C'est avec un peu de retard que le dernier numéro du magazine Le Bond qui clôt l'année 2012, année anniversaire des 50 ans de cinéma de James Bond, est arrivé dans la boîte aux lettres. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de l'auteur de l'éditorial mais rapprocher Barack Obama et James Bond parce que "enterrés en période de crise, ressuscités en cette fin de 2012, voilà un vrai Président et un espion de fiction qui ont bien, du coup, des choses en commun" me parait assez saugrenu. De plus, on n'adhère pas à un tel club pour lire dans ses publications la fascination que peut avoir un collaborateur pour le président des Etats-Unis.
Le même exprime plus loin sa contrariété de voir que le gunbarrel de Skyfall ait été intégré à la fin comme ce fût le cas pour Quantum of solace alors que si ça se justifiait dans le 2ème Bond de Daniel Craig, ce n'est pas le cas dans le dernier. Sam Mendes n'en a pas moins mis en scène une ouverture sur James Bond dans Skyfall qui vaut n'importe quel gunbarrel.
Plus intéressant est l'article "50 ans d'imagerie bondienne" qui déplore la standardisation des affiches de cinéma à laquelle celles de James Bond n'échappent pas. Tout comme son auteur, je regrette la disparition des affiches dessinées et James Bond a offert parmi les plus belles jamais réalisées pour le 7ème art. Dans mes préférées, il y a l'affiche française de Dr No (qui a longtemps décoré ma chambre d'adolescent), la version 007 en smoking au dessus du volcan en feu de You only live twice, James Bond et Teresa di Vincenzo bondissant sur des skis pour échapper aux tirs de Blofeld et ses hommes pour illustrer On her Majesty's secret service ou encore Roger Moore et Grace Jones dos à dos pour A view to a kill et Timothy Dalton pointant un Walther PPK vers une Maryam d'Abo vêtue d'une robe blanche transparente (Affiche de The living daylight qui a aussi orné ma chambre d'adolescent).
Parmi les cadeaux de Noël, j'ai eu le plaisir de recevoir le livre James Bond 50 ans d'art et d'affiches qui regroupe un nombre considérable d'illustrations bondiennes depuis 1962 et de plusieurs pays. Il y a les plus connues mais aussi d'autres plus rares, certaines étant des propositions non retenues. C'est à partir de Licence to kill que les affiches dessinées disparaissent pour laisser la place à des montages photographiques et il est frappant de constater que la standardisation des affiches au niveau mondial est à son apogée au moment de Quantum of solace. Tous les pays reprennent pour affiche principale Daniel Craig et Olga Kurylenko marchant côte à côte au milieu du désert.
L'auteur de l'article "50 ans d'imagerie bondienne" informe le lecteur que "les experts du 7ème art prédisent qu'il n'y aura plus d'affiches d'ici 5 ans". Si cela se confirme, quel dommage ! Il n'y a déjà plus de photographies d'exploitation pour embellir les murs des cinémas...
Enfin, quelques articles reviennent sur Die another day, le dernier Pierce Brosnan. Je les trouve assez complaisants avec ce que je considère comme l'un des pires Bond, le Moonraker de l'acteur irlandais.
Le même exprime plus loin sa contrariété de voir que le gunbarrel de Skyfall ait été intégré à la fin comme ce fût le cas pour Quantum of solace alors que si ça se justifiait dans le 2ème Bond de Daniel Craig, ce n'est pas le cas dans le dernier. Sam Mendes n'en a pas moins mis en scène une ouverture sur James Bond dans Skyfall qui vaut n'importe quel gunbarrel.
Plus intéressant est l'article "50 ans d'imagerie bondienne" qui déplore la standardisation des affiches de cinéma à laquelle celles de James Bond n'échappent pas. Tout comme son auteur, je regrette la disparition des affiches dessinées et James Bond a offert parmi les plus belles jamais réalisées pour le 7ème art. Dans mes préférées, il y a l'affiche française de Dr No (qui a longtemps décoré ma chambre d'adolescent), la version 007 en smoking au dessus du volcan en feu de You only live twice, James Bond et Teresa di Vincenzo bondissant sur des skis pour échapper aux tirs de Blofeld et ses hommes pour illustrer On her Majesty's secret service ou encore Roger Moore et Grace Jones dos à dos pour A view to a kill et Timothy Dalton pointant un Walther PPK vers une Maryam d'Abo vêtue d'une robe blanche transparente (Affiche de The living daylight qui a aussi orné ma chambre d'adolescent).
Parmi les cadeaux de Noël, j'ai eu le plaisir de recevoir le livre James Bond 50 ans d'art et d'affiches qui regroupe un nombre considérable d'illustrations bondiennes depuis 1962 et de plusieurs pays. Il y a les plus connues mais aussi d'autres plus rares, certaines étant des propositions non retenues. C'est à partir de Licence to kill que les affiches dessinées disparaissent pour laisser la place à des montages photographiques et il est frappant de constater que la standardisation des affiches au niveau mondial est à son apogée au moment de Quantum of solace. Tous les pays reprennent pour affiche principale Daniel Craig et Olga Kurylenko marchant côte à côte au milieu du désert.
L'auteur de l'article "50 ans d'imagerie bondienne" informe le lecteur que "les experts du 7ème art prédisent qu'il n'y aura plus d'affiches d'ici 5 ans". Si cela se confirme, quel dommage ! Il n'y a déjà plus de photographies d'exploitation pour embellir les murs des cinémas...
Enfin, quelques articles reviennent sur Die another day, le dernier Pierce Brosnan. Je les trouve assez complaisants avec ce que je considère comme l'un des pires Bond, le Moonraker de l'acteur irlandais.
Marius Flocon lit le dernier numéro du magazine Le Bond |
Plus d'affiches d'ici cinq ans ? En septembre dernier, un éditeur me disait aussi : "Dans cinq ans,il n'y aura plus de libraires". Diable ! Quelle période funeste ! Si tout disparaît d'ici cinq ans, il ne nous reste qu'à trouver une île déserte sur laquelle nous emporterons nos souvenirs, comme des fleurs fanées.
RépondreSupprimerVous êtes par avance invité dans mon île.
Et à terme, le papier disparait ? Livres, journaux, revues et tout ce qu'on peut lire, feuilleter, bouquiner, sur des imprimés ne se ferait plus que sur des écrans d'ordinateur et des tablettes tactiles ? J'ai vraiment du mal à le concevoir.
SupprimerDisparition des imprimeries ? Les maisons de presse ferment déjà les unes après les autres.
Que deviendraient les bibliothèques publiques et privées ?
De plus, on peut faire disparaitre des tablettes et ordinateurs des livres qu'on a pu auparavant acheter en format numérique. En 2009, certains utilisateurs ont pu s'apercevoir de la disparition de deux livres de leur bibliothèque électronique en raison de problèmes de droits, livres qui avaient été payés. Ironie de l'histoire, il s'agissait de 1984 et La ferme des animaux de George Orwell.
Il faut aussi ajouter qu'à cause de verrouillages effectués par les éditeurs de contenus numériques, il est impossible de les prêter ou de les donner.
L'idée de l'île déserte est séduisante, parfois il m'arrive d'y penser. Je note l'invitation.
Nous sommes d'accord sur beaucoup de choses. Je ne voudrais pas cependant vous faire vieillir trop vite, et rejoindre mes récents soixante ans. Profitez encore du temps de votre temps.
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