Il y a quelques mois, je signalais la reprise opportuniste et fort déplaisante de Ma liberté par Chimène Badi mais je me suis aperçu hier qu'il y avait pire en termes de chanteurs opportunistes et sans scrupule.
En pleine rénovation complète d'une chambre, en plein bricolage plutôt costaud donc, j'ai failli m'aplatir un doigt avec le marteau lorsque Didier Barbelivien et Natasha St-Pier ont entonné... Que serais-je sans toi ? sur les ondes d'une radio quelconque.
Comme pour Ma liberté, il a fallu que j'en sache un peu plus : Comment, ce contre révolutionnaire (son album royaliste Vendée 93), ce pro Sarkozyste (soutien de Nicolas Sarkozy en 2007, il a affirmé en 2011 qu'il serait réélu... On connait la suite, n'est pas Elizabeth Teissier qui veut), ce chanteur-compositeur de seconde zone, peut-il reprendre sans honte les textes de Louis Aragon et la musique de Jean Ferrat ? Se cherche t-il un semblant d'épaisseur, lui qui n'a su composer que des A toutes les filles (ce chef d'oeuvre de niaiseries qu'on nous a martelé tout le long de l'année 1990) et autres Il tape sur des bambous (chanté par le beauf dandy Philippe Lavil) en se demandant C'est d'quel côté la mer ? (Tu n'as qu'à suivre les mouettes).
Car il ne s'est pas arrêté à une seule chanson de Jean Ferrat. Il reprend aussi La montagne que l'on retrouve dans le best-of (un best-of ! rires !) que l'auteur de Est-ce que tu viens pour les vacances ? a récemment sorti. Cela ne lui suffisait pas d'éditer une compilation de sa variète, il a fallu qu'il gratifie le public de quelques "inédits" dont les chansons citées ici.
En fouinant un peu plus, on peut se rendre compte que l'auteur de Il faut laisser le temps au temps (c'est beau comme du Verlaine n'est-ce-pas?) n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il avait déjà également repris Aimer à perdre la raison et même consacré un album entier à réinterpréter Léo Ferré où il y avait glissé quelques textes à lui, soit disant en son hommage.
Il n'a pas non plus limité ses forfaits au patrimoine musical français puisqu'il a également consacré un album entier à se moquer des Beatles.
Quant à Natasha St-Pier, on ne peut s'empêcher de penser qu'elle essaie d'exister, tout simplement. Cette association avec l'auteur de Sous les sunlights des tropiques (interprété depuis la nuit des temps par Gilbert Montagné ; tiens donc, un autre sarkozyste) fait peut-être partie du plan marketing pour lancer son nouvel album Bonne nouvelle.
En tout cas, ce sont là de bien mauvaises nouvelles qui nous cassent les oreilles quand on ne s'y attend pas.
En pleine rénovation complète d'une chambre, en plein bricolage plutôt costaud donc, j'ai failli m'aplatir un doigt avec le marteau lorsque Didier Barbelivien et Natasha St-Pier ont entonné... Que serais-je sans toi ? sur les ondes d'une radio quelconque.
Comme pour Ma liberté, il a fallu que j'en sache un peu plus : Comment, ce contre révolutionnaire (son album royaliste Vendée 93), ce pro Sarkozyste (soutien de Nicolas Sarkozy en 2007, il a affirmé en 2011 qu'il serait réélu... On connait la suite, n'est pas Elizabeth Teissier qui veut), ce chanteur-compositeur de seconde zone, peut-il reprendre sans honte les textes de Louis Aragon et la musique de Jean Ferrat ? Se cherche t-il un semblant d'épaisseur, lui qui n'a su composer que des A toutes les filles (ce chef d'oeuvre de niaiseries qu'on nous a martelé tout le long de l'année 1990) et autres Il tape sur des bambous (chanté par le beauf dandy Philippe Lavil) en se demandant C'est d'quel côté la mer ? (Tu n'as qu'à suivre les mouettes).
Car il ne s'est pas arrêté à une seule chanson de Jean Ferrat. Il reprend aussi La montagne que l'on retrouve dans le best-of (un best-of ! rires !) que l'auteur de Est-ce que tu viens pour les vacances ? a récemment sorti. Cela ne lui suffisait pas d'éditer une compilation de sa variète, il a fallu qu'il gratifie le public de quelques "inédits" dont les chansons citées ici.
En fouinant un peu plus, on peut se rendre compte que l'auteur de Il faut laisser le temps au temps (c'est beau comme du Verlaine n'est-ce-pas?) n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il avait déjà également repris Aimer à perdre la raison et même consacré un album entier à réinterpréter Léo Ferré où il y avait glissé quelques textes à lui, soit disant en son hommage.
Il n'a pas non plus limité ses forfaits au patrimoine musical français puisqu'il a également consacré un album entier à se moquer des Beatles.
Quant à Natasha St-Pier, on ne peut s'empêcher de penser qu'elle essaie d'exister, tout simplement. Cette association avec l'auteur de Sous les sunlights des tropiques (interprété depuis la nuit des temps par Gilbert Montagné ; tiens donc, un autre sarkozyste) fait peut-être partie du plan marketing pour lancer son nouvel album Bonne nouvelle.
En tout cas, ce sont là de bien mauvaises nouvelles qui nous cassent les oreilles quand on ne s'y attend pas.
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