
Le problème est que The evil dead est peut-être le seul film avec The exorcist qui m'effraie vraiment, une peur qui se prolonge dans les heures suivant son visionnage. C'est pour cette raison que je ne l'avais pas revu depuis 2004, année de sa sortie en DVD chez TF1 vidéo, visiblement pas la meilleure des versions proposées puisque le format de l'image n'est pas respecté et que la version française est en réalité un nouveau doublage. Pour la version française, aucune importance, je privilégie la VO mais pour l'image c'est plus gênant. Dans certains plans, cela pose quelques problèmes de cohérence visuelle.
5 amis se rendent dans une maison perdue au fond d'un bois pour y passer quelques jours de vacances. Ils découvrent dans la cave un étrange livre et un magnétophone. Sur la bande magnétique sont enregistrées les lectures et réflexions d'un archéologue sur le livre appelé le Necronomicon ou livre des morts fait de peau humaine et écrit avec du sang humain. Les incantations enregistrées dans le magnétophone permettent de réveiller des esprits démoniaques et c'est ce qu'il va se passer. Très vite, ces esprits vont faire vivre au groupe une nuit d'horreur.
Malgré des effets spéciaux dépassés, The evil dead reste, plus de 30 ans après sa réalisation, d'une grande efficacité. Installant dans un premier temps une ambiance inquiétante, Sam Raimi parvient à rendre son film psychologiquement dérangeant pour le conclure dans un délire gore à la limite du grotesque. Comment ne pas frissonner lorsque la caméra adopte le point de vue des esprits qui rodent autour des fenêtres de la cabane pour observer les personnages au milieu de la nuit ? Comment ne pas ressentir un malaise et même être horrifié lorsque Cheryl (Ellen Sandweiss) se fait violer par les arbres animés par les âmes maléfiques ? Enfin, comment ne pas pouffer de rire face aux délires finaux auxquels doit faire face Ashley (Bruce Campbell), entre les excès sanguinolents et l'évident second degré ? The evil dead est à la fois drôle et effrayant, ce qui peut être déstabilisant.
Le livret inclus dans l'édition DVD de TF1 vidéo rapporte ce propos de Sam Raimi à la sortie du film : "Effrayer les spectateurs en les persuadant que leurs pires cauchemars peuvent prendre corps et devenir réels est une des principales raisons d'être de Evil Dead. J'espère que ces images les hanteront bien après le film". Me concernant, je me suis longtemps questionné au sujet de la possible existence du Necronomicon puisque présent dans différentes œuvres notamment les récits d'épouvante de Howard Phillips Lovecraft, il devait donc avoir des origines réelles... En fait non, j'appris bien plus tard qu'il sort simplement de l'imagination de l'écrivain américain. J'avais lu plusieurs nouvelles de cet auteur et joué plusieurs scénarios du jeu de rôle L'appel de Cthulhu qui se déroule dans son univers.
Quelques défauts de narration m'ont quand même sauté aux yeux au cours de ce nouveau visionnage il y a quelques jours. Ainsi, pourquoi les protagonistes perdent à chaque fois leur temps à enterrer leurs amis morts dans un endroit qui ne leur appartient pas et qu'ils veulent quitter le plus vite possible, si les esprits les laissent partir bien évidemment ?
5 amis se rendent dans une maison perdue au fond d'un bois pour y passer quelques jours de vacances. Ils découvrent dans la cave un étrange livre et un magnétophone. Sur la bande magnétique sont enregistrées les lectures et réflexions d'un archéologue sur le livre appelé le Necronomicon ou livre des morts fait de peau humaine et écrit avec du sang humain. Les incantations enregistrées dans le magnétophone permettent de réveiller des esprits démoniaques et c'est ce qu'il va se passer. Très vite, ces esprits vont faire vivre au groupe une nuit d'horreur.
Malgré des effets spéciaux dépassés, The evil dead reste, plus de 30 ans après sa réalisation, d'une grande efficacité. Installant dans un premier temps une ambiance inquiétante, Sam Raimi parvient à rendre son film psychologiquement dérangeant pour le conclure dans un délire gore à la limite du grotesque. Comment ne pas frissonner lorsque la caméra adopte le point de vue des esprits qui rodent autour des fenêtres de la cabane pour observer les personnages au milieu de la nuit ? Comment ne pas ressentir un malaise et même être horrifié lorsque Cheryl (Ellen Sandweiss) se fait violer par les arbres animés par les âmes maléfiques ? Enfin, comment ne pas pouffer de rire face aux délires finaux auxquels doit faire face Ashley (Bruce Campbell), entre les excès sanguinolents et l'évident second degré ? The evil dead est à la fois drôle et effrayant, ce qui peut être déstabilisant.
Le livret inclus dans l'édition DVD de TF1 vidéo rapporte ce propos de Sam Raimi à la sortie du film : "Effrayer les spectateurs en les persuadant que leurs pires cauchemars peuvent prendre corps et devenir réels est une des principales raisons d'être de Evil Dead. J'espère que ces images les hanteront bien après le film". Me concernant, je me suis longtemps questionné au sujet de la possible existence du Necronomicon puisque présent dans différentes œuvres notamment les récits d'épouvante de Howard Phillips Lovecraft, il devait donc avoir des origines réelles... En fait non, j'appris bien plus tard qu'il sort simplement de l'imagination de l'écrivain américain. J'avais lu plusieurs nouvelles de cet auteur et joué plusieurs scénarios du jeu de rôle L'appel de Cthulhu qui se déroule dans son univers.
Quelques défauts de narration m'ont quand même sauté aux yeux au cours de ce nouveau visionnage il y a quelques jours. Ainsi, pourquoi les protagonistes perdent à chaque fois leur temps à enterrer leurs amis morts dans un endroit qui ne leur appartient pas et qu'ils veulent quitter le plus vite possible, si les esprits les laissent partir bien évidemment ?
Très envie de le revoir. Quand au remake, il m'a l'air particulièrement saignant.
RépondreSupprimerPas très envie de voir le remake pour ma part, l'original étant un film très fort encore aujourd'hui.
SupprimerCela dit, je peux être agréablement surpris. J'étais allé voir le remake de "Zombie" un peu à reculons et j'avais été assez épaté ; moins avec le remake de "The Texas chainsaw massacre".