Les auteurs de 24 s'étaient réservés deux possibilités pour conclure la 1ère saison. Du choix qu'ils allaient faire dépendait en grande partie la direction qu'allait prendre la série par la suite ainsi que l'avenir du personnage principal, Jack Bauer (Kiefer Sutherland). Ils ont opté pour une fin dramatique, la meilleure.
Spoilers
Alors que Jack Bauer avait réussi à déjouer la tentative d'assassinat du sénateur David Palmer (Dennis Haysbert) et éliminer les responsables, sa femme (Leslie Hope) se faisait tuer par Nina Myers (Sarah Clarke), son ancienne maîtresse et agent double.
Fin des spoilers
C'est donc un Jack Bauer meurtri, dépressif et qui a démissionné de la cellule anti-terroriste que l'on retrouve au début de cette nouvelle saison. De plus, sa fille, Kim (Elisha Cuthbert) qui est devenue baby-sitter ne veut plus avoir vraiment de contacts avec lui. Cependant, la cellule anti-terroriste dirigée par George Mason (Xander Berkeley) est informée qu'une menace sérieuse d'attentat terroriste à la bombe nucléaire pèse sur Los Angeles. David Palmer qui est entre temps devenu le Président des Etats-Unis demande à Jack de reprendre du service afin d'apporter son expertise. Parallèlement, nous suivons les préparatifs de la famille Warner en pleine préparation du mariage de Marie (Laura Harris), leur cadette, avec Reza Naiyeer (Phillip Rhys) qui doit avoir lieu ce jour. Kate (Sarah Wynter), la soeur de Marie, reçoit un appel de Ralph Burton, un détective privé qu'elle a engagé afin qu'il fouille dans les affaires de Reza. Celui-ci l'informe qu'il a trouvé des liens entre Reza et Sayed Ali, un terroriste du Moyen Orient. C'est sur ces bases que débute la saison 2 de 24.
L'un des aspects les plus intéressants et amusants de 24 est l'exploitation de personnages récurrents ou qui le deviendront interprétés par les mêmes acteurs permettant ainsi de s'attacher à eux ou à l'inverse d'aimer les détester ; Et comme dans 24, rien n'est franchement blanc ou noir, le spectateur nage souvent en eaux troubles.
La saison 2 continue avec brio le concept des 24 heures en temps réel réparties sur 24 épisodes. De plus, l'enjeu a été intensifié. On ne se contente plus d'une tentative d'assassinat d'un futur candidat à la Maison blanche, on est en présence d'un risque d'attentat terroriste à la bombe nucléaire sur le sol des Etats-Unis. En effet, les attentats du 11 septembre 2001 ont entre temps eu lieu et les américains ont pris conscience que leur pays n'était plus à l'abri d'une attaque terroriste.
Dans les mois qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001, on a pu entendre des professionnels du cinéma, des journalistes, des commentateurs plus ou moins spécialisés (il y a bien longtemps qu'on invite n'importe qui et n'importe quoi sur les plateaux de télévision ou de radio) dire que les productions cinématographiques et télévisuelles américaines allaient se tourner vers plus de sujets légers et éviter les films de guerre ou d'action. Il n'en fût rien, bien au contraire, la production de films en lien plus ou moins direct avec les attentats ou qui en furent imprégnés se sont multipliés. C'est ce que j'expliquais dans l'article Mon 11 septembre 2001 où je posais cette question : "Que serait devenue la série américaine 24 sans les attentats du 11 septembre 2001 où à travers ses 8 saisons, l'obsession du terrorisme est omniprésente ?". 24 a su exploiter dès sa 2ème saison les inquiétudes dans ce domaine.
Captivante dans ses rebondissements et intrigues qui s'imbriquent entre elles, la saison 2 a une faiblesse. Il semble que les scénaristes n'ont pas réellement su quoi faire de Kim qu'ils baladent donc d'une péripétie à une autre, de déconvenues en malchances sans que l'ensemble soit connecté à l'intrigue. Les aventures de Kim Bauer manquent d'intérêt et parfois de crédibilité.
En revanche, ce qui surprend parfois, c'est l'évolution psychologique du personnage de Jack Bauer. Estimant qu'il n'a plus rien à perdre, il n'hésite pas à utiliser une violence qui dépasse les limites comme abattre de sang froid un homme sans aucune défense, à avoir recours à la torture à l'égard d'une famille entière ou à vouloir sacrifier sciemment sa vie pour sauver celle des autres. Tout cela fait de la saison 2 de 24 la plus violente de toutes.
L'un des aspects les plus intéressants et amusants de 24 est l'exploitation de personnages récurrents ou qui le deviendront interprétés par les mêmes acteurs permettant ainsi de s'attacher à eux ou à l'inverse d'aimer les détester ; Et comme dans 24, rien n'est franchement blanc ou noir, le spectateur nage souvent en eaux troubles.
La saison 2 continue avec brio le concept des 24 heures en temps réel réparties sur 24 épisodes. De plus, l'enjeu a été intensifié. On ne se contente plus d'une tentative d'assassinat d'un futur candidat à la Maison blanche, on est en présence d'un risque d'attentat terroriste à la bombe nucléaire sur le sol des Etats-Unis. En effet, les attentats du 11 septembre 2001 ont entre temps eu lieu et les américains ont pris conscience que leur pays n'était plus à l'abri d'une attaque terroriste.
Dans les mois qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001, on a pu entendre des professionnels du cinéma, des journalistes, des commentateurs plus ou moins spécialisés (il y a bien longtemps qu'on invite n'importe qui et n'importe quoi sur les plateaux de télévision ou de radio) dire que les productions cinématographiques et télévisuelles américaines allaient se tourner vers plus de sujets légers et éviter les films de guerre ou d'action. Il n'en fût rien, bien au contraire, la production de films en lien plus ou moins direct avec les attentats ou qui en furent imprégnés se sont multipliés. C'est ce que j'expliquais dans l'article Mon 11 septembre 2001 où je posais cette question : "Que serait devenue la série américaine 24 sans les attentats du 11 septembre 2001 où à travers ses 8 saisons, l'obsession du terrorisme est omniprésente ?". 24 a su exploiter dès sa 2ème saison les inquiétudes dans ce domaine.
Captivante dans ses rebondissements et intrigues qui s'imbriquent entre elles, la saison 2 a une faiblesse. Il semble que les scénaristes n'ont pas réellement su quoi faire de Kim qu'ils baladent donc d'une péripétie à une autre, de déconvenues en malchances sans que l'ensemble soit connecté à l'intrigue. Les aventures de Kim Bauer manquent d'intérêt et parfois de crédibilité.
En revanche, ce qui surprend parfois, c'est l'évolution psychologique du personnage de Jack Bauer. Estimant qu'il n'a plus rien à perdre, il n'hésite pas à utiliser une violence qui dépasse les limites comme abattre de sang froid un homme sans aucune défense, à avoir recours à la torture à l'égard d'une famille entière ou à vouloir sacrifier sciemment sa vie pour sauver celle des autres. Tout cela fait de la saison 2 de 24 la plus violente de toutes.
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