Accéder au contenu principal

Dans les coulisses de SPECTRE (2015)


Au cinéma, je crois en réalité être passé un peu à côté de SPECTRE. L'avis que j'ai publié rapidement après l'avoir vu n'est d'ailleurs pas des plus convaincants. Malgré ses scènes d'action, je ne m'attendais pas à ce travail d'ambiance quasi permanent. Skyfall avait amorcé la tendance, SPECTRE la confirme et la prolonge. Ainsi, j'attends la sortie en vidéo pour revoir mes impressions.

Il est loin le 007 rigolard de Roger Moore. Et heureusement ! Le cinéma de divertissement se veut de plus en plus sérieux et grave. C'est une tendance qui se généralise et l'univers de James Bond ne pouvait pas échapper à cette inflexion ; et d'une certaine manière, il rejoint ce qu'avait créé Ian Fleming dans les années cinquante.

Le livre dont il est question ici regroupe un ensemble de photos qui couvre les mois de tournage du second Bond de Sam Mendes, Mexique, Italie, Autriche, etc. Bien sûr, il y a un côté promotionnel dans l'élaboration d'un tel ouvrage mais il en ressort une volonté de réaliser un film où l'atmosphère doit en être son principal atout.

Commentaires

  1. Vous verrez, Spectre va devenir, d'ici un an ou deux, une référence et tout le monde oubliera l'accueil un peu froid qui lui avait été réservé lors de sa sortie... C'est un excellent film et il n'est pas inférieur à Skyfall (qui, du reste, avait aussi été mal accueilli par certains, avant de devenir l'étalon-or du film bondien).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui mais Skyfall m'avait impressionné dès le cinéma et si je me suis laissé quelques jours pour avoir un peu de recul, je savais au fond de moi qu'il s'agissait du meilleur des Bond.
      Je n'ai pas eu ce sentiment avec SPECTRE et aujourd'hui encore, je ne sais toujours pas quoi en penser. J'attends donc de le revoir pour m'en faire un avis plus précis.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P...

Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project (1997) - David Arnold

Le titre de l'album est un clin d’œil à "Shaken not stirred", la formule de James Bond à chaque commande de Vodka Martini. Les thèmes bondiens sont passés à la moulinette sous la direction du compositeur David Arnold. Celui-ci a confectionné les bandes originales de  Tomorrow never dies , The world is not enough , Die another day et Casino Royale . Il a apporté à ces films un son électronique moderne et dynamique pour revenir à une partition plus classique sur le dernier, changement d'acteur et de direction. Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project est un album conceptuel de reprises de titres bondiens avec des artistes de musique rock et électronique. Un très bon disque en phase avec son époque et ce qu'il se faisait il y a vingt ans. Aujourd'hui, il est encore parfaitement écoutable et bouillonne toujours d'énergie. Son point fort est toujours, à mon avis, la revisite de On her Majesty's secret service de Propellerhe...

Diamonds are forever (1971) - Guy Hamilton

Diamonds are forever  commence par un prégénérique plutôt prometteur. En quelques scènes mouvementées, on assiste à un James Bond déterminé à trouver Ernst Stavro Blofeld , le chef du SPECTRE qui a assassiné Teresa di Vincenzo alors qu'ils venaient de se marier. L'agent finit par mettre la main sur son ennemi juré et à le tuer. Avec le retour de Sean Connery , cette entrée en matière est efficace ; mais les choses se gâtent après le générique chanté par Shirley Bassey , l'un des meilleurs. Sean Connery a perdu de sa prestance. Il a pris quelques kilos disgracieux et quelques bourrelets qu'il peine à cacher. S'il se montre plus impliqué que dans You only live twice , son interprétation de James Bond est aussi plus lègère, plus décontractée, prémices de ce que deviendra le héros avec Roger Moore . Le traitement réservé à d'autres personnages s'avère aussi décevant. De la contrebandière de diamants à la personnalité assurée au début du film, Tiffany ...