Accéder au contenu principal

Walking dead - 1. Passé décomposé

Depuis le temps qu'elle existe, cette série de comic books (2003 aux Etats-Unis avant son arrivée en France en 2007) et vu mon goût pour les histoires de zombies, il était évident que j'allais un de ces quatre matins en commencer la lecture (Message privé : merci Julien). Avec actuellement 21 volumes parus en France et 5 saisons de la série télévisée qui en est dérivée, je vais peut-être donner l'impression de découvrir l'eau chaude en chroniquant ce premier volume mais après tout, pourquoi pas ?

Après avoir pris une balle au cours d'une fusillade, Rick, policier de son Etat, se réveille dans sa chambre d'hôpital après plusieurs semaines de coma. Il découvre que le monde a bien changé, il est infesté de morts-vivants ; et comme dans tout bon récit du genre, les vivants leur servent de repas. Au gré de son avancée dans cet environnement hostile, il rejoindra un camp de survivants en dehors de la ville où plusieurs humains ont trouvé refuge et vivent au jour le jour.

Le début est similaire à l'excellent 28 days later où le personnage principal joué par Cillian Murphy se réveille aussi dans une chambre d'hôpital pour constater que le monde autour de lui  a sombré dans le chaos. Les survivants doivent échapper non pas à des zombies mais à des contaminés qui ont perdu toute raison ; l'un des meilleurs films du genre.

L'ensemble est en noir et blanc, ce qui est un peu dommage, j'aurais aimé profiter des effets sanglants et des horreurs qui ponctuent régulièrement l'histoire. Néanmoins, ce noir et blanc est un choix artistique qui colle bien à l'ambiance post-apocalyptique et ajoute de la gravité à la situation, un peu à la manière du film Night of the living dead qui est aussi en noir et blanc.

L'histoire est intéressante et les personnages bénéficient de caractéristiques plutôt élaborées pour ce genre d'univers. Tout cela est donc de bon augure pour les volumes suivants et promet des développements intéressants si les auteurs se donnent les moyens de garantir le niveau qu'ils laissent envisager.


Commentaires

  1. Dans le meme genre de BD et en Français, il y a la série d oliver Peru: zombies. éditions soleil:
    Le tome 1: Divine comédie & le Tome 3 Précis de décomposition sont excellents

    RépondreSupprimer
  2. Je suis allé voir un peu sur internet les BD que tu indiques, ça a l'air pas mal en effet

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

Malevil (1981) - Christian de Chalonge

Dans mon enfance, il y a quelques films qui m'ont marqué mais pour chacun d'entre eux ne me restait qu'une image : un être amphibie nageant au fond d'un lac ( The creature from the black lagoon ), une femme habillée en cow-boy face à des hommes menaçants ( Johnny Guitar ), un homme qui retire un masque pour révéler un visage de femme qui rit en regardant des voitures s'éloigner de son manoir ( Murder by death ), une communauté vivant dans les catacombes de Paris ( Les gaspards )  et enfin un décor apocalyptique où tentent de survivre une poignée de personnes ( Malevil ). Ces long-métrages étant loin de bénéficier d'une diffusion télé annuelle, les occasions de les revoir furent nulles et leur souvenir se perdit dans les tréfonds de ma mémoire pour se résumer à ces quelques images. Pourquoi ceux-là ? Leur originalité propre a dû marquer mon imaginaire. Avec l'apparition du dvd et constatant la sortie de titres rares et oubliés, ces films remontèrent à la

Moonraker (1979) - Lewis Gilbert

Moonraker s'ouvre sur la subtilisation d'une navette spatiale transportée par avion entre les Etats-Unis et l'Angleterre. S'en suit une séquence où James Bond est surpris par des ennemis et éjecté sans parachute d'un avion. Dans sa chute libre, il affronte un homme de main pour tenter de récupérer un parachute. Puis c'est Jaws ( Richard Kiel ), qui refait son apparition dans ce film après avoir survécu à la destruction du repère de Karl Stromberg dans The spy who loved me qui s'en prend à lui. Cassant la poignée de son parachute en tentant de l'ouvrir, Jaws finira sa chute sur le chapiteau d'un cirque. Tout Moonraker est à l'image de son prégénérique, une succession de scènes plus ou moins spectaculaires qui s'achèvent systématiquement en clowneries. Même Jaws, pourtant si inquiétant et effrayant dans The spy who loved me , est ici prétexte à un humour de collégien jusqu'à lui faire avoir un coup de foudre pour une blondinette