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- Le dia-quoi ?
- Le diazépam. Te fie pas à son nom, ce n'est pas un remède contre la diarrhée ! C'est simplement du Valium. Il y a des tonnes de tranquillisants, certains plus efficaces que d'autres et parfois même vraiment dangereux, mais on a interdit les barbituriques : ils créaient des dépendances et pouvaient être mortels. Cela dit, si tu es plutôt du genre médecine naturelle, tu n'as qu'à prendre des tisanes. Enfin quoi qu'il en soit, il faut vraiment que tu mettes la pédale douce !
Harley n'est pas un médecin comme les autres. Disons plutôt que c'est un copain, mais qui aurait un diplôme. Au lycée, Harley et moi on était déjà amis, puis on s'est perdus de vue quand j'ai fait une maîtrise d'anglais et que lui s'est lancé dans la médecine.
"Quel genre de boulot tu penses dégoter avec un diplôme de médecine ?" Voilà ce que je lui disais quand il m'arrivait de le croiser par hasard.
Des années plus tard, il est devenu mon médecin.
Je l'avais écrit dans mon billet sur Lone wolf : je lirai un autre livre de Linwood Barclay que je découvrais là, tant ce polar m'était paru original et le ton employé très amusant. Bad guys, paru avant Lone wolf, a le même personnage principal, Zack Walker. Celui-ci est ici journaliste pour le journal local et prépare un sujet sur Lawrence Jones, un détective privé noir homosexuel (que nous retrouverons dans Lone wolf) qui enquête sur des braquages de boutiques de fringues de luxe.
Zack est un type angoissé. Il est constamment préoccupé pour la sécurité de ses enfants, Paul et Angie, un adolescent et une jeune fille étudiante. A leurs âges, ça remue pas mal et Angie semble sans cesse suivi par un jeune homme qui fait une fixette sur elle. Entre une vie professionnelle plutôt mouvementée et une vie privée contenant son lot d'inquiétudes, Zack rencontre quelque difficulté à se détendre, d'autant plus que sa femme est sa supérieure au sein de la rédaction du journal ; ce qui, là aussi n'arrange pas les situations.
J'ai rapidement retrouvé l'humour sarcastique que j'avais apprécié dans Lone wolf. Il m'a même semblé meilleur et il m'est arrivé d'éclater de rire plusieurs fois, chose que je fais rarement en lisant ou alors intérieurement. Pourtant, ce qui arrive à Zack et à son entourage est loin d'être drôle mais Linwood Barclay sait en jouer et le doser comme il faut pour créer une complicité avec le lecteur. L'emploi de la première personne du singulier est pertinent pour la créer.
La tension monte au fil des pages. Les événements, de préoccupants deviennent alarmants ; et pourtant, quelques pages avant la conclusion, alors que la situation ne s'y prêtait guère, puisque Zack Walker et sa fille sont retenus en otage, un fait et à nouveau cette façon de le présenter, m'a valu un gros fou rire que j'ai eu du mal à arrêter.
Mais que les choses soient claires, Linwood Barclay ne fait pas dans la gaudriole ou le rire beauf. Ses intrigues sont intelligemment construites. C'est aussi cela qui rend intéressant ce qu'il écrit. Deux autres romans font partie de la série Zack Walker, il me tarde de les lire.
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