Le deuxième Mad Max est à l'origine d'une pléthore de films post apocalyptiques mais aucune copie n'est parvenue à la cheville de cette référence qu'il est devenu. Encore aujourd'hui (je l'ai revu récemment), Mad Max 2 - The road warrior, par sa mise en scène, son montage, son scénario efficacement simple et son "design" déglingué force le respect. Plus de trente ans d'âge et aucun signe de vieillissement. Pas un temps mort, rien qui paraisse désormais ridicule malgré les véhicules reconstruits, les coupes punks, les vêtements en cuir et tout un tas d'éléments qui auraient pu sévèrement "dater" le film. C'est loin d'être le cas pour beaucoup de productions cinématographiques des années 80.
A l'image d'un George A. Romero qui a posé les jalons du cinéma de morts vivants, George Miller a posé ceux du film post apocalyptique. Pour ce Mad Max - The road warrior, combien de Apocalypse warriors et autres Exterminators of the year 3000 qui sont loin de lui arriver à la cheville ?
Dans le premier opus, on se rendait bien compte que la société était en décomposition et qu'il ne manquait pas grand chose pour qu'elle sombre dans le chaos. Dans la suite, on est en plein dans ce chaos généralisé. Une introduction explique, images d'archives à l'appui, comment la barbarie a envahi le monde. On apprend très vite que des hordes se font la guerre de façon anarchique pour remplir d'essence les réservoirs de leurs véhicules. Un jeu sans fin...
Personnellement, j'y vois une parabole sur la concurrence à laquelle se livrent de nombreux États à travers leurs groupes pétroliers pour s'accaparer les ressources énergétiques du monde. Le film prend même aujourd'hui une dimension certainement imprévue il y a trente ans alors que le débat s'est focalisé depuis plusieurs années sur la fin prochaine des ressources pétrolifères, entraînant ainsi la recherche de nouveaux gisements pétroliers et d'autres énergies renouvelables ou non. Les polémiques autour du gaz de schiste sont révélatrices des enjeux qui agitent les discussions à propos de l'indépendance énergétique, une indépendance capitale pour l'avenir des Etats. La concurrence ne peut qu'être de plus en plus... sauvage. A l'image du film ?
Ainsi, Max (Mel Gibson) assiste aux assauts répétés d'une bande de sauvages qui, jour après jour, tente de s'emparer d'une raffinerie. Max finira par prêter main forte au groupe qui tient la raffinerie, en échange de plusieurs bidons d'essence.
Moins violent que le premier opus mais quand même assez extrême, le film est aussi mieux construit et évolue vers une poursuite finale qui aujourd'hui est toujours aussi efficace et reste une indéniable référence.
Personnellement, j'y vois une parabole sur la concurrence à laquelle se livrent de nombreux États à travers leurs groupes pétroliers pour s'accaparer les ressources énergétiques du monde. Le film prend même aujourd'hui une dimension certainement imprévue il y a trente ans alors que le débat s'est focalisé depuis plusieurs années sur la fin prochaine des ressources pétrolifères, entraînant ainsi la recherche de nouveaux gisements pétroliers et d'autres énergies renouvelables ou non. Les polémiques autour du gaz de schiste sont révélatrices des enjeux qui agitent les discussions à propos de l'indépendance énergétique, une indépendance capitale pour l'avenir des Etats. La concurrence ne peut qu'être de plus en plus... sauvage. A l'image du film ?
Ainsi, Max (Mel Gibson) assiste aux assauts répétés d'une bande de sauvages qui, jour après jour, tente de s'emparer d'une raffinerie. Max finira par prêter main forte au groupe qui tient la raffinerie, en échange de plusieurs bidons d'essence.
Moins violent que le premier opus mais quand même assez extrême, le film est aussi mieux construit et évolue vers une poursuite finale qui aujourd'hui est toujours aussi efficace et reste une indéniable référence.
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