A partir de ce tome, les Durango sont pour moi des découvertes. En effet, il y a une vingtaine d'années, je m'étais arrêté au douzième et la série s'est prolongée par la suite. Il était temps que je lise les derniers numéros de cette série de bandes dessinées qui en compte seize actuellement.
Au début de Sans pitié, on retrouve Durango là où il avait été laissé quelques années auparavant, c'est-à-dire à Nortonville. Il semble qu'il s'était enfin posé avec Célia, la jeune femme qu'il protège dans L'héritière. Un braquage à la banque de la ville et il n'en faut pas plus à Durango pour ressortir son artillerie et se lancer à la poursuite des "rascals". Le chef de la bande, un certain Louie Holledigger, s'avèrera être un véritable psychopathe.
Pour la première fois, Yves Swolfs met son héros en situation d'interrogation sur ce qui le motive. Durango prend donc un peu de consistance, chose qui manquait jusqu'à présent. Son ennemi, Holedigger, n'est pas non plus en reste de ce point de vue car il est aussi en proie à ses démons, ceux qui le poussent au crime. Ainsi, à travers ce Holedigger, c'est le thème du psychopathe qui est introduit dans cet univers de western. Pourquoi pas ? Billy the kid, le célèbre hors-la-loi, en était vraisemblablement un.
Au détour d'une case, il est possible d'apercevoir Blueberry et son ami Mc Clure ; mais un personnage de l'album m'a fait penser à quelqu'un d'autre. En effet, la mère de Holedigger, par son outrance, m'a fait penser à Ma Dalton, la mère des célèbres gangsters chez Lucky Luke. Je doute cependant du caractère volontaire de la chose car il s'agit d'un pastiche et Lucky Luke lui même une furtive apparition dans un précédent album, L'or de Duncan.
Au détour d'une case, il est possible d'apercevoir Blueberry et son ami Mc Clure ; mais un personnage de l'album m'a fait penser à quelqu'un d'autre. En effet, la mère de Holedigger, par son outrance, m'a fait penser à Ma Dalton, la mère des célèbres gangsters chez Lucky Luke. Je doute cependant du caractère volontaire de la chose car il s'agit d'un pastiche et Lucky Luke lui même une furtive apparition dans un précédent album, L'or de Duncan.
Commentaires
Enregistrer un commentaire