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James Bond girls (1985) - Jean-Marc Paland

Voilà le genre de livre concernant James Bond que je n'aime pas. Paru en 1985, l'année de A view to a kill, il paraissait peut-être élégant à l'époque mais trente ans après il est bien moche tant la mise en page est pauvre et les photographies bien fades. Sans compter que la grande majorité d'entre elles relève du largement déjà-vu.

L'angle choisi étant les femmes qui croisent le chemin de James Bond, le lecteur peut s'attendre à un produit un peu glamour mais il n'en est rien. Dans l'ensemble, c'est assez laid.

Mais peut-être que les commentaires de Jean-Marc Paland ont un intérêt quelconque et apportent des renseignements ?

Non.

Après un avant propos consacré à Ian Fleming qui n'apporte rien aux connaisseurs de l'univers bondien, l'auteur entre dans le vif de son sujet choisi en classant les Bond girls en quatre catégories :

"A) Celles qui sont du côté de 007 dès le début.
B) Celles qui trahissent pour 007 et s'en sortent.
C) Celles qui trahissent pour 007 et en meurent.
D) Celles qui veulent la mort de 007, irréductibles, même si elles passent dans les bras de James Bond, parce que celui-ci est particulièrement désirable."


D'emblée, j'ai eu l'impression d'être devant un étalage de poissons où il m'était proposé diverses variétés de vertébrés aquatiques pour mon repas du soir. Et les commentaires au travers des pages resteront dans la même veine.

Ainsi, pour Holly Goodhead, on a droit à "avec elle, 007 fera une nouvelle expérience : l'amour en apesanteur, Pussy Galore est "lesbienne jusqu'à l'arrivée de 007. Il réveille ses instincts maternels" et Naomi est "victime d'un coup tiré par James Bond". Apprécions la subtilité du jeu de mots.

C'est affligeant.

Presque systématiquement, les James Bond girls font l'objet d'une phrase digne d'un phallocrate de base ou d'un adolescent boutonneux qui a des difficultés à contenir ses premiers émois.

Et dire que ce Jean-Marc Paland a été le président du James Bond club 007 de France...

Heureusement que ce bouquin n'a coûté qu'une poignée d'Euros sur une brocante ; et c'est déjà trop.

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