24 est, je pense, à l'origine de l'engouement pour les séries américaines qui a débuté au début des années 2000. Les annonces faites à l'arrivée de la saison 1 promettaient une production novatrice : 24 épisodes en temps réel où l'agent de la cellule antiterroriste de Los Angeles Jack Bauer doit faire face à une menace d'attentat sur le candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis. Parallèlement, sa fille était enlevée par des individus qui s'avèreront être liés à l'affaire. J'étais sceptique. J'imaginais la montagne accouchant d'une souris mais, curieux, je m'y suis intéressé et j'ai immédiatement adhéré au concept pour ne plus lâcher jusqu'à l'épisode final. Les années suivantes, les saisons se sont enchaînées et une neuvième, très bonne, est récemment apparue.
Le risque, avec toutes ces séries qui perdurent d'années en années, est que les concepteurs ne sachent pas les arrêter à temps. Combien sont elles à avoir usé leur concept jusqu'à la corde au point d'en devenir ridicules en ne sachant pas éviter la saison de trop ? J'avais été globalement déçu par la saison 4 de 24 à sa diffusion en 2005. Je m'étais dit que, déjà, les responsables se trouvaient en manque d'inspiration et ça sentait le réchauffé. Revue récemment en DVD, elle m'a pourtant paru mieux fichue qu'à l'époque malgré les défauts et les insuffisances qui persistent.
Au début de cette saison, Jack Bauer (toujours interprété par Kiefer Sutherland dont c'est le rôle de sa vie) n'est plus un agent de l'antiterrorisme mais travaille à la protection du secrétaire de la défense, James Heller (William Devane). Il entretient une relation avec Audrey (Kim Raver), la fille de ce dernier et qui est séparée de son mari.
Débutant sur l'attaque d'un train où une mystérieuse valise protégée est subtilisée, enchainant ensuite sur l'enlèvement de Heller et Audrey pour continuer avec une menace sur l'ensemble des centrales nucléaires des Etats-Unis, le rythme de cette quatrième saison ne faiblit jamais ; et en décrivant cela, je n'en suis qu'à la moitié de celle-ci. De ce fait, la deuxième moitié, où d'autres menaces vont suivre, va sembler s'étirer artificiellement pour meubler les trous ou rallonger la sauce. Si les intrigues avaient pris le temps de se poser un peu (comme c'était le cas dans la saison 1), les scénaristes n'auraient pas été contraints d'ajouter de sous intrigues superficielles et dont l'intérêt n'est pas des plus flagrants.
La plus désolante est le piratage d'un avion de combat américain dont les procédés sont pompés sur Thunderball. Pire, les vidéos de l'avion roulant au sol ou en vol n'ont pas été filmées pour la série mais proviennent d'archives, de l'armée peut-être. La différence du grain des images ne trompent pas mais cela donne l'impression d'une production au rabais.
Toute cette saison fait aussi la part belle au concept d'ennemi intérieur, qui veut que parmi nous vivent des personnes qui peuvent d'un jour à l'autre s'activer et commettre un attentat. Ici, il s'agit de la famille Araz.
Articles sur les saisons précédentes : 24 - saison 1 ; 24 - saison 2 ; 24 - saison 3
Le risque, avec toutes ces séries qui perdurent d'années en années, est que les concepteurs ne sachent pas les arrêter à temps. Combien sont elles à avoir usé leur concept jusqu'à la corde au point d'en devenir ridicules en ne sachant pas éviter la saison de trop ? J'avais été globalement déçu par la saison 4 de 24 à sa diffusion en 2005. Je m'étais dit que, déjà, les responsables se trouvaient en manque d'inspiration et ça sentait le réchauffé. Revue récemment en DVD, elle m'a pourtant paru mieux fichue qu'à l'époque malgré les défauts et les insuffisances qui persistent.
Au début de cette saison, Jack Bauer (toujours interprété par Kiefer Sutherland dont c'est le rôle de sa vie) n'est plus un agent de l'antiterrorisme mais travaille à la protection du secrétaire de la défense, James Heller (William Devane). Il entretient une relation avec Audrey (Kim Raver), la fille de ce dernier et qui est séparée de son mari.
Débutant sur l'attaque d'un train où une mystérieuse valise protégée est subtilisée, enchainant ensuite sur l'enlèvement de Heller et Audrey pour continuer avec une menace sur l'ensemble des centrales nucléaires des Etats-Unis, le rythme de cette quatrième saison ne faiblit jamais ; et en décrivant cela, je n'en suis qu'à la moitié de celle-ci. De ce fait, la deuxième moitié, où d'autres menaces vont suivre, va sembler s'étirer artificiellement pour meubler les trous ou rallonger la sauce. Si les intrigues avaient pris le temps de se poser un peu (comme c'était le cas dans la saison 1), les scénaristes n'auraient pas été contraints d'ajouter de sous intrigues superficielles et dont l'intérêt n'est pas des plus flagrants.
La plus désolante est le piratage d'un avion de combat américain dont les procédés sont pompés sur Thunderball. Pire, les vidéos de l'avion roulant au sol ou en vol n'ont pas été filmées pour la série mais proviennent d'archives, de l'armée peut-être. La différence du grain des images ne trompent pas mais cela donne l'impression d'une production au rabais.
Toute cette saison fait aussi la part belle au concept d'ennemi intérieur, qui veut que parmi nous vivent des personnes qui peuvent d'un jour à l'autre s'activer et commettre un attentat. Ici, il s'agit de la famille Araz.
Articles sur les saisons précédentes : 24 - saison 1 ; 24 - saison 2 ; 24 - saison 3
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