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Mad Max : Fury road - George Miller



Bon sang... quelle claque ! Je n'avais pas vu un tel spectacle depuis... depuis Mad Max 2 : The road warrior. Les bandes annonces ne sont pas trompeuses, ce qu'elles promettaient est à l'écran. George Miller, qui était déjà celui à qui l'on devait les trois premiers opus, vient de réussir le retour de son personnage trente ans après Mad Max : Beyond thunderdome (le décevant troisième Mad Max).

Cette fois non interprété par Mel Gibson, il était possible de se demander ce qu'allait donner Tom Hardy dans le rôle qui a fait connaitre l'acteur australien dans le monde. En effet, Mel Gibson, même s'il a interprété d'autres rôles qui ont marqué sa carrière (je pense par exemple au Martin Riggs des Lethal weapon), il est d'abord et pour toujours Max Rockatansky, car aucun n'a la puissance de Max et aussi parce que ces films m'ont marqué pour toujours.

Tout de cuir vêtu, Tom Hardy est Max dès les premières minutes du film ; surtout en fait parce que George Miller n'a pas trahi son matériau d'origine, ce monde apocalyptique qu'il a lui même créé avec son second Mad Max. Ainsi, je vois plus ce nouvel épisode comme une suite à The road warrior qu'à Beyond thunderdome.

Et quelle suite ! Pendant deux heures, c'est un enchaînement quasiment ininterrompu de poursuites et de cascades plus dingues les unes que les autres à bord de véhicules rafistolés et pilotés par des types complètement barrés. Comment ne pas exploser de rire en voyant cette énorme voiture où un guitariste enchaîné à l'avant de la carrosserie aligne les riffs de heavy metal pour exciter tout le monde pendant que quelques autres à l'arrière frappent inlassablement d'énormes percussions ? Et de telles idées délirantes, Mad Max : Fury road les enchaîne jusqu'au générique de fin.

ICI, voici ce qu'on peut lire : "Face à Mad Max, Fast and furious c'est Oui-Oui dans sa voiture". Non seulement, en plus d'être drôle, cette affirmation est vraie.

On peut aussi lire et entendre qu'il s'agit d'un film féministe. Là aussi, je suis d'accord. Bien sûr, on n'est pas dans le discours ou la thèse d'université mais les motivations sont bien celles de l'émancipation des femmes dans ce monde barbare ; et mention spéciale à Charlize Theron, surprenante de charisme dans ce monde de sauvages et de tôles fracassées.

Le plus du film est sa 3D. Régulièrement, elle vous envoie du sable, des roues et des bouts de tôle en pleine tronche.

Pour chipoter, une petite déception : j'aurais souhaité quelque chose d'encore plus extrême.

Et dire qu'avant de se lancer dans le cinéma, George Miller avait fait des études de médecine.

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