Troisième et dernier volet d'une trilogie qu'Yves Swolfs a lancé avec "Amos", le tome 4 de sa série de westerns dessinés Durango. Le groupe de guérilléros d'Amos a été en grande partie décimé tandis que d'autres l'ont trahi en s'alliant à l'armée mexicaine (cf. Sierra sauvage). Ainsi, ce qu'il en reste, Amos lui-même, Ortega son bras droit, Max l'allemand venu goûter aux joies de la révolution et bien sûr le pistolero Durango, autant dire plus grand monde, est désormais traqué par l'armée mexicaine aidée par les traitres qui l'ont rejointe. Cette chasse à l'homme va s'avérer périlleuse et pleine de dangers.
Avec la "trilogie mexicaine" ("Amos", Sierra sauvage et Le destin d'un desperado), Yves Swolfs fait entrer Durango dans la grande aventure. A titre de comparaison, ces trois albums sont à Les chiens meurent en hiver ce que Il buono, il brutto, il cattivo est à Per un pugno di dollari, un grandiose aboutissement.
Ces trois tomes sont passionnants à suivre et l'ensemble s'achève par un duel en bonne et due forme, tels ceux auxquels on peut assister dans de nombreux westerns. Et le découpage de ce moment est plutôt bien orchestré, avec plans sur les yeux, les révolvers et les mains, à la manière dont Sergio Leone découpait ce genre de passages dans ses westerns. Ne manque que la musique d'Ennio Morricone... qu'il est tout à fait possible de mettre en fond sonore en lisant cette BD pour être dans l'ambiance. Effet garanti.
Le destin d'un desperado ne se conclut pas franchement en "happy end". On ressent comme un goût de mélancolie quand on referme l'album, un sentiment souvent partagé à la fin des westerns italiens. Ainsi, Yves Swolfs se montre constamment fidèle au genre.
Par la suite, les aventures de Durango continuent (aujourd'hui, il existe 16 volumes). Rendez-vous donc avec l'album suivant, "Loneville".
Avec la "trilogie mexicaine" ("Amos", Sierra sauvage et Le destin d'un desperado), Yves Swolfs fait entrer Durango dans la grande aventure. A titre de comparaison, ces trois albums sont à Les chiens meurent en hiver ce que Il buono, il brutto, il cattivo est à Per un pugno di dollari, un grandiose aboutissement.
Ces trois tomes sont passionnants à suivre et l'ensemble s'achève par un duel en bonne et due forme, tels ceux auxquels on peut assister dans de nombreux westerns. Et le découpage de ce moment est plutôt bien orchestré, avec plans sur les yeux, les révolvers et les mains, à la manière dont Sergio Leone découpait ce genre de passages dans ses westerns. Ne manque que la musique d'Ennio Morricone... qu'il est tout à fait possible de mettre en fond sonore en lisant cette BD pour être dans l'ambiance. Effet garanti.
Le destin d'un desperado ne se conclut pas franchement en "happy end". On ressent comme un goût de mélancolie quand on referme l'album, un sentiment souvent partagé à la fin des westerns italiens. Ainsi, Yves Swolfs se montre constamment fidèle au genre.
Par la suite, les aventures de Durango continuent (aujourd'hui, il existe 16 volumes). Rendez-vous donc avec l'album suivant, "Loneville".
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