Accéder au contenu principal

James Bond - 50 ans d'art et d'affiches (2012)

En 2012 étaient célébrés les cinquante ans cinématographiques de James Bond. A cette occasion, est sorti un film exceptionnel, Skyfall, mais aussi beaucoup de livres traitant du sujet. Parmi ceux-ci, nous trouvons James Bond - 50 ans d'art et d'affiches qui rassemble un grand nombre de visuels de divers pays, de Dr No à Skyfall et le livre n'oublie ni Never say never again ni le Casino Royale de 1967 (ce qui est peut-être critiquable puisqu'il s'agit d'une parodie mais les affiches sont belles).

A l'approche de la sortie de SPECTRE, il m'a semblé pertinent de rédiger quelques mots au sujet de ce superbe ouvrage.

Au delà des affiches que nous connaissons tous et qui sont, à mon avis, entrées dans l'inconscient collectif (la pose de James Bond et ses variantes identifiant instantanément le personnage), l'ouvrage contient quelques raretés (dont des projets refusés) de même que des panneaux provenant de pays qui sont peu exportés (les étonnantes affiches japonaises par exemple).

Les commentaires, nombreux, permettent d'apercevoir des détails que l'on n'avait pas forcément remarqués. Par exemple, en fonction du pays dans lequel on se trouve, la main de la femme qui tient des diamants sur l'affiche de Diamonds are forever est parfois placée à un endroit moins ambigu.

Par sa richesse, le livre constitue une anthologie de cinquante ans d'art bondien car ces affiches sont bel et bien des œuvres d'art. Quasiment toutes dessinées, on peut regretter le passage au montage photographique systématique à partir de Licence to kill, inévitablement plus pauvre et parfois hasardeux. On constate également leur uniformisation progressive au fil des décennies, le processus devenant flagrant à partir des films avec Pierce Brosnan.

Je ne saurais dire quelles sont les affiches que je préfère, plusieurs d'entre elles sont très belles, magnifiques même. Adolescent et jeune adulte, s'affichaient fièrement dans ma chambre en grand format, les versions françaises de Dr No et de The living daylights.

Commentaires

  1. Je ne possède pas cet ouvrage, mais je suis certain que nous en penserions, en gros, la même chose, notamment en ce qui concerne le passage du dessin à la photographie, une des plus grandes erreurs de l'affichage cinématographique.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'affiche de "Licence to kill", si en 1989 pouvait apparaître moderne, aujourd'hui, elle parait vieillotte. Ce type de montage s'est quand même nettement amélioré mais ça ne vaut pas les magnifiques visuels dessinés, surtout ceux des années soixante.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P...

La guerre des boutons (1962) - Yves Robert

Il y a quelques semaines à l'occasion de la sortie de "Fright Night", j'écrivais un article à propos du film éponyme original plus connu en France sous le titre Vampire... Vous avez dit vampire? . J'en profitais alors pour énumérer quelques films d'horreur célèbres qui avaient été remakés en demandant s'il y avait une logique autre que celle de l'argent dans la production de nouvelles versions d'anciens films américains. Hollywood n'a pas le monopole des remakes. On en produit auusi en France. Parmi les films qui ont connu d'autres versions, on peut par exemple citer Fanfan la tulipe , Le Schpountz ou encore La cage aux rossignols dont le gros succès Les choristes de Christophe Barratier en est le remake. Et ce dernier semble prendre goût à la mise en scène de remakes puisqu'il signe La nouvelle guerre des boutons qui sort ce mois-ci. A la limite, pourquoi pas ? Je prends toujours le parti de ne pas avoir d'à priori positif...

Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project (1997) - David Arnold

Le titre de l'album est un clin d’œil à "Shaken not stirred", la formule de James Bond à chaque commande de Vodka Martini. Les thèmes bondiens sont passés à la moulinette sous la direction du compositeur David Arnold. Celui-ci a confectionné les bandes originales de  Tomorrow never dies , The world is not enough , Die another day et Casino Royale . Il a apporté à ces films un son électronique moderne et dynamique pour revenir à une partition plus classique sur le dernier, changement d'acteur et de direction. Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project est un album conceptuel de reprises de titres bondiens avec des artistes de musique rock et électronique. Un très bon disque en phase avec son époque et ce qu'il se faisait il y a vingt ans. Aujourd'hui, il est encore parfaitement écoutable et bouillonne toujours d'énergie. Son point fort est toujours, à mon avis, la revisite de On her Majesty's secret service de Propellerhe...