Quand j'étais gamin, il y a eu une période où il était de coutume d'aller au cinéma en famille (parents, grands parents, petits enfants) pendant les vacances de fin d'année. Associée aux soirées des réveillons qui avaient ce côté magique dans les yeux de l'enfant que j'étais, cette séance de cinéma avait quelque chose d'exceptionnel. Aux décorations scintillantes des rues, s'ajoutaient les lumières du cinéma avant qu'elles ne s'éteignent au commencement du film. A chaque Noël, j'essaie toujours de retrouver le goût de cette enfance à jamais perdue. Découvrir un film qui va m'y replonger le temps de la soirée est certainement l'un des moments que j'attends le plus à chaque fin d'année.
La trilogie de The Lord of the rings de Peter Jackson dont les films sont sortis à chaque mois de décembre de 2001, 2002 et 2003 avait entièrement remplie cette attente liée à mes souvenirs enfantins. Une dizaine d'années plus tard, les adaptations de The Hobbit toujours par le même Peter Jackson remplissent à nouveau cette attente. Des films d'aventures dans un monde imaginaire, quoi de mieux pour les fins d'année ?
Il y a bien quelques puristes de J. R. R. Tolkien pour crier à la trahison du livre original notamment en raison du personnage de Tauriel, une elfe qui n'est qu'une pure création du film. Je n'ai lu aucun livre de Tolkien, je ne peux juger les adaptations qui en sont faites mais j'ai bien apprécié ce personnage. Evangeline Lilly lui apporte toute la fraîcheur, la grâce et la vitalité nécessaires au rôle.
Pourtant, les personnages m'ont semblé moins fouillés que le précédent opus et nettement moins que la trilogie de The Lord of the rings. Dans cette dernière, même les personnages secondaires avaient leurs faiblesses et leurs forces, leur légèreté et leur gravité. Dans le présent film, il leur manque un peu de cette profondeur qui rendait passionnante l'épopée de la première trilogie.
En revanche, on peut constater (une fois de plus ?) une chose, c'est qu'il n'existe plus aucune limite aux effets spéciaux et à la 3D qui est des plus convaincantes. Ainsi, ce voyage mouvementé est des plus crédibles en terme de réalisme de l'univers. Le plus remarquable est certainement Smaug, le dragon que les nains se sont mis en tête de bouter hors de leur montagne. Il est impressionnant de réalisme. Alors qu'il n'est qu'une créature numérique, pas un seul moment on ne s'en rend compte. Il est bel et bien là lors de l'époustouflant affrontement final... qui se concluera dans le dernier chapitre.
Rendez-vous alors à Noël prochain, en décembre 2014.
La trilogie de The Lord of the rings de Peter Jackson dont les films sont sortis à chaque mois de décembre de 2001, 2002 et 2003 avait entièrement remplie cette attente liée à mes souvenirs enfantins. Une dizaine d'années plus tard, les adaptations de The Hobbit toujours par le même Peter Jackson remplissent à nouveau cette attente. Des films d'aventures dans un monde imaginaire, quoi de mieux pour les fins d'année ?
Il y a bien quelques puristes de J. R. R. Tolkien pour crier à la trahison du livre original notamment en raison du personnage de Tauriel, une elfe qui n'est qu'une pure création du film. Je n'ai lu aucun livre de Tolkien, je ne peux juger les adaptations qui en sont faites mais j'ai bien apprécié ce personnage. Evangeline Lilly lui apporte toute la fraîcheur, la grâce et la vitalité nécessaires au rôle.
Pourtant, les personnages m'ont semblé moins fouillés que le précédent opus et nettement moins que la trilogie de The Lord of the rings. Dans cette dernière, même les personnages secondaires avaient leurs faiblesses et leurs forces, leur légèreté et leur gravité. Dans le présent film, il leur manque un peu de cette profondeur qui rendait passionnante l'épopée de la première trilogie.
En revanche, on peut constater (une fois de plus ?) une chose, c'est qu'il n'existe plus aucune limite aux effets spéciaux et à la 3D qui est des plus convaincantes. Ainsi, ce voyage mouvementé est des plus crédibles en terme de réalisme de l'univers. Le plus remarquable est certainement Smaug, le dragon que les nains se sont mis en tête de bouter hors de leur montagne. Il est impressionnant de réalisme. Alors qu'il n'est qu'une créature numérique, pas un seul moment on ne s'en rend compte. Il est bel et bien là lors de l'époustouflant affrontement final... qui se concluera dans le dernier chapitre.
Rendez-vous alors à Noël prochain, en décembre 2014.
Ce deuxième volet du hobbit m'a fait le même effet. J'ai aussi eu la "séance de cinéma de Noël" quand j'étais enfant. Point de seigneur des anneaux, mais les Disney de Noël d'abord, puis les films de James Bond sortant en général en fin d'année. J'ai attendu ce 2e épisode comme un gosse qui sait qu'il va faire un voyage merveilleux avec des décors et des effets spéciaux qui font vraiment croire à cet univers extraordinaire.
RépondreSupprimerAu final, je n'ai pas été déçu par le voyage : le dragon est effectivement le personnage le plus réussi de ce 2e volet (il m'a presque fait peur quand il apparaît sous les pièces) et les longs plans de caméras qui accompagnent l'action sont très parfaitement maîtrisés.
en revanche, j'ai comme toi été déçu par les personnages insuffisamment creusés. Le film donne l'impression de reprendre les stéréotypes du premier seigneur des anneaux, mais en leur enlevant tous les dilemmes qui faisait qu'on s'intéressait à leur histoire. Heureusement, pendant que le personnage de Gandalf enchaîne les actions suicidaires pas très justifiées, on peut heureusement compter sur Martin Freeman qui donne toute sa crédibilité au héros, Evangeline Lilly qui rafraîchit ce casting très barbu.
J'espère en tout cas que pour Noël prochain, le film prendra le temps de développer des intrigues un peu plus exigeantes, avant de déclencher la feu d'artifice guerrier final.
Faire une trilogie du Hobbit pour le plus petit bouquin de Tolkien, c est pas vraiment ce que les fans attendaient, mais bon P Jackson va user la licence jusqu à la moelle. À quand le Silmarillon?
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu les livres, j'avais commencé Le seigneur des anneaux il y a quelques années, il m'a vite gonflé ; alors je n'ai pas tenté Le hobbit.
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