Luc Besson est un drôle de type. En tant que metteur en scène, il est capable de livrer de bons films (Le grand bleu, Nikita) comme de nettement moins bons (Jeanne d'Arcc). En tant que producteur via sa société Europa Corp, et il produit énormément de films, c'est la même chose, on est même dans une situation où le meilleur côtoie le pire. Le pire est très connu, il s'agit de la pitoyable série des Taxi mais il y a aussi celles du Transporteur. Que dire aussi de Banlieue 13 et sa suite, si ce n'est que c'est la même bêtise qui s'y exprime. On lui doit aussi un lamentable remake de Fanfan la tulipe ou une suite au polar Les rivières pourpres, Les rivières pourpres 2 : Les anges de l'apocalypse, qui a instantanément annihilé toute chance de développement d'une franchise policière intéressante... Ah, ce combat entre Benoît Magimel et un moine yamakasi au rayon fruits et légumes du supermarché local ! L'un de mes nanars préférés.
Pourtant, à côté, Luc Besson a permis à l'émouvant film de Tommy Lee Jones, The three burials of Melquiades Estrada, d'exister. Haute tension d'Alexandre Aja avec Cécile de France est un très bon film d'horreur et Quand j'étais chanteur avec Gérard Depardieu se situe loin des productions formatées.
L'énorme succès du premier Taken avait été une surprise même pour ceux qui l'ont fait. Bryan Mills (Liam Neeson) est un ancien agent secret. Sa fille, Kim (Maggie Grace), qui est en voyage à Paris se fait enlever par des mafieux gang albanais spécialisés dans la traite des blanches. Mills entreprend de libérer sa fille. Scénario des plus classiques, Taken est finalement une efficace série B musclée et plutôt bien foutue. Pourtant, il y avait de quoi craindre, Pierre Morel le metteur en scène étant celui qui avait réalisé le putassier Banlieue 13. Evidemment, Mills retrouvera sa fille en laissant derrière lui un bon nombre de cadavres.
L'idée de départ de Taken 2 est toute aussi simple. Les proches des hommes que Mills a tués dans le 1er opus veulent venger leurs morts en tuant Mills et sa famille. Bien sûr, c'est une très mauvaise idée qu'ils ont eu là.
Caricatural et manichéen à l'extrême, le film est bourré de clichés, de raccourcis, d'incohérences et de facilités et pourtant, j'ai apprécié ; moins que le premier cependant car moins bien scénarisé et moins bien mis en scène. On y retrouve ce genre de montage fait à la tronçonneuse dans les scènes d'action qui ont tendance à m'agacer.
Taken 2 sait rester ce qu'il est, une série B d'action qu'on va voir pour se divertir et décompresser, rien de plus.
L'énorme succès du premier Taken avait été une surprise même pour ceux qui l'ont fait. Bryan Mills (Liam Neeson) est un ancien agent secret. Sa fille, Kim (Maggie Grace), qui est en voyage à Paris se fait enlever par des mafieux gang albanais spécialisés dans la traite des blanches. Mills entreprend de libérer sa fille. Scénario des plus classiques, Taken est finalement une efficace série B musclée et plutôt bien foutue. Pourtant, il y avait de quoi craindre, Pierre Morel le metteur en scène étant celui qui avait réalisé le putassier Banlieue 13. Evidemment, Mills retrouvera sa fille en laissant derrière lui un bon nombre de cadavres.
L'idée de départ de Taken 2 est toute aussi simple. Les proches des hommes que Mills a tués dans le 1er opus veulent venger leurs morts en tuant Mills et sa famille. Bien sûr, c'est une très mauvaise idée qu'ils ont eu là.
Caricatural et manichéen à l'extrême, le film est bourré de clichés, de raccourcis, d'incohérences et de facilités et pourtant, j'ai apprécié ; moins que le premier cependant car moins bien scénarisé et moins bien mis en scène. On y retrouve ce genre de montage fait à la tronçonneuse dans les scènes d'action qui ont tendance à m'agacer.
Taken 2 sait rester ce qu'il est, une série B d'action qu'on va voir pour se divertir et décompresser, rien de plus.
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