1984 : James Cameron livre The Terminator, une production fantastique à budget réduit mais qui, grâce à ses talents de narrateur et de metteur en scène, fait de cette série B une référence du genre fantastique et d'action.
L'histoire : Un cyborg, le T-800 (Arnold Schwarzenegger), est envoyé du futur en 1984 pour tuer Sarah Connor (Linda Hamilton) qui mettra au monde un fils, John, qui mènera l'Humanité à la victoire dans la guerre contre des machines qui entendent l'anéantir. Parallèlement, les humains ont eux envoyé un soldat, Kyle Reese (Michael Biehn) pour la protéger.
1991 : Sortie de Terminator 2 : Judgment day. Toujours mis en scène par James Cameron, cette fois, nous sommes dans une catégorie nettement au-dessus. En effet, il s'agit, à l'époque, du plus gros budget cinématographique et les effets spéciaux utilisent des procédés qui sont alors inédits.
L'histoire : Un T-800 est à nouveau envoyé dans le passé, en 1995 (un futur proche par rapport à l'année de sortie du film), cette fois pour protéger John Connor (Edward Furlong) et sa mère Sarah Connor (toujours jouée par Linda Hamilton). Ils sont en effet la cible d'un autre cyborg, le T-1000 (Robert Patrick), un modèle fait de métal liquide.
Jusqu'en 2003, l'histoire en est restée là et c'était satisfaisant. En effet, les actions menées par les personnages permettaient d'éviter l'apocalypse nucléaire qui doit intervenir en 1997 et par conséquent, la guerre des hommes contre les machines.
Mais avant de se lancer à la course au poste de gouverneur de la Californie, ce vieux Schwarzy ne pouvait pas se permettre de quitter le cinéma sur les échecs de ses trois derniers films d'alors, End of days (Arnold contre Satan, rien que ça), The 6th day (un film de science-fiction que je trouve plutôt correct), Collateral damage (un nanar qui fait assez rire). Ainsi, un troisième Terminator est sorti.
2003 : C'est Jonathan Mostow qui est chargé de mettre en scène Terminator 3 : Rise of the machines. Mais comment est-il possible qu'un nouveau Terminator sorte en cette année alors que la catastrophe nucléaire est sensée avoir eu lieu six ans avant ? L'explication est d'une simplicité enfantine, elle n'a été que retardée.
L'histoire : Bouleversé par ce qu'il a subi précédemment, John Connor (Nick Stahl) évite de laisser des traces et ère d'un endroit à un autre en fonction du travail qu'il peut trouver. Mais deux Terminators sont à nouveau envoyés, l'un pour le protéger, le T-800 (Arnold Schwarzenegger donc) et l'autre pour le tuer le T-X (Kristanna Loken).
Assez plaisant, même si l'on reste sur le même schéma que les deux premiers.
2009 : Un quatrième film de la franchise voit le jour et c'est à McG qu'est confiée la caméra. Il s'agit de Terminator salvation.
L'histoire : Nous sommes en 2018 et John Connor commande une unité de soldats dans la guerre contre les robots. Une solution semble avoir été découverte pour mettre un terme définitif au conflit qui fait rage, au profit des humains bien sûr.
Enfin, le futur post-apocalyptique dont on nous parle depuis les années quatre-vingts, où les hommes et les machines se font la guerre frontalement, fait l'objet d'un film entier.
C'est Christian Bale qui est retenu pour le rôle de John Connor et Arnold Schwarzenegger ne fait pas partie du casting... du moins réellement puisqu'une version numérique de lui version 1984 fait une apparition.
Après les résultats mitigés du quatrième film et l'annulation de la série dérivée Terminator : The Sarah Connor chronicles sans que les producteurs se soient donné la peine de livrer une fin satisfaisante (en fonction de ce que j'ai pu lire, j'ai arrêté de la suivre après quatre ou cinq épisodes tant ce que je voyais ne me semblait pas bon), je ne pensais pas qu'un nouveau Terminator sortirait, encore moins avec Arnold Schwarzenegger, trop âgé à mes yeux pour une fois de plus jouer de façon crédible un cyborg quasiment indestructible.
Et pourtant,
2015 : Terminator Genisys est dans les salles. Pour le réaliser, c'est un certain Alan Taylor qui s'y colle. Pour moi, il est inconnu au bataillon.
L'histoire : Au cœur du conflit contre les machines, John Connor (Jason Clarke) envoie Kyle Reese (Jai Courtney) pour protéger sa mère du cyborg qui a aussi été transféré pour tuer sa mère. Mais le passé n'est plus celui auquel on pense...
Je craignais le résultat mais ce Terminator Genisys m'est apparu comme la meilleure suite aux deux premiers films de James Cameron. Il y a bien quelques erreurs de casting (Jai Courtney a le charisme d'une endive) et Alan Taylor n'a pas le talent de James Cameron. En réalité, n'importe qui d'autre aurait pu filmer ce cinquième Terminator mais le film est assez mouvementé et le scénario toujours en évolution pour s'estimer satisfait quand commence le générique de fin. Il ne faut pas non plus être trop regardant sur les paradoxes temporels qu'engendre ce cinquième opus mais il en existe depuis le premier film. J'ai survolé des discussions à ce sujet, elles sont stériles et sans fin.
Parait-il que Terminator Genisys est le point de départ d'une nouvelle trilogie. A voir, je ne suis pas non plus persuadé qu'il faille continuer.
L'histoire : Un cyborg, le T-800 (Arnold Schwarzenegger), est envoyé du futur en 1984 pour tuer Sarah Connor (Linda Hamilton) qui mettra au monde un fils, John, qui mènera l'Humanité à la victoire dans la guerre contre des machines qui entendent l'anéantir. Parallèlement, les humains ont eux envoyé un soldat, Kyle Reese (Michael Biehn) pour la protéger.
1991 : Sortie de Terminator 2 : Judgment day. Toujours mis en scène par James Cameron, cette fois, nous sommes dans une catégorie nettement au-dessus. En effet, il s'agit, à l'époque, du plus gros budget cinématographique et les effets spéciaux utilisent des procédés qui sont alors inédits.
L'histoire : Un T-800 est à nouveau envoyé dans le passé, en 1995 (un futur proche par rapport à l'année de sortie du film), cette fois pour protéger John Connor (Edward Furlong) et sa mère Sarah Connor (toujours jouée par Linda Hamilton). Ils sont en effet la cible d'un autre cyborg, le T-1000 (Robert Patrick), un modèle fait de métal liquide.
Jusqu'en 2003, l'histoire en est restée là et c'était satisfaisant. En effet, les actions menées par les personnages permettaient d'éviter l'apocalypse nucléaire qui doit intervenir en 1997 et par conséquent, la guerre des hommes contre les machines.
Mais avant de se lancer à la course au poste de gouverneur de la Californie, ce vieux Schwarzy ne pouvait pas se permettre de quitter le cinéma sur les échecs de ses trois derniers films d'alors, End of days (Arnold contre Satan, rien que ça), The 6th day (un film de science-fiction que je trouve plutôt correct), Collateral damage (un nanar qui fait assez rire). Ainsi, un troisième Terminator est sorti.
2003 : C'est Jonathan Mostow qui est chargé de mettre en scène Terminator 3 : Rise of the machines. Mais comment est-il possible qu'un nouveau Terminator sorte en cette année alors que la catastrophe nucléaire est sensée avoir eu lieu six ans avant ? L'explication est d'une simplicité enfantine, elle n'a été que retardée.
L'histoire : Bouleversé par ce qu'il a subi précédemment, John Connor (Nick Stahl) évite de laisser des traces et ère d'un endroit à un autre en fonction du travail qu'il peut trouver. Mais deux Terminators sont à nouveau envoyés, l'un pour le protéger, le T-800 (Arnold Schwarzenegger donc) et l'autre pour le tuer le T-X (Kristanna Loken).
Assez plaisant, même si l'on reste sur le même schéma que les deux premiers.
2009 : Un quatrième film de la franchise voit le jour et c'est à McG qu'est confiée la caméra. Il s'agit de Terminator salvation.
L'histoire : Nous sommes en 2018 et John Connor commande une unité de soldats dans la guerre contre les robots. Une solution semble avoir été découverte pour mettre un terme définitif au conflit qui fait rage, au profit des humains bien sûr.
Enfin, le futur post-apocalyptique dont on nous parle depuis les années quatre-vingts, où les hommes et les machines se font la guerre frontalement, fait l'objet d'un film entier.
C'est Christian Bale qui est retenu pour le rôle de John Connor et Arnold Schwarzenegger ne fait pas partie du casting... du moins réellement puisqu'une version numérique de lui version 1984 fait une apparition.
Après les résultats mitigés du quatrième film et l'annulation de la série dérivée Terminator : The Sarah Connor chronicles sans que les producteurs se soient donné la peine de livrer une fin satisfaisante (en fonction de ce que j'ai pu lire, j'ai arrêté de la suivre après quatre ou cinq épisodes tant ce que je voyais ne me semblait pas bon), je ne pensais pas qu'un nouveau Terminator sortirait, encore moins avec Arnold Schwarzenegger, trop âgé à mes yeux pour une fois de plus jouer de façon crédible un cyborg quasiment indestructible.
Et pourtant,
2015 : Terminator Genisys est dans les salles. Pour le réaliser, c'est un certain Alan Taylor qui s'y colle. Pour moi, il est inconnu au bataillon.
L'histoire : Au cœur du conflit contre les machines, John Connor (Jason Clarke) envoie Kyle Reese (Jai Courtney) pour protéger sa mère du cyborg qui a aussi été transféré pour tuer sa mère. Mais le passé n'est plus celui auquel on pense...
Je craignais le résultat mais ce Terminator Genisys m'est apparu comme la meilleure suite aux deux premiers films de James Cameron. Il y a bien quelques erreurs de casting (Jai Courtney a le charisme d'une endive) et Alan Taylor n'a pas le talent de James Cameron. En réalité, n'importe qui d'autre aurait pu filmer ce cinquième Terminator mais le film est assez mouvementé et le scénario toujours en évolution pour s'estimer satisfait quand commence le générique de fin. Il ne faut pas non plus être trop regardant sur les paradoxes temporels qu'engendre ce cinquième opus mais il en existe depuis le premier film. J'ai survolé des discussions à ce sujet, elles sont stériles et sans fin.
Parait-il que Terminator Genisys est le point de départ d'une nouvelle trilogie. A voir, je ne suis pas non plus persuadé qu'il faille continuer.
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