène du précédent opus, avait réussi quelque chose de plus viscéral. Cela dit, le personnage de l'étalon italien faisait son grand retour après avoir disparu des écrans de cinéma pendant une quinzaine d'années (et après un cinquième épisode assez décevant) et la nostalgie comme le plaisir de retrouver ce touchant personnage étaient à leur maximum, du moins en ce qui me concerne.
Il semble qu'une suite soit déjà en préparation mais j'ignore s'il est prévu que Rocky continue l'entrainement de Adonis Creed.
Il semble qu'une suite soit déjà en préparation mais j'ignore s'il est prévu que Rocky continue l'entrainement de Adonis Creed.
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