De 1981 (Les chiens meurent en hiver) à 1998 (Sans pitié), Yves Swolfs s'est chargé des dessins et des scénarios de Durango, série de bandes dessinées qu'il a lui même créée. J'ignore les raisons qui l'ont conduit à confier, à partir de ce quatorzième numéro, les dessins à Thierry Girod dont le style est assez proche de celui de Swolfs qui reste maître de l'histoire.
Durango est sur la trace d'hommes de main qui exercent menaces et pressions sur des petits propriétaires de mines afin qu'ils signent sous la contrainte la vente de leur exploitation. C'est assez étonnant de le voir prendre la défense de ces petits exploitants. Ce n'est pas très "western italien", constante source d'inspiration de cette série dessinée et ce n'est pas non plus dans l'esprit auquel elle nous avait habitué.
Cependant, le scénario est assez malin pour mettre en scène les tourments de la veuve d'un de ces propriétaires, rongée par le dégout que provoquait chez elle l'appétit de son défunt mari et le rejet qu'elle a de la région où elle vit et qu'elle n'aspire qu'à quitter en emmenant son fils loin de la violence qui l'entoure.
Ensuite, les réelles motivations de Durango apparaissent plus tard au grand jour. Elles ne sont nullement financières et ne concernent en rien un soudain sentiment de sympathie pour les potentats locaux. Le pistolero accomplit une vengeance. Les hommes qu'il poursuit ont tué Celia, la femme avec qui il faisait connaissance dans L'héritière et avec qui il semblait souhaiter vivre de façon plus apaisée depuis Sans pitié. Dans l'album dont il est question ici, on apprend qu'elle attendait un enfant de lui.
Bien sûr, cette histoire se conclura comme il se doit, en faisant parler la poudre.
Durango est sur la trace d'hommes de main qui exercent menaces et pressions sur des petits propriétaires de mines afin qu'ils signent sous la contrainte la vente de leur exploitation. C'est assez étonnant de le voir prendre la défense de ces petits exploitants. Ce n'est pas très "western italien", constante source d'inspiration de cette série dessinée et ce n'est pas non plus dans l'esprit auquel elle nous avait habitué.
Cependant, le scénario est assez malin pour mettre en scène les tourments de la veuve d'un de ces propriétaires, rongée par le dégout que provoquait chez elle l'appétit de son défunt mari et le rejet qu'elle a de la région où elle vit et qu'elle n'aspire qu'à quitter en emmenant son fils loin de la violence qui l'entoure.
Ensuite, les réelles motivations de Durango apparaissent plus tard au grand jour. Elles ne sont nullement financières et ne concernent en rien un soudain sentiment de sympathie pour les potentats locaux. Le pistolero accomplit une vengeance. Les hommes qu'il poursuit ont tué Celia, la femme avec qui il faisait connaissance dans L'héritière et avec qui il semblait souhaiter vivre de façon plus apaisée depuis Sans pitié. Dans l'album dont il est question ici, on apprend qu'elle attendait un enfant de lui.
Bien sûr, cette histoire se conclura comme il se doit, en faisant parler la poudre.
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