J'avais une dizaine d'années quand ma mère est revenue du bibliobus avec cette bande dessinée, premier tome d'une série qui s'est allongée au fil des années et qui en compte 16 aujourd'hui. A l'époque, j'ignorais qu'Yves Swolfs s'inspirait du western Il grande silenzio mais depuis que j'ai découvert ce film il y a peut-être environ dix ans en DVD, je peux affirmer que Les chiens meurent en hiver est un bel hommage au travail de Sergio Corbucci. Par ses traits et sa tenue vestimentaire, le personnage de Durango renvoie à celui de Silence (Jean-Louis Trintignant), Reno et sa bande de tueurs font penser à Tigrero (Klaus Kinski) et son équipe de chasseurs de primes ; et bien sûr, le cadre enneigé est similaire à celui de Il grande silenzio. Néanmoins, l'histoire est différente (sinon, on parlerait de plagiat).
Le pistolero Durango se rend à White Valley après avoir reçu une lettre de son frère dans laquelle celui-ci lui demande son aide pour débarasser le coin de Holwet, un notable local éleveur de bétail qui règne en maître en éliminant un à un ses concurrents en les accusant de vol de bêtes sur des preuves qu'il monte de toutes pièces.
Je me souviens avoir été surpris par la qualité des dessins et des nombreux détails dans les décors. Pourtant, pour certaines vignettes ils ne sont pas exempts de défauts, des défauts que j'ai commencé à constater en grandissant et que mon "oeil" de lecteur de bandes dessinées s'est mis à repérer ; pas uniquement sur celle-ci cela dit mais sur aussi d'autres, parfois même sur des séries célèbres. En revanche, ce premier tome date d'un temps où le dessin était bien travaillé au crayon et non à la palette graphique, ce qui fait plaisir à voir. Les chiens meurent en hiver a ce côté "artisanal" qui a disparu de la bande dessinée de nos jours.
Avec les tomes suivants, le dessin de Yves Swolfs ira en s'améliorant constamment (il confiera cependant le graphisme à Thierry Girod à partir du tome 14 tout en gardant la maîtrise du scénario). Même au niveau des scénarios et malgré une forte influence du western italien, il s'affranchira du canevas classique du cowboy solitaire qui débarque pour régler le compte à des tyrans locaux pour proposer régulièrement des histoires plus étoffées.
Le pistolero Durango se rend à White Valley après avoir reçu une lettre de son frère dans laquelle celui-ci lui demande son aide pour débarasser le coin de Holwet, un notable local éleveur de bétail qui règne en maître en éliminant un à un ses concurrents en les accusant de vol de bêtes sur des preuves qu'il monte de toutes pièces.
Je me souviens avoir été surpris par la qualité des dessins et des nombreux détails dans les décors. Pourtant, pour certaines vignettes ils ne sont pas exempts de défauts, des défauts que j'ai commencé à constater en grandissant et que mon "oeil" de lecteur de bandes dessinées s'est mis à repérer ; pas uniquement sur celle-ci cela dit mais sur aussi d'autres, parfois même sur des séries célèbres. En revanche, ce premier tome date d'un temps où le dessin était bien travaillé au crayon et non à la palette graphique, ce qui fait plaisir à voir. Les chiens meurent en hiver a ce côté "artisanal" qui a disparu de la bande dessinée de nos jours.
Avec les tomes suivants, le dessin de Yves Swolfs ira en s'améliorant constamment (il confiera cependant le graphisme à Thierry Girod à partir du tome 14 tout en gardant la maîtrise du scénario). Même au niveau des scénarios et malgré une forte influence du western italien, il s'affranchira du canevas classique du cowboy solitaire qui débarque pour régler le compte à des tyrans locaux pour proposer régulièrement des histoires plus étoffées.
Commentaires
Enregistrer un commentaire