Alors comme ça, l'album Nevermind de Nirvana est sorti il y a 20 ans. Bon sang, comme je n'ai pas vu le temps passer! J'ai 20 ans de plus que lorsque j'ai entendu "Smells like teen spirit" pour la 1ère fois, le titre qui a propulsé le premier album de Nirvana... euh... que dis-je le deuxième ! Mais bon, c'est vrai, on a un peu tendance à l'oublier le premier. Mais que voulez-vous, Nevermind a été une telle déferlante à travers le monde !
Nevermind fait partie de mes premiers albums en format CD. Je l'ai encore. Il aura fallu que j'apprenne dans une émission de tv quelconque que l'album fêtait ses 20 ans pour me rendre compte que ça faisait quand même pas mal d'années que je ne l'avais pas écouté. Non, il ne prend pas la poussière, il est là dans la colonne à CD à portée de main entre le Mothers heaven de Texas et le Mellon Collie and the Infinite Sadness des Smashing Pumpkins.
C'est à partir du succès de Nirvana qu'est arrivé à nos oreilles, le terme de musique "Grunge". Mais ça voulait dire quoi "Grunge" ? Aujourd'hui, on irait sur Google et en quelques clics, on aurait la réponse. D'ailleurs, je me rends compte que je ne l'ai jamais vraiment su. Avec les potes du lycée, on avait plus ou moins su que ça voulait dire "sale" mais les rumeurs couraient sur le terme. J'ai même entendu dire que ça désignait les crottes entre les doigts de pied. Alors imaginez un peu ce qu'il me passait dans la tête quand j'entendais quelqu'un affirmer qu'il était grunge.
Alors, grunge, finalement, qu'est ce que ça signifie ? "Inspiré par le punk hardcore, le heavy metal et le rock indépendant, le grunge est généralement caractérisé par un son de guitare lourd et saturé, des signatures de temps variables, et des paroles apathiques ou qui traitent des angoisses", peut-on lire sur wikipedia. "Grunge semble être une dérivation régressive du mot d'argot américain grungy signifiant « sale ». La première utilisation du terme associé à la musique de Seattle est attribuée à Mark Arm, chanteur de Green River puis Mudhoney, dans une lettre adressée à un fanzine au début des années 1980 - même s'il reconnaît lui-même qu'il n'en est pas l'inventeur et que ce mot était déjà employé en Australie pour décrire des groupes tels que Beasts of Bourbon1. Il fut ensuite popularisé par Bruce Pavitt du label Sub Pop. En France, une légende tenace prétend que le grunge désigne la crasse qui se forme entre les orteils ; il n'existe cependant aucune trace de l'utilisation du terme en ce sens dans la langue anglaise", lit-on plus loin. Bien, la crotte entre les doigts de pied n'était qu'une légende.
Grunge, ce n'était pas que de la musique, celle de Nirvana, Soundgarden ou encore Pearl Jam. C'était aussi un look. Un jeans déchiré à la propreté douteuse, un T-shirt déformé avec la tête de Kurt Cobain dessus si possible, une chevelure pas coiffée et une tronche de désespéré chronique. Et quand tu écoutais "Smells like teen spirit" à fond sur ta chaîne hifi ou aux écouteurs de ton discman, tu balançais la tête de haut en bas avec la même tronche de désespéré. Bon, j'exagère un peu mais certains étaient réellement dans ce trip... et certains y sont restés bloqués.
J'aimais bien cet album. Avec les potes quelques années plus tard, on avait même repris "Territorial Pissings" (et 2 ou 3 autres d'autres albums du groupe) et on l'a joué plusieurs fois devant un public ; un public nettement moins étendu que celui de Nirvana mais on se marrait bien. A la guitare, ce n'était pas dur mais ça défoulait. Parce qu'il y avait une vraie énergie dans cet album, une énergie qui a renvoyé au placard pendant un bon bout de temps la musique des années 80, celle qu'on essaie de nous refourguer aujourd'hui parce qu'on est soit disant nostalgique de cette décennie ; comme on le fût des années 70, 60 et même des 50.
Pour ces 20 ans, j'ai réécouté Nevermind. Il a toujours la pêche même si dans mon esprit c'était plus mordant, plus agressif. 20 ans ! Et le bébé, qu'est-il devenu ? Un peu de recherches sur internet pour apprendre qu'il s'appelle Spencer Kenneth Royce Elden, qu'il est devenu mannequin et qu'il y a 3 ans, il a accepté de refaire un cliché dans le même environnement.
C'est à partir du succès de Nirvana qu'est arrivé à nos oreilles, le terme de musique "Grunge". Mais ça voulait dire quoi "Grunge" ? Aujourd'hui, on irait sur Google et en quelques clics, on aurait la réponse. D'ailleurs, je me rends compte que je ne l'ai jamais vraiment su. Avec les potes du lycée, on avait plus ou moins su que ça voulait dire "sale" mais les rumeurs couraient sur le terme. J'ai même entendu dire que ça désignait les crottes entre les doigts de pied. Alors imaginez un peu ce qu'il me passait dans la tête quand j'entendais quelqu'un affirmer qu'il était grunge.
Alors, grunge, finalement, qu'est ce que ça signifie ? "Inspiré par le punk hardcore, le heavy metal et le rock indépendant, le grunge est généralement caractérisé par un son de guitare lourd et saturé, des signatures de temps variables, et des paroles apathiques ou qui traitent des angoisses", peut-on lire sur wikipedia. "Grunge semble être une dérivation régressive du mot d'argot américain grungy signifiant « sale ». La première utilisation du terme associé à la musique de Seattle est attribuée à Mark Arm, chanteur de Green River puis Mudhoney, dans une lettre adressée à un fanzine au début des années 1980 - même s'il reconnaît lui-même qu'il n'en est pas l'inventeur et que ce mot était déjà employé en Australie pour décrire des groupes tels que Beasts of Bourbon1. Il fut ensuite popularisé par Bruce Pavitt du label Sub Pop. En France, une légende tenace prétend que le grunge désigne la crasse qui se forme entre les orteils ; il n'existe cependant aucune trace de l'utilisation du terme en ce sens dans la langue anglaise", lit-on plus loin. Bien, la crotte entre les doigts de pied n'était qu'une légende.
Grunge, ce n'était pas que de la musique, celle de Nirvana, Soundgarden ou encore Pearl Jam. C'était aussi un look. Un jeans déchiré à la propreté douteuse, un T-shirt déformé avec la tête de Kurt Cobain dessus si possible, une chevelure pas coiffée et une tronche de désespéré chronique. Et quand tu écoutais "Smells like teen spirit" à fond sur ta chaîne hifi ou aux écouteurs de ton discman, tu balançais la tête de haut en bas avec la même tronche de désespéré. Bon, j'exagère un peu mais certains étaient réellement dans ce trip... et certains y sont restés bloqués.
J'aimais bien cet album. Avec les potes quelques années plus tard, on avait même repris "Territorial Pissings" (et 2 ou 3 autres d'autres albums du groupe) et on l'a joué plusieurs fois devant un public ; un public nettement moins étendu que celui de Nirvana mais on se marrait bien. A la guitare, ce n'était pas dur mais ça défoulait. Parce qu'il y avait une vraie énergie dans cet album, une énergie qui a renvoyé au placard pendant un bon bout de temps la musique des années 80, celle qu'on essaie de nous refourguer aujourd'hui parce qu'on est soit disant nostalgique de cette décennie ; comme on le fût des années 70, 60 et même des 50.
Pour ces 20 ans, j'ai réécouté Nevermind. Il a toujours la pêche même si dans mon esprit c'était plus mordant, plus agressif. 20 ans ! Et le bébé, qu'est-il devenu ? Un peu de recherches sur internet pour apprendre qu'il s'appelle Spencer Kenneth Royce Elden, qu'il est devenu mannequin et qu'il y a 3 ans, il a accepté de refaire un cliché dans le même environnement.
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