Le deuxième tome, Les forces de la colère, n'était qu'une suite sans scénario franchement construit. De ce fait, il peut se voir comme une transition entre Les chiens meurent en hiver et l'album dont il est question ici, Piège pour un tueur. Ce troisième opus bénéficie donc d'une histoire indépendante et plus élaborée même si l'on reste au sein d'un schéma narratif assez classique. Durango arrive à Silverbridge où il doit rencontrer son nouvel employeur mais ce sont des cadavres et des hommes de main qui essaient d'attenter à sa vie qui l'accueillent à la gare ; et en ville, beaucoup de monde semblait attendre sa venue, trop au goût du pistolero. Très vite, il est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis.
Le dessin s'est affiné et on remarque une fois de plus des clins d'oeil au genre western. Ainsi, quelques dessins de l'ouverture où Durango achète son Mauser C96 peuvent évoquer des angles de caméra de ce passage où Tuco (Eli Wallach) se procure un révolver dans le chef d'oeuvre de Sergio Leone, Il buono, il brutto, il cattivo (mon film préféré tous genres confondus). On aperçoit aussi Clint Eastwood, version l'homme sans nom, sur un cheval au milieu de la foule de Silverbridge. Il y a également ce cow-boy énigmatique qui finira par s'opposer à Durango et qui ressemble à Mallory, interprété par James Coburn dans Giù la testa (plus connu en France sous le titre Il était une fois la révolution) ; et si jamais Yves Swolfs ne s'en était pas inspiré, il ressemble à un type de personnage déjà vu dans d'autres westerns mais je ne parviens pas à me souvenir desquels il peut s'agir. S'ajoute également une évocation à Il grande silenzio, western qui avait intégralement inspiré le premier tome.
Tout cela intensifie le plaisir de la lecture lorsque l'on a un peu de connaissances en matière de westerns. Je n'avais pas remarqué tous ces hommages et allusions lorsque j'ai lu cette série les premières fois... il y a bien longtemps ; et pour cause, je n'avais pas encore vu tous ces films.
Le dessin s'est affiné et on remarque une fois de plus des clins d'oeil au genre western. Ainsi, quelques dessins de l'ouverture où Durango achète son Mauser C96 peuvent évoquer des angles de caméra de ce passage où Tuco (Eli Wallach) se procure un révolver dans le chef d'oeuvre de Sergio Leone, Il buono, il brutto, il cattivo (mon film préféré tous genres confondus). On aperçoit aussi Clint Eastwood, version l'homme sans nom, sur un cheval au milieu de la foule de Silverbridge. Il y a également ce cow-boy énigmatique qui finira par s'opposer à Durango et qui ressemble à Mallory, interprété par James Coburn dans Giù la testa (plus connu en France sous le titre Il était une fois la révolution) ; et si jamais Yves Swolfs ne s'en était pas inspiré, il ressemble à un type de personnage déjà vu dans d'autres westerns mais je ne parviens pas à me souvenir desquels il peut s'agir. S'ajoute également une évocation à Il grande silenzio, western qui avait intégralement inspiré le premier tome.
Tout cela intensifie le plaisir de la lecture lorsque l'on a un peu de connaissances en matière de westerns. Je n'avais pas remarqué tous ces hommages et allusions lorsque j'ai lu cette série les premières fois... il y a bien longtemps ; et pour cause, je n'avais pas encore vu tous ces films.
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