Accéder au contenu principal

Durango - Tome 13 : Sans pitié

A partir de ce tome, les Durango sont pour moi des découvertes. En effet, il y a une vingtaine d'années, je m'étais arrêté au douzième et la série s'est prolongée par la suite. Il était temps que je lise les derniers numéros de cette série de bandes dessinées qui en compte seize actuellement.

Au début de Sans pitié, on retrouve Durango là où il avait été laissé quelques années auparavant, c'est-à-dire à Nortonville. Il semble qu'il s'était enfin posé avec Célia, la jeune femme qu'il protège dans L'héritière. Un braquage à la banque de la ville et il n'en faut pas plus à Durango pour ressortir son artillerie et se lancer à la poursuite des "rascals". Le chef de la bande, un certain Louie Holledigger, s'avèrera être un véritable psychopathe.

Pour la première fois, Yves Swolfs met son héros en situation d'interrogation sur ce qui le motive. Durango prend donc un peu de consistance, chose qui manquait jusqu'à présent. Son ennemi, Holedigger, n'est pas non plus en reste de ce point de vue car il est aussi en proie à ses démons, ceux qui le poussent au crime. Ainsi, à travers ce Holedigger, c'est le thème du psychopathe qui est introduit dans cet univers de western. Pourquoi pas ? Billy the kid, le célèbre hors-la-loi, en était vraisemblablement un.

Au détour d'une case, il est possible d'apercevoir Blueberry et son ami Mc Clure ; mais un personnage de l'album m'a fait penser à quelqu'un d'autre. En effet, la mère de Holedigger, par son outrance, m'a fait penser à Ma Dalton, la mère des célèbres gangsters  chez Lucky Luke. Je doute cependant du caractère volontaire de la chose car il s'agit d'un pastiche et Lucky Luke lui même une furtive apparition dans un précédent album, L'or de Duncan.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

Licence to kill (1989) - John Glen

Licence to kill est le premier James Bond que j'ai vu au cinéma. A l'époque, j'avais été un peu déçu, le canevas scénaristique étant similaire à de nombreuses productions cinématographiques des années quatre-vingts, à savoir une histoire de vengeance sur fond de trafic de drogue. Depuis, je l'ai revu à la hausse. En effet, bien qu'il s'agisse pour la première fois d'un titre non issu des écrits de Ian Fleming, il me semble plutôt fidèle à l'esprit du créateur de James Bond. Il s'inspire d'ailleurs d'éléments qui avaient été ignorés dans les précédentes adaptations, en premier lieu la mutilation de Felix Leiter ( David Hedison ), jeté dans la mâchoire d'un requin, événement dramatique qui intervient dans le roman Live and let die mais entièrement ignoré dans sa pitoyable adaptation de 1973 . Dans Licence to kill , Leiter est jeté au requin alors qu'il vient tout juste de se marier. Parallèlement, Della, son épouse, sera t

Bad taste (1987) - Peter Jackson

" Un film de Peter Jackson le réalisateur du Seigneur des anneaux ", voilà ce qu'on peut lire sur la boite du DVD sorti en 2006 de Bad taste . Si Peter Jackson est bien le réalisateur des deux films, je n'ai pu que m'amuser devant l'affirmation opportuniste insérée ici car les deux longs métrages n'ont rien en commun si ce n'est, effectivement, d'avoir le même metteur en scène. Quelques années auparavant, la trilogie The lord of the rings avait fait un carton en salle, et visiblement, le distributeur de Bad taste entendait en profiter pour vendre quelques galettes. Personnellement, j'étais ravi de voir le premier film de Peter Jackson en DVD car depuis sa sortie dans les années quatre vingts, j'admire son thème parfaitement idiot, sa mise en scène outrancière, son humour potache et cradingue, ses délires gores, et tout cela fait dans un total amateurisme avec une bande de copains. Des extraterrestres carnivores ont décimé