Accéder au contenu principal

The wolf man (1941) - George Waggner

Le loup-garou est un monstre que j'aime bien. Je ne saurais en expliquer vraiment les raisons, peut-être parce qu'il représente bien cette dualité homme/bête que l'on retrouve dans beaucoup d'êtres humains. Malheureusement, je trouve il n'a pas été aussi bien représenté au cinéma que le vampire par exemple, tant sur le nombre de films mettant en scène des loups-garous que sur la qualité de ces métrages. Mes préférés sont The howling, An american werewolf in London et Dog soldiers.

Je n'avais encore jamais vu The wolf man qui figure parmi les classiques du cinéma de monstres. J'ai réparé cette carence avec le coffret Universal classic monsters comme je l'avais précédemment fait pour Dracula ou Frankenstein.

Autant la découverte des précédents films m'avait enthousiasmé (voir les articles rédigés à ce sujet), autant la découverte de The wolf man m'a laissé sur ma faim. Même en tenant compte de l'année de réalisation du film, la mise en scène ne m'a pas semblé extraordinaire et le maquillage du loup-garou non plus. Le scénario reste aussi assez basique, il ne contient pas de développements aussi intéressants que ceux que l'on trouve dans The mummy ou Bride of Frankenstein. Pas de grandes surprises dans la narration.

Ceci étant, ce fut quand même un plaisir de voir pour la première fois The wolf man, il se laisse voir tranquillement et agréablement. J'en attendais peut-être un peu trop après avoir admiré les ambiances gothiques et expressionnistes de Dracula et Frankenstein.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P...

La guerre des boutons (1962) - Yves Robert

Il y a quelques semaines à l'occasion de la sortie de "Fright Night", j'écrivais un article à propos du film éponyme original plus connu en France sous le titre Vampire... Vous avez dit vampire? . J'en profitais alors pour énumérer quelques films d'horreur célèbres qui avaient été remakés en demandant s'il y avait une logique autre que celle de l'argent dans la production de nouvelles versions d'anciens films américains. Hollywood n'a pas le monopole des remakes. On en produit auusi en France. Parmi les films qui ont connu d'autres versions, on peut par exemple citer Fanfan la tulipe , Le Schpountz ou encore La cage aux rossignols dont le gros succès Les choristes de Christophe Barratier en est le remake. Et ce dernier semble prendre goût à la mise en scène de remakes puisqu'il signe La nouvelle guerre des boutons qui sort ce mois-ci. A la limite, pourquoi pas ? Je prends toujours le parti de ne pas avoir d'à priori positif...

Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project (1997) - David Arnold

Le titre de l'album est un clin d’œil à "Shaken not stirred", la formule de James Bond à chaque commande de Vodka Martini. Les thèmes bondiens sont passés à la moulinette sous la direction du compositeur David Arnold. Celui-ci a confectionné les bandes originales de  Tomorrow never dies , The world is not enough , Die another day et Casino Royale . Il a apporté à ces films un son électronique moderne et dynamique pour revenir à une partition plus classique sur le dernier, changement d'acteur et de direction. Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project est un album conceptuel de reprises de titres bondiens avec des artistes de musique rock et électronique. Un très bon disque en phase avec son époque et ce qu'il se faisait il y a vingt ans. Aujourd'hui, il est encore parfaitement écoutable et bouillonne toujours d'énergie. Son point fort est toujours, à mon avis, la revisite de On her Majesty's secret service de Propellerhe...