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Durango - Tome 2 : Les forces de la colère

A la fin du premier tome, Les chiens meurent en hiver, Durango sortait mal en point de son affrontement contre Reno et sa bande. Au début du tome 2, on le retrouve refugié chez un vieil homme qui l'a soigné ; mais la maison de ce dernier se trouvant sur le territoire de Peacefull Church, une ville bâtie par une communauté d'évangélistes, leur révérend exerce une pression pour que le pistolero quitte l'endroit. Parallèlement, un certain Callahan et sa bande se livrent au braquage d'une banque dans une ville voisine pour ensuite rejoindre Peacefull Church.

J'écrivais dans mon article consacré à Les chiens meurent en hiver que la série de bande dessinée Durango était très influencée par le western italien mais en relisant récemment le tome 2, je me suis demandé si pour son début, Yves Swolfs ne s'était pas inspiré d'un passage d'un western bel et bien américain de 1980, The long riders (devenu Le gang des frères James en France) réalisé par Walter Hill. En effet, des cases du braquage m'ont rappelé des plans d'un hold-up de banque auquel on assiste dans ce film. De plus, les personnages sont vêtus du même genre de longs manteaux ; similaires également à ceux que l'on peut voir dans C'era una volta il West. Ceci dit, les westerns se sont influencés entre eux, alors pourquoi pas une bande dessinée se déroulant dans le Far West influencée par le cinéma ? Ce doit aussi être le cas pour Blueberry mais je connais assez mal cette bande dessinée. A part cela, Les forces de la colère possède son propre développement.

Alors que des familles d'évangélistes ont accueilli chez elles les membres de la bande à Callahan, l'un d'eux tente en pleine nuit  de violer une jeune femme qui le tuera d'un coup de ciseaux pour éviter le terrible sort qu'il lui réservait. Il s'avèrera qu'il s'agit du propre fils de Callahan. Ce dernier sera fou de colère et Durango devient le seul rempart contre sa folie destructrice.

Ce deuxième tome apparait comme un album de transition pour un prochain opus. Ainsi, l'histoire apparait moins intéressante mais les dessins restent toujours d'un très bon niveau ; d'autant que Yves Swolfs semble avoir pris conscience des défauts qui pouvaient entâcher son travail de dessinateur.


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