Accéder au contenu principal

Ice age : Continental drift (2012) - Steve Martino & Michael Thurmeier

Je dois reconnaître avoir un certain faible pour les longs métrages d'animation, à partir du moment où ils ne prennent pas trop les enfants pour des demeurés... ni les adultes d'ailleurs ; Parce que dans le genre, il y a à boire et à manger et les niaiseries se ramassent à la pelle. Les plus détestables sont ceux qui cumulent une histoire des plus bêtes avec une animation des plus approximatives. Rien de tout cela avec le 4ème opus de Ice age qui réussit à être meilleur que le précédent qui m'avait laissé un peu sur ma faim.

Manny le mammouth, Diego le tigre à dents de sabre et Sid le paresseux sont de retour. Bien sûr, on n'oublie pas Scrat l'écureuil dont la seule préoccupation est de courir après un gland sans jamais réussir à l'attraper mais dont la quête désespérée est à l'origine de catastrophes diverses. Ici, il est responsable de la dérive des continents, rien que ça. La conséquence est que Manny, Diego et Sid vont se retrouver séparés de leurs proches. Errant dans l'océan sur un morceau de glace, ils vont être confrontés à une bande de pirates.

C'est dynamique, drôle, un peu bébête parfois il faut bien le reconnaître mais jamais idiot. On remarquera quelques clins d'oeil et références à d'autres films dont The lord of the rings et Avatar. Les plus perspicaces pourront repérer une référence à Samuel Taylor Coleridge et son poème The rime of the ancient mariner et qui avait déjà inspiré dans un autre registre le groupe de heavy metal Iron Maiden avec une chanson au titre éponyme.

L'image 3D du Blu-ray aux couleurs somptueuses est superbe. Comme c'est souvent le cas pour les films d'animation, la 3D a fait l'objet d'un travail remarquable. Profondeurs et perspectives plongent le spectateur au coeur de l'univers et des péripéties dont une tempête au milieu de l'océan des plus spectaculaires.

Et bien entendu, tout est bien qui finit bien !




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P...

War for the planet of the apes (2017) - Matt Reeves

Le premier film de 2011 était très bon, le deuxième s'est révélé être une déception, celui-ci ne m'a pas franchement convaincu. Les premières minutes m'ont mis en confiance mais le soufflé est assez vite retombé. Nous parlons de guerre entre les humains et les singes pour la domination de la terre mais aucun enjeu planétaire ne nous est illustré. Du début à la fin, nous restons dans un périmètre restreint où Woody Harrelson joue les Marlon Brando du pauvre dans Apocalypse now et où le spectateur est barbé par une jeune fille qui passe son temps à donner de l'eau à des singes emprisonnés. Il y a bien des tentatives de développements scénaristiques, les humains qui peu à peu perdent leur humanité alors que les singes font de plus en plus preuve d'empathie, mais c'est nettement insuffisant. On se réveille un peu à la fin où un combat s'engage, militaires contre simiens. C'est trop court, voilà le générique de fin. La 3D est plutôt bonne.

Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project (1997) - David Arnold

Le titre de l'album est un clin d’œil à "Shaken not stirred", la formule de James Bond à chaque commande de Vodka Martini. Les thèmes bondiens sont passés à la moulinette sous la direction du compositeur David Arnold. Celui-ci a confectionné les bandes originales de  Tomorrow never dies , The world is not enough , Die another day et Casino Royale . Il a apporté à ces films un son électronique moderne et dynamique pour revenir à une partition plus classique sur le dernier, changement d'acteur et de direction. Shaken and stirred : The David Arnold James Bond project est un album conceptuel de reprises de titres bondiens avec des artistes de musique rock et électronique. Un très bon disque en phase avec son époque et ce qu'il se faisait il y a vingt ans. Aujourd'hui, il est encore parfaitement écoutable et bouillonne toujours d'énergie. Son point fort est toujours, à mon avis, la revisite de On her Majesty's secret service de Propellerhe...