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The Lord of the Rings - The Fellowship of the Ring (2001) - Peter Jackson

Ce mois ci sort The Hobbit - An unexpected journey, premier film d'une trilogie adaptant The Hobbit de J. R. R. Tolkien. Mis en scène par le néo-zélandais Peter Jackson, celui-ci avait déjà adapté en trois films l’œuvre la plus connue de Tolkien, The Lord of the Rings qui se déroule dans le même univers d'héroïc-fantasy où l'on retrouve également certains personnages.

The Lord of the Rings, le livre, m'est tombé des mains lorsque j'ai voulu le lire. Peut-être qu'un jour, je tenterai à nouveau la lecture de ce pavé mais toujours est-il que je n'avais pas du tout accroché au style d'écriture. Cependant, je ne voulais en aucun cas rater les films pour deux raisons : La première est que les univers fantastiques au cinéma me transportent sans problème à partir du moment où le métrage est réalisé avec goût. Le seconde fait que je voulais voir les nouveaux films de Peter Jackson qui fait partie du trio de tête de mes réalisateurs préférés avec Sergio Leone et Clint Eastwood.

J'admire Peter Jackson depuis son premier film très connu des amateurs de comédies gore, Bad taste, réalisé en amateur avec ses amis et sorti en 1988 en France. Pas vu au cinéma, j'ai sauté sur le film à sa sortie en location VHS et depuis, je ne me suis jamais lassé de le revoir plusieurs fois. Le film est sorti en DVD au moment du succès en salle de la trilogie de The lord of the rings avec l'accroche : "Un film de Peter Jackson, le réalisateur du Seigneur des anneaux". J'imagine la tête des personnes connaissant peu la filmographie du metteur en scène et qui l'ont acheté en fonction de cette mention... quoi que l'affiche annonce un peu la couleur : Un monstrueux alien armé d'un Kalachnikov dans une main et tendant un gros doigt d'honneur de l'autre. Bad taste est l'histoire d'un représentant qui arrive dans une ville côtière et s'aperçoit que tous les habitants ont été décimés par des extraterrestres afin d'alimenter leur chaîne de fast-food Burger Crack. Une comédie gore... Un chef d'oeuvre d'humour cradingue et déjanté !

Le chemin parcouru par le metteur en scène jusqu'à la mise en scène de The Lord of the Rings est impressionnant. Qu'il fasse dans le trash (Bad taste, Meet the Feebles, Braindead), le drame (Heavently creatures), l'imposture (Forgotten silver) ou la comédie fantastique (The frighteners), tous les films de Peter Jackson sont des réussites artistiques. Après sa trilogie de The Lord of the Rings, il signera un remake de King Kong réussi mais manquant un peu d'âme et un drame poignant, The lovely bones, qui n'est pas sans rappeler son Heavently creatures.

A sa sortie, The lord of the rings - The fellowship of the rings m'avait enthousiasmé au plus au point. On avait là l'un des meilleurs films d'héroïc-fantasy et les suites s’avéreront encore plus extraordinaires. Quelques temps plus tard sortiront des versions longues des films supervisées par Peter Jackson lui même et qui, loin de casser le rythme, apportaient encore plus d'ampleur et d'épaisseur au récit.

En Terre du Milieu, le Hobbit Bilbo Baggins (Ian Holm) possède un anneau qui permet de le rendre invisible et qu'il offre à son neveu Frodo (Elijah Wood). Leur ami, le magicien Gandalf le gris (Ian McKellen) s'aperçoit qu'il s'agit de l'anneau unique, un anneau maléfique recherché par Sauron, le seigneur des ténèbres afin de recouvrer sa toute puissance passée. Il est décidé de détruire l'anneau dans le seul endroit où il peut être détruit c'est-à-dire dans le feu de la montagne du destin. Un long voyage commence où Bilbo, chargé de porter l'anneau, est accompagné pour sa protection de représentants des différentes communautés : Deux hobbits, Gandalf, un nain, un elfe et deux humains. Ensemble, ils forment la communauté de l'anneau.

A peu près 10 ans après sa sortie en salle, que reste t-il de la trilogie de The Lord of the Rings ? La sortie de The Hobbit - An unexpected journey est la bonne occasion de la revoir, à commencer par The Fellowship of the Ring.

A part quelques effets spéciaux qui pourraient être améliorés grâce à l'incessante avancée des technologies, le film est toujours aussi passionnant et bien que la version longue dure presque 3h30, le temps passe vite. Puisque les trois films forment un ensemble, une seule et même histoire, on est presque frustré à la fin du premier opus de devoir quitter l'aventure sans en connaître l'issue, d'autant plus que le groupe a été mis à mal par les serviteurs de Sauron et que la communauté de l'anneau est dissoute par la force des choses.

Le premier film de la trilogie reste ce formidable conte épique aux images souvent d'une grande beauté, aux personnages attachants et aux péripéties à la fois grandioses et tragiques ; Mais le meilleur est encore à venir. The two towers puis The return of the King viendront confirmer le soin apporté dans l'adaptation et la mise en scène de la trilogie jusqu'à son aboutissement.


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