Accéder au contenu principal

Le Chat - Tome 19 : Le chat passe à table

Depuis ces années d'existence, d'apparitions dans la presse, de déclinaisons sur de nombreux supports et d'occupations de son auteur de fauteuils de plusieurs émissions télévisuelles, je ne m'étais pas aperçu qu'en réalité je n'avais aucun album du Chat de Philippe Geluck. La surmédiatisation de ce qui marche au point d'en devenir "transparent" est un vrai problème. Mes connaissances dans le domaine de la publicité et du marketing étant des plus limitées, il doit quand même bien y avoir une justification à agir de la sorte.

Pourtant, souvent, les dessins de Geluck me font plutôt rire. Provocateur ou consensuel, plutôt intelligent et souvent drôle, fin mais parfois grossier, judicieux ou absurde, le Chat, c'est tout cela à la fois.

Voici bientôt un an que m'a été offert le nouvel album sorti, Le Chat passe à table. Déjà le dix-neuvième ! Je me suis trouvconfronté à un problème inédit pour en rédiger une chronique. En effet, pas de résumé à faire d'une histoire puisque chaque page est un trait d'humour ou une réflexion comique. Seule la lecture des pages une à une permet de rendre compte de l'ironie qui s'en dégage.

Je peux néanmoins écrire cela : consistant en un coffret contenant deux livres de dessins au format A5, Il n'y a pas un Chat et Le Chat est parti, s'y trouve également un document en format journal, La gazette du Chat. C'est original et ludique.

Une illustration qui m'a bien fait rire issue de cet album :




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

Licence to kill (1989) - John Glen

Licence to kill est le premier James Bond que j'ai vu au cinéma. A l'époque, j'avais été un peu déçu, le canevas scénaristique étant similaire à de nombreuses productions cinématographiques des années quatre-vingts, à savoir une histoire de vengeance sur fond de trafic de drogue. Depuis, je l'ai revu à la hausse. En effet, bien qu'il s'agisse pour la première fois d'un titre non issu des écrits de Ian Fleming, il me semble plutôt fidèle à l'esprit du créateur de James Bond. Il s'inspire d'ailleurs d'éléments qui avaient été ignorés dans les précédentes adaptations, en premier lieu la mutilation de Felix Leiter ( David Hedison ), jeté dans la mâchoire d'un requin, événement dramatique qui intervient dans le roman Live and let die mais entièrement ignoré dans sa pitoyable adaptation de 1973 . Dans Licence to kill , Leiter est jeté au requin alors qu'il vient tout juste de se marier. Parallèlement, Della, son épouse, sera t

Bad taste (1987) - Peter Jackson

" Un film de Peter Jackson le réalisateur du Seigneur des anneaux ", voilà ce qu'on peut lire sur la boite du DVD sorti en 2006 de Bad taste . Si Peter Jackson est bien le réalisateur des deux films, je n'ai pu que m'amuser devant l'affirmation opportuniste insérée ici car les deux longs métrages n'ont rien en commun si ce n'est, effectivement, d'avoir le même metteur en scène. Quelques années auparavant, la trilogie The lord of the rings avait fait un carton en salle, et visiblement, le distributeur de Bad taste entendait en profiter pour vendre quelques galettes. Personnellement, j'étais ravi de voir le premier film de Peter Jackson en DVD car depuis sa sortie dans les années quatre vingts, j'admire son thème parfaitement idiot, sa mise en scène outrancière, son humour potache et cradingue, ses délires gores, et tout cela fait dans un total amateurisme avec une bande de copains. Des extraterrestres carnivores ont décimé