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Friday the 13th (1980) - Sean S. Cunningham

Attention, si vous ne connaissez rien de ce film et souhaitez un jour vivre peurs et sursauts au pays de Crystal Lake, n'allez pas plus loin dans votre lecture. Mais si vous vous fichez de savoir la fin avant même de l'avoir vu parce que finalement, vous n'avez aucune envie de le voir, vous pouvez continuer... ou pas.

On m'a fait remarquer que cette année il allait y avoir trois Vendredi 13, jour associé à certaines superstitions faisant de lui un jour de malheur. Le premier, c'est demain. Ou aujourd'hui si vous lisez cet article demain. Ou hier si vous le lisez dans deux jours. Ou il y a (complétez par le nombre de jours suivants le vendredi 13 janvier) jours.

Combien sommes-nous à être atteints de paraskevidékatriaphobie ? Pour d'autres, c'est un jour de chance et ils s'en vont débourser leur argent aux cartes à gratter et autres loteries poussés qu'ils sont par les publicités de la française des jeux qui les invitent à conjurer le sort. Pour moi, c'est avant tout un film réalisé par Sean S. Cunningham et qui a donné lieu à pas moins de 9 suites où Jason Voorhees passe son temps à trucider des jeunes fornicateurs et fumeurs de joints. Un crossover avec le croquemitaine Freddy Krueger et un remake ont également été réalisés. Et c'est aussi le prétexte pour vous en toucher quelques mots.

Friday the 13th est une production opportuniste. Sean S. Cunningham a voulu profiter du succès de Halloween réalisé par John Carpenter deux ans plus tôt mettant en scène le tueur Michael Myers et qui a également connu de nombreuses suites ainsi qu'un remake.

Ainsi donc, on associe Friday the 13th à Jason, enfant mort noyé en 1957 dans le Crystal Lake du camp de vacances du même nom à cause d'animateurs qui préféraient faire des galipettes au lieu de surveiller les mômes. Il revient d'entre les morts pour se venger de tous ces incompétents d'animateurs. C'est oublier un peu vite que le premier film garde le secret sur l'auteur des meurtres et qu'il ne s'agit nullement du petit Jason mais... de sa mère. Elle a en effet décidé de massacrer tous ceux qui aurait l'idée de malheur de rouvrir le camp de Crystal Lake. Jouée par Betsy Palmer et malgré une carrière débutée dans les années 50, elle reste connue pour avoir joué ce rôle ici. Ce n'est qu'à la fin du film que Jason sortira du lac pour attraper la dernière survivante qui a décapité sa mère. Le petit est devenu grand et passera alors son temps à venger sa mère dans les films suivants en trucidant un à un des dizaines de jeunes et moins jeunes qui n'y peuvent pourtant rien jusque dans l'espace en 2455 après avoir été cryogénisé (Jason X).

Le prétexte du film est d'aligner les meurtres grâce à un éventail d'objets contondants en tous genres, couteaux, haches, flèches, etc. Et à s'amuser à se faire quelques frayeurs seul dans le noir ou en compagnie de copains autour d'une pizza un samedi soir. C'est ballot pour un film qui s'appelle Friday the 13th

Dans le premier Friday the 13th, on peut remarquer un tout jeune comédien qui se fait tuer par une flèche à travers la gorge par le dessous du lit et dont la renommée grimpera doucement grâce à des films comme Tremors, Flatiners ou encore Apollo 13 et Hollow Man. A mes yeux, son meilleur rôle lui a été donné par Clint Eastwood dans Mystic river.

L'habituel vieux fou du coin annonciateur de mauvaises nouvelles

Commentaires

  1. Un slasher qui en vaut bien d'autres. Et qui a vraiment initié le genre même s'il y en a eu d'autres auparavant. Dans le genre, mes préférés demeurent tout de même "Carnage" et "The Prowler"...

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