Accéder au contenu principal

Durango - Tome 9 : L'or de Duncan

L'or de Duncan fait directement suite à Une raison pour mourir. Duncan est le père de Lucy avec qui l'on fait connaissance dans le numéro précédent où Durango avait pour charge sa protection ainsi que celle de son mari au cours d'un week-end de chasse. Rongé par le remord d'avoir laissé sa fille à des maquereaux, Duncan a fait en sorte de la mettre en dehors du besoin en lui laissant avant sa mort une carte indiquant l'emplacement où il a caché un important magot. Durango se charge de l'escorter jusque là. Évidemment, cette chasse au trésor ne se résumera pas à une simple ballade, d'autres sont sur la même piste.

Parfois, je me demande si certaines références que j'ai pu déceler dans les albums précédents sont bien intentionnelles. Par exemple, je doute de celle à The long riders dans Les forces de la colère.

Avec L'or de Duncan, il n'y a aucun mystère. En effet, à la page 15, on aperçoit un cowboy chapeau blanc sur la tête, foulard rouge autour du cou et vêtu d'une chemise jaune sous un gilet noir sans manche en guise de vêtements. De qui d'autre que Lucky Luke peut-il s'agir ?

Ensuite, les recherches de Durango et Lucy les conduisent sur la tombe d'un certain Bob Robertson. Ce nom n'est pas le fruit du hasard. Il s'agit du pseudonyme utilisé par Sergio Leone pour son premier western, Per un pugno di dollari. Un peu plus loin, Durango met la main sur un portrait de ce Robertson. Il ressemble à Sergio Leone, indéniablement.

Yves Swolfs connait ses classiques, c'est évident.

Le récit devient donc rapidement une chasse au trésor où Lucy et Durango devront faire face à Ryan, l'ancien adjoint de Duncan et la bande de Dragon Lily aussi appâtée par le butin.

Quel que soit l'univers dans laquelle elle se déroule, la chasse au trésor est un thème plutôt bateau mais Yves Swolfs s'en tire honorablement et maintient l'intérêt jusqu'au mot "fin" ; et la dernière image est un pur plaisir iconographique : le héros chevauchant vers une large plaine au soleil couchant.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

Licence to kill (1989) - John Glen

Licence to kill est le premier James Bond que j'ai vu au cinéma. A l'époque, j'avais été un peu déçu, le canevas scénaristique étant similaire à de nombreuses productions cinématographiques des années quatre-vingts, à savoir une histoire de vengeance sur fond de trafic de drogue. Depuis, je l'ai revu à la hausse. En effet, bien qu'il s'agisse pour la première fois d'un titre non issu des écrits de Ian Fleming, il me semble plutôt fidèle à l'esprit du créateur de James Bond. Il s'inspire d'ailleurs d'éléments qui avaient été ignorés dans les précédentes adaptations, en premier lieu la mutilation de Felix Leiter ( David Hedison ), jeté dans la mâchoire d'un requin, événement dramatique qui intervient dans le roman Live and let die mais entièrement ignoré dans sa pitoyable adaptation de 1973 . Dans Licence to kill , Leiter est jeté au requin alors qu'il vient tout juste de se marier. Parallèlement, Della, son épouse, sera t

Bad taste (1987) - Peter Jackson

" Un film de Peter Jackson le réalisateur du Seigneur des anneaux ", voilà ce qu'on peut lire sur la boite du DVD sorti en 2006 de Bad taste . Si Peter Jackson est bien le réalisateur des deux films, je n'ai pu que m'amuser devant l'affirmation opportuniste insérée ici car les deux longs métrages n'ont rien en commun si ce n'est, effectivement, d'avoir le même metteur en scène. Quelques années auparavant, la trilogie The lord of the rings avait fait un carton en salle, et visiblement, le distributeur de Bad taste entendait en profiter pour vendre quelques galettes. Personnellement, j'étais ravi de voir le premier film de Peter Jackson en DVD car depuis sa sortie dans les années quatre vingts, j'admire son thème parfaitement idiot, sa mise en scène outrancière, son humour potache et cradingue, ses délires gores, et tout cela fait dans un total amateurisme avec une bande de copains. Des extraterrestres carnivores ont décimé