Comment cela est-il possible ? Les 50 ans du personnage n'ont-ils pas été célébrés le 05 octobre de l'année dernière, jour appelé le James Bond day ? Il s'agissait en fait de ses 50 années de cinéma. James bond est né sous la plume de Ian Fleming dont le premier roman, Casino Royale, est paru le 13 avril 1953, il y a donc exactement 60 ans.
Lorsque j'ai vu Dr No pour la 1ère fois en 1988, ce fût un véritable choc ; et quelque part, je ne m'en suis jamais remis. Preuve en est, quasiment 25 ans plus tard, j'en suis encore à me passionner pour James Bond. J'ai tout de suite eu envie de découvrir les livres de Ian Fleming. Quand je dormais chez mes grand-parents maternels, je passais la nuit dans un lit cosy-corner où étaient disposés dans l'étagère des livres dont la plupart étaient des romans policiers et d'espionnage. Ils avaient toujours été là. Enfant, j'admirais leurs couvertures le soir avant de dormir ou le matin avant de me lever mais j'avais le sentiment que ces livres étaient réservés aux "grands". J'avais l'impression en les regardant, en lisant certains passages parfois, de faire quelque chose d'interdit, ce qui n'était en rien le cas ou jamais mes aïeuls ne m'auraient laissé dormir juste à côté.
Il y avait trois romans de Ian Fleming édités chez PLON : Casino Royale, Vivre et laisser mourir et On ne vit que deux fois. Avec la découverte de Dr No, arrivait le bon moment de lire ces livres. J'ai donc demandé à mon grand-père s'il pouvait me prêter les Fleming. Il me les donna. Je me vois encore assis à la table de la cuisine admirant les trois ouvrages, mon grand-père souriant à mes côtés, heureux de m'avoir fait plaisir. Je me souviens lui avoir demandé à ce moment s'il aimait James Bond. "Non, me répondit il. Un homme qui saute d'un avion sans parachute et qui s'en sort, ce n'est pas crédible". Pourtant, il n'a jamais rechigné à regarder un James Bond avec moi, les films d'aventures l'amusaient beaucoup. Je lui dois aussi, entre autres, quelques exemplaires des livres du créateur de James Bond qu'il avait chiné dans les marchés aux puces.
Mon grand-père n'est plus là depuis 20 ans. Je n'oublierai jamais que les premiers exemplaires de Ian Fleming que j'ai lus viennent de lui.
Happy birthday Mister Bond !
Il y avait trois romans de Ian Fleming édités chez PLON : Casino Royale, Vivre et laisser mourir et On ne vit que deux fois. Avec la découverte de Dr No, arrivait le bon moment de lire ces livres. J'ai donc demandé à mon grand-père s'il pouvait me prêter les Fleming. Il me les donna. Je me vois encore assis à la table de la cuisine admirant les trois ouvrages, mon grand-père souriant à mes côtés, heureux de m'avoir fait plaisir. Je me souviens lui avoir demandé à ce moment s'il aimait James Bond. "Non, me répondit il. Un homme qui saute d'un avion sans parachute et qui s'en sort, ce n'est pas crédible". Pourtant, il n'a jamais rechigné à regarder un James Bond avec moi, les films d'aventures l'amusaient beaucoup. Je lui dois aussi, entre autres, quelques exemplaires des livres du créateur de James Bond qu'il avait chiné dans les marchés aux puces.
Mon grand-père n'est plus là depuis 20 ans. Je n'oublierai jamais que les premiers exemplaires de Ian Fleming que j'ai lus viennent de lui.
Happy birthday Mister Bond !
Ma foi, voici un bien bel hommage. Je pense que tout fan de James Bond qui se respecte a des histoires et des premières fois similaires quand il s'agit de James Bond.
RépondreSupprimerEn tout cas, et comme promis, ta chronique de Casino Royale a contributé à notre James Bond Day sur CJB. Merci encore !
Je le répète sans cesse : on ne dira jamais assez l'importance fondatrice des grands-parents.
RépondreSupprimer