Cette récente bande dessinée installant le personnage de Ian Fleming au sein d'une aventure inédite était prometteuse. En couverture, on remarque tout de suite la balafre sur la joue droite de James Bond, telle qu'elle existe à l'origine et qu'aucun acteur n'a jamais porté sur grand écran. Le cinéma n'a jamais illustré de 007 balafré. De plus, l'annonce "d'après l’œuvre de Ian Fleming" est mise en évidence et James Bond lui-même semble autoritaire, dans un dessin rappelant le style des illustrations des années cinquante et soixante.
C'est pourtant dans notre monde contemporain que prend place VARGR. Il effectue même une incursion dans la science fiction. Les lecteurs de la maison de Gaspard savent que je n'apprécie pas beaucoup les James Bond au cinéma qui s'égarent dans cette voie (You only live twice, Moonraker, Die another day). Cet aspect de VARGR reste cependant acceptable. Pas de vaisseaux spatiaux à signaler, ni de rayons laser.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXgJGZ2H0zrAnmZkkYsqLYF9oYTGpInOTLvfJ2y9ru5WQogGwOSNSN3qCyyKOdep4XTGTnRxmuGRVZvX5jBlR3bpswIwPyq4aMJ3u5n9AicRVEDfyC5icvuQCF-h9CsslzHsctmHdMyc4/s400/James+Bond+007+-+VARGR+-+P1.jpg)
L'intrigue se traîne un peu pendant la première moitié du volume pour s'accélérer dans la seconde et se conclure dans une violence qui surprend.
Pas totalement convaincu par l'histoire et le caractère de James Bond, VARGR offre cependant une introduction de plusieurs pages, d'une surprenante efficacité et qu'il me plairait de voir au cinéma.
Il semble qu'un second volume est en chantier.
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