Décrocher le rôle de Kara Milovy est un peu l'heure de gloire de Maryam d'Abo car, il faut bien le reconnaitre, en dehors de The living daylights, sa filmographie n'est pas exceptionnelle. Elle est cependant la seule à avoir travaillé sur un documentaire au sujet de l'évolution des James Bond girls depuis Dr No.
Il s'agit principalement d'entretiens avec certaines d'entre elles et il est assez intéressant de voir le regard qu'elles ont aujourd'hui, avec le recul des années passées.
J'ai principalement été interpellé par la réaction de Maud Adams devant des extraits de The man with the golden gun et Octopussy, les deux Bond auxquels elle a participé dans des rôles différents. Elle se montre surprise, presque effrayée, par la façon dont son personnage est traité, comme si ce n'était pas elle qui avait joué ces scènes. Elle reconnait d'ailleurs qu'il n'est plus possible aujourd'hui de tourner de telles scènes.
Il apparait également que les plus tolérantes envers leur rôle sont les actrices les plus anciennes de la série, comme si elles étaient moins touchées par le militantisme féministe qui se développera dans les années suivantes. Honor Blackman s'amuse toujours du fait que James Bond fasse revenir aux hommes son personnage de lesbienne, Pussy Galore, et Ursula Andress affiche encore le même ravissement à l'idée d'avoir été la première James Bond girl et qui a fait d'elle un éternel sex symbol.
Lois Chiles déclare sa satisfaction d'avoir joué pour la première fois dans la série, un personnage pouvant rivaliser avec 007. C'est vite oublier que Barbara Bach interprétait une espionne russe défiant sans cesse l'espion dans un film de bien meilleure facture deux ans plus tôt.
Une anecdote surprenante : Carey Lowell raconte que Timothy Dalton lui a expliqué comment elle devait l'embrasser, ce qui semble étonner Maryam d'Abo (elles ont toutes les deux eu l'acteur gallois pour James Bond).
Il apparait également que les plus tolérantes envers leur rôle sont les actrices les plus anciennes de la série, comme si elles étaient moins touchées par le militantisme féministe qui se développera dans les années suivantes. Honor Blackman s'amuse toujours du fait que James Bond fasse revenir aux hommes son personnage de lesbienne, Pussy Galore, et Ursula Andress affiche encore le même ravissement à l'idée d'avoir été la première James Bond girl et qui a fait d'elle un éternel sex symbol.
Lois Chiles déclare sa satisfaction d'avoir joué pour la première fois dans la série, un personnage pouvant rivaliser avec 007. C'est vite oublier que Barbara Bach interprétait une espionne russe défiant sans cesse l'espion dans un film de bien meilleure facture deux ans plus tôt.
Une anecdote surprenante : Carey Lowell raconte que Timothy Dalton lui a expliqué comment elle devait l'embrasser, ce qui semble étonner Maryam d'Abo (elles ont toutes les deux eu l'acteur gallois pour James Bond).
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